Cela indique que les forces d’occupation utilisent les homicides comme un moyen de punition collective pour obtenir des gains politiques, plutôt que comme une opération militaire de routine. La proximité du nombre de morts et de blessés reflète également une intention claire de causer des blessures mortelles parmi les Palestiniens. La deuxième agression israélienne est plus grave : ses missiles visent les décombres restant à Gaza, aggravant encore les crimes des forces d’occupation et franchissant les limites d’une guerre génocidaire au-delà de la mort. Tout cela s’est manifesté dans les mises à jour de la semaine précédente, où le nombre de crimes israéliens entre le 18 et le 24 mars 2025 a atteint 3 665 dans les territoires palestiniens, un record par rapport aux semaines précédentes.
Le nombre de personnes assassinées du 7 octobre 2023 au 25 mars 2025 a atteint 51 943 et 121 448 ont été blessées.
Pour résumer les crimes commis ces sept derniers jours, les forces d’occupation ont pris pour cible le Bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux projets (UNOPS) à Deir al-Balah, tuant un employé et en blessant d’autres. Les bombardements israéliens ont également visé le domicile du journaliste palestinien Hussam al-Titi, qui travaillait pour la chaîne américaine ABC News. Il a été assassiné avec sa femme et sa fille dans l’ouest de Gaza. Le journaliste Hussam Shabat, correspondant d’Al Jazeera Mubasher à Beit Hanoun, et le journaliste Mohammed Mansour de Palestine Today TV ont également été assassinés.
Les bombardements israéliens ont visé une mosquée du quartier de Tel al-Sultan à Rafah, l’hôpital Nasser et les habitations civiles restantes à Khan Yunis, Beit Lahia, dans les quartiers d’al-Tuffah et d’al-Shuja’iyya. Les obus ont tué six enfants d’un coup, dans un contexte de pénurie de ressources médicales dans les hôpitaux du nord, du centre et du sud de la bande de Gaza en raison du blocus israélien total.
Le ministre israélien de la Défense, Yisrael Katz, a également annoncé l’intention de ses forces d’occuper davantage de territoire dans la bande de Gaza. Ses troupes ont lancé une attaque terrestre dans la région de Beit Lahia. Cette opération a coïncidé avec la création d’une agence israélienne chargée de déplacer les Palestiniens à l’intérieur de Gaza.
En Cisjordanie, les forces d’occupation ont arrêté 232 Palestiniens et démoli, incendié et occupé 12 maisons dans le camp de Nur Shams à Tulkarem, Al-Qods, Jéricho et Bethléem. Des colons ont saisi une maison palestinienne dans la vieille ville d’Hébron, et les forces d’occupation ont empêché ses propriétaires palestiniens d’y retourner. Les forces d’occupation ont rasé et détruit au bulldozer des routes et des terrains qui avaient été aménagés et préparés pour un projet universitaire dans la ville de Bani Na’im à Hébron. Ils ont rasé au bulldozer une zone agricole adjacente au parc Alona, abattu des dizaines d’oliviers dans la ville de Hawara à Naplouse, rasé au bulldozer une parcelle de terrain et démoli le mur de pierre qui l’entourait dans le village d’al-Jib à Al-Qods, démoli une bergerie et détruit une salle de panneaux solaires dans la communauté arabe d’al-Malihat, à l’ouest de Jéricho, et confisqué un tracteur agricole à Bethléem.
Concernant les attaques contre les mosquées pendant le mois sacré du Ramadan, la mosquée Al-Aqsa a été la cible de raids et d’attaques quotidiens de la police d’occupation et d’extrémistes israéliens. Ils ont continué d’imposer de strictes restrictions à l’entrée des fidèles d’autres gouvernorats de Cisjordanie à Al-Qods pour y effectuer la troisième prière du vendredi du Ramadan, en plus de restreindre l’accès à la mosquée depuis l’intérieur même d’Al-Qods. Pour la troisième semaine consécutive, les autorités d’occupation ont également refusé de remettre la mosquée Ibrahimi à Hébron aux Palestiniens, comme c’est la coutume chaque vendredi du Ramadan.
Concernant les implantations, la semaine dernière a été marquée par dix activités de colonisation, la plus marquante étant l’approbation par le Conseil de sécurité de l’occupation de la séparation de treize colonies de Cisjordanie des colonies voisines et le lancement de procédures visant à les reconnaître comme colonies « indépendantes ». Les forces d’occupation ont émis un ordre militaire ordonnant l’évacuation d’environ 120 dunums de terres agricoles palestiniennes appartenant au village de Jalbun à Jénine. Les colons ont pavé des routes dans le gouvernorat de Ramallah et dans le nord de la vallée du Jourdain. Ils ont également commencé à construire un avant-poste pastoral près de la source d’Auja à Jéricho. D’autres colons ont installé des poteaux électriques pour alimenter en électricité un avant-poste construit sur les terres du village de Farkha à Salfit. Parallèlement, des colons ont rasé au bulldozer des zones agricoles dans le village d’Umm Safa à Ramallah, et d’autres ont érigé des auvents en fer près de tentes résidentielles palestiniennes dans la région d’Ein al-Hilweh, dans le nord de la vallée du Jourdain.
Français En sept jours, le nombre d’attaques lancées par des colons sur des villages palestiniens a atteint (30) attaques, concentrées dans la catégorie des crimes contre le bétail, où les colons du village d’Al-Badhan à Naplouse ont brûlé un enclos à moutons et une tente à Salfit, et ils ont lâché leur bétail dans la zone de la source de Nab’ al-Ghazal et dans les terres agricoles de Wadi al-Faw à Tubas, dans la ville d’Al-Auja à Jéricho, et dans les zones de Sha’b al-Batam et Wadi Ma’in à Hébron. Un colon a également renversé un troupeau de moutons avec son véhicule à Khirbet Samra à Tubas, et un autre a renversé un troupeau de moutons près de la zone d’Al-Burj dans la ville de Deir Dibwan à Ramallah, et d’autres ont volé des moutons dans le village de Jalud à Naplouse, et enfin, des colons ont jeté des moutons morts dans un puits de collecte d’eau de la ville de Yatta dans le but de le polluer.
25 mars 2025