Cairo Declaration

DECLARATION DUCAIRE5ème SESSION DE L’UNION PARLEMENTAIREDES ETATS MEMBRES DE L’OCI (UPCI) Le Caire, République Arabe d’Egypte30 - 31 janvier 2008
DECLARATION DU CAIRE
 
5ème SESSION DE L’UNION PARLEMENTAIRE
DES ETATS MEMBRES DE L’OCI (UPCI)
 
Le Caire, République Arabe d’Egypte
30 - 31 janvier 2008
 
La Conférence de l’Union Parlementaire des Etats Membres de l’OCI (UPCI) s’est réunie en sa 5ème Session à la ville du Caire, République arabe d’Egypte les 30-31 janvier 2008 (22-23 Muharram 1429H) sous le parrainage de S.E. le Président Mohamad Hosni Moubarak, Président de la République arabe d’Egypte, et à la généreuse invitation de S.E. M. Dr. Ahmad Fathi Sorour, Président de l’Assemblée du peuple d’Egypte et Président en exercice de la 5ème Session, et en présence des Messieurs les Chefs et Membres des délégations de (42) Parlements Membres de l’UPCI, outre la présence de 8 d’Observateurs.
 
Les participants ont examiné les développements et les défis auxquels le monde islamique se trouve confrontés, figurant à l’Ordre du jour de la Conférence. Les débats ont abouti à ce qui suit :
 
Premièrement : La Cause Palestinienne
 
Exprime ses vifs remerciements et sa profonde appréciationà S.E. le Président Mohamad Hosni Moubarak, Président de la République arabe d’Egypte des efforts déployés en vue de resserrer les rangs et la cohésion du peuple palestinien, et en appelant les frères du Fath et du Hamas à engager un dialogue au Caire pour insister sur la nécessité de l’unité nationale entre toutes les factions nationales islamiques sous l’égide de l’Organisation de Libération de la Palestine, OLP, seul Représentant légitime du peuple palestinien. Exprime tout particulièrement ses remerciements et son appréciation de la décision du Président Moubarak d’ouvrir l’accès de Rafah, permettant ainsi aux habitants de la Bande de Gaza d’accéder aux nécessités de la vie dont ils ont été privés par Israël à travers un blocus total et injuste, imposé à la Bande en sus de la poursuite des invasions, des arrestations et des assassinats à l’encontre de nos frères en Cisjordanie et la Bande de Gaza. Insiste sur le droit des Palestiniens au retour.
 
Exprime sa profonde indignation des massacres perpétrés dans la Bande de Gaza et l’ensemble des territoires palestiniens - et qui continuent de l'être - par les forces d'occupation israéliennes provoquant des dizaines de victimes innocentes. Dénonce la poursuite de l'isolement et du blocus imposés au peuple palestinien, ainsi que les mesures répressives perpétrés par Israël à savoir les assassinats, les arrestations, la destruction des domiciles, le pelletage des terrains, l'implantation de colonies et la construction du Mur de Séparation raciste et l’établissement des barrières entre les villes et les villages de la Cisjordanie et la Bande de Gaza, ce qui confirme que les mesures consistant à assiéger et à priver de nourriture le peuple palestinien représentent une opération systématique entreprise par les autorités israéliennes afin de vider les territoires palestiniens de leurs habitants ainsi que de les bannir.
 
Condamne avec force la poursuite des opérations d’excavations et de destructions entreprises par les forces d'occupation israéliennes près de la Mosquée d’Al Aqsa, et qui constituent une atteinte flagrante aux lieux Saints islamiques et à la position de la ville d'Al Qods Al Charif. Invite les Nations Unies ainsi que la Communauté internationale à assumer leurs pleines responsabilités juridiques et morales et à exercer toute sorte de pressions sur Israël pour mettre un terme à son crime odieux
 
Condamne vivement la politique expansionniste d'implantation israélienne et affirme la nécessité impérieuse de mettre un terme à tous les actes d'implantation et les mesures législatives et administratives visant à changer la position juridique de la ville d'Al Qods ainsi que sa composition démographique et ce, en violation des principes du Droit international et aux Résolutions de la légalité internationale. Demande au Conseil de Sécurité des N.U. d'agir d'urgence pour démanteler les colonies israéliennes conformément à sa Résolution (465), et d’insister sur le droit des réfugiés palestiniens au retour à leurs territoires d’où ils ont été bannis et le déploiement d’efforts pour permettre au peuple palestinien d’établir son Etat indépendant et souverain ayant Al Qods Al Charif pour capitale.
 
Demande la libération immédiate du Dr. Abdel Aziz Al Duweik, Président du Conseil Législatif Palestinien, les députés palestiniens détenus dans les prisons israéliennes et dont la détention représente une violation flagrante de toutes les chartes et tous les usages internationaux. Invite les Nations Unies et l'Union Interparlementaire de prendre des mesures fermes pour contraindre Israël à les libérer
 
Réaffirme son soutien à l'Initiative de Paix arabe qui continue d'être le règlement exemplaire du conflit arabo-israélien du fait qu'elle constitue un projet intégré susceptible d’assurer une paix juste, globale et permanente dans la région basée sur la légalité internationale et les Résolutions pertinentes des Nations Unies, Insiste sur les droits des peuples syrien, libanais et palestinien à recouvrer leur souveraineté sur l’ensemble de leur territoire national.
 
 
Deuxièmement : Parlement Européen et Etats Islamiques
 
Refuse la décision du Parlement européen sur la situation des droits de l’Homme en Egypte et dénonce cette ingérence flagrante dans les affaires intérieures de l'Egypte.
 
Rejette l’ingérence du Parlement Européen et de tout autre Parlement dans les affaires intérieures des Etats islamiques ce qui pourrait se répercuter négativement sur les relations historiques entre le monde islamique et l’Europe. Exprime sa solidarité totale avec la République arabe d’Egypte, cette solidarité comprend tout Etat islamique pouvant être exposé à l’avenir à une pareille ingérence dans ses affaires intérieures de la part du Parlement Européen.
 
Troisièmement : Irak
 
Invite les Etats Membres à renforcer les efforts déployés par le gouvernement irakien pour rétablir la sécurité et la stabilité à travers l'Irak, la réalisation de la réconciliation nationale, le recouvrement de la souveraineté de l'Irak sur tout son territoire national à travers les mesures suivantes:
 
Refuser et condamner toute ingérence dans les affaires intérieures de l'Irak, du fait que cela constitue une violation flagrante de toutes les chartes et de tous les usages internationaux.
Appuyer le gouvernement irakien qui déploie des efforts pour mettre fin à la présence des forces étrangères et l’activation du rôle naturel des Nations Unies en Irak.
Renforcer l'économie irakienne, les opérations de reconstitution de l'Irak et la préservation de ses richesses et de toutes ses ressources.
Faire avorter toutes les tentatives de division de l'Irak sur des bases communautaires et celles visant à attiser le feu de la discorde et la guerre civile entre les fils du peuple irakien, ainsi que la condamnation des actes terroristes visant la sécurité et la stabilité de l'Irak.
 
Quatrièmement : Syrie - Liban
 
Insiste sur le renforcement du droit de la Syrie à récupérer le Golan arabe syrien occupé et son retour à la mère patrie, la Syrie
 
Réaffirme le droit légitime du Liban à la résistance en vue de parachever la libération du territoire national et de recouvrer les fermes libanaises de Chaba’a. et invite le Liban, peuple et gouvernement, à unifier leurs rangs et à passer outre leurs différends et la violence afin de surmonter la crise politique, de remplir le vide présidentiel et de propager la sécurité et la stabilité sur le territoire du Liban dans un esprit de concorde et ce, à la satisfaction du peuple libanais.
 
Exprime en outre sa profonde indignation envers toute ingérence régionale ou internationale dans les affaires intérieures du Liban susceptible d’ébranler la stabilité et la sécurité du Liban et invite les Etats islamiques à assumer leurs responsabilités en vue de la reconstruction du Liban et la réparation des dégâts résultants de la guerre atroce contre le Liban. Appuie la récente initiative de la Commission ministérielle de la Ligue des Etats arabes visant à mettre fin à la crise politique au Liban de manière juste et équitable.
 
Cinquièmement : Soudan
 
Exhorte les groupes armés au Darfour, non signataires de l’Accord d’Abuja, et qui n’ont pas participé aux dernières réunions de Syrte (Libye), à rejoindre le processus de paix et de signer l’Accord, en vue de mettre un terme à l’effusion de sang soudanais et de propager la sécurité et la stabilité.
 
Apprécie l’adoption par le gouvernement soudanais de la politique du dialogue et des négociations avec les groupes armés et soutient ses efforts inlassables déployés en vue de l’instauration de la paix et de la réconciliation nationales.
 
Demande aux Etats islamiques d’accroître leurs assistances au développement financier et technique en vue de remédier aux racines du problème.
 
Insiste sur l’affrontement à la traite des esclaves et au trafic des enfants et condamne de même l’implication de l’organisation française, « l’Arche de Zoé », dans l’enlèvement et la vente d’enfants soudanais et tchadiens ; et dénonce la violation des droits de l’Homme et les droits de l’enfant perpétrées sous le couvert de l’action bénévole et humanitaire violant ainsi les droits de l’enfant et les droits de l’Homme et de l’enfant. Nous demandons d’encourager les organisations bénévoles islamiques à devenir le substitut convenable dans ce domaine.
 
Rejette toutes sanctions contre le Soudan et toute ingérence dans ses affaires intérieures, quelles que soient les prétextes, en vue du respect de sa souveraineté nationale, l’intégrité de ses territoires et la non ingérence dans ses affaires intérieures.
 
Renforce et soutient le retour des réfugiés et des déplacés du Soudan et de l’Afrique Centrale.
 
 
Sixièmement : Somalie
 
 
Exprime sa préoccupation vis-à-vis de la détérioration de la situation sécuritaire et la persistance du conflit armé entre les différentes factions somaliennes, ce qui constitue une menace à l’unité de la Somalie et sa sécurité régionale, et demande le retrait immédiat des forces étrangères et Invite toutes les factions à entreprendre un dialogue sérieux et fructueux pour réaliser une réconciliation nationale globale, redonnant sécurité et stabilité à toute la Somalie, ceci étant considéré comme un pas essentiel pour l’instauration de la paix dans toutes les parties de la Corne de l’Afrique.
 
Exprime ses craintes quant à la détérioration de la situation sécuritaire et humanitaire et la poursuite du conflit opposant le gouvernement légitime et l’opposition à la Somalie, ce qui menace l’unité et la sécurité de cet Etat et Demande aux forces étrangères de se retirer immédiatement, une fois achevé la mise en place des forces de l’Union africaine (AMISON) conformément à une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU.
 
Apporte une assistance matérielle et morale au peuple somalien dans les domaines de l’infrastructure et de la construction tout en soulignant l’importance d’enseigner et de propager les valeurs et les idées islamiques modérées en Somalie.
 
 
Septièmement : Proche Orient
 
 
Confirme le droit de tous les Etats islamiques, y compris l’Iran, à l’usage à des fins pacifiques de l’énergie nucléaire, conformément au Traité de Non-Prolifération des armes nucléaires et dans le cadre du contrôle efficace de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (IAEA). Dénonce l’escalade des pressions et menaces à l’encontre de l’Iran pour le priver de son droit légitime à avoir accès à la technologie nucléaire et à son usage à des fins pacifiques, fermant les yeux sur la possession par Israël d’armes nucléaires, sa non adhésion au Traité de Non-Prolifération et son refus de soumettre ses installations nucléaires au contrôle de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique.
 
Demande de recourir aux voies de la diplomatie et des négociations à l’égard de la crise découlant du programme nucléaire iranien et souligne que les institutions multilatérales créées sous l’égide des Nations Unies constituent les seuls organes légaux autorisés à enquêter et à affirmer le respect des accords pertinents.
 
 
Huitièmement : Chypre
 
Appelle les Etats Membres à renforcer leur solidarité effective avec l’Etat Chypriote Turc et maintenir des relations étroites avec lui et ce, en vue de l’aider à surmonter l’isolement inhumain qui lui a été imposé et de consolider et renforcer les relations avec lui et ce, dans tous les domaines. Insiste une fois de plus sur les précédentes Résolutions de l’OCI relatives au problème chypriote, ainsi que celles de l’UPCI.
 
 
Neuvièmement : Azerbaïdjan
 
Demande la stricte mise en œuvre des Résolutions N° 822, 853, 874 et 884, du Conseil de Sécurité de l’ONU ainsi que le retrait total, inconditionnel et immédiat des forces arméniennes de tous les territoires azéris occupés et exhorte énergiquement l’Arménie à respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République d’Azerbaïdjan.
 
Condamne l’agression sauvage contre les mosquées et les lieux saints islamiques provoquant de graves dégâts au patrimoine islamique et à l’héritage archéologique et culturel dans les territoires azéris.
 
Réaffirme encore une fois, sa solidarité et son appui total aux efforts déployés par le gouvernement et le peuple d’Azerbaïdjan destinés à défendre leur pays.
 
Dixièmement : Terrorisme
 
Condamne le phénomène du terrorisme et dénonce toutes les tentatives visant son financement et son soutien.
 
Confirme la nécessité de faire la distinction entre le terrorisme sous toutes ses formes et le droit des Etats et des peuples à la légitime défense armée, et la résistance à l’occupation et à la colonisation en vue de libérer leurs pays et de restaurer leurs droits légitimes à l’autodétermination en vertu de la Charte de l’ONU et toutes les Chartes, et les Accords et Conventions internationaux, en tant que droit authentique des peuples sous occupation, et confirme à nouveau la gravité d’associer l’Islam à la violence, au terrorisme et au fanatisme.et rejette catégoriquement telles associations. Appelle pour organiser une conférence internationale dans le but de définir le concept du terrorisme et de créer un code de conduite entre les Etats et Appelle également pour l’établissement d’un centre international pour lutter contre le terrorisme.
 
Condamne l’assassinat de l’ancienne Premier Ministre et leader du parti du Peuple pakistanais, Benazir Bhutto qui a trouvé la mort dans un attentat kamikaze contre son cortège dans la ville de Rawalpindi et invite le peuple pakistanais à préserver la sécurité et la stabilité de son pays, à combattre le terrorisme, sous toutes ses formes et à poursuivre sa marche vers la démocratie.
 
Onzièmement : Dialogue des civilisations
 
Insiste sur les droits des minorités musulmanes dans les différents pays, notamment les pays européens, à vivre en paix sans persécution, vu que la tolérance entre ceux qui appartiennent à des religions et confessions différentes constitue une soupape de sûreté pour toutes les sociétés et refuse les tests ADN sur certains immigrés musulmans, ce qui constitue une violation de leurs droits humains.
 
Réaffirme que le dialogue entre les religions n’est pas une invention humaine, mais un ordre divin, et une loi sacrée. En effet, les trois religions divines, l’Islam, le Christianisme et le Judaïsme ordonnent à leurs fidèles de prôner le bien, de dire la vérité et d’agir avec raison et sagesse, vu que le dialogue représente le seul moyen favorable à la coexistence dans une atmosphère d’amour, de sécurité et de paix.
 
Rappelle que les points de départ du dialogue sur la vision islamique est le respect mutuel, l’équité, la justice, la réprobation du fanatisme, la violence et la haine, vu que la vision islamique suppose la présence de facteurs communs qui constituent un cadre général et une base solide pour le dialogue.
 
Indique que le système culturel et des valeurs arabes et islamiques invite à la coexistence et à l’amour entre les êtres humains, partant du respect mutuel et total de la pluralité et de la différenciation en tant que sunna divine d’Allah pour ses créatures. Affirme que la Communauté internationale doit reposer sur la pluralité culturelle, religieuse et intellectuelle, et que cette pluralité n’anéantit pas l’unité de la Communauté internationale mais la renforce.
 
Demande à l’ONU la promulgation rapide d’une résolution internationale et l’élaboration de législations incriminant la diffamation des trois religions célestes, et des lieux saints et ce, pour garantir l’équilibre entre la liberté d’opinion et d’expression, la sainteté des religions et des croyances d’autrui ainsi que l’abstention de toute discrimination contre des minorités ou des catégories spécifiques.
 
Invite à la propagation de la culture de la modération, de la tolérance, du dialogue et de l’ouverture, refuse toutes les formes de terrorisme et d’extrémisme et met en garde contre l’utilisation du Pluralisme, de Doctrinalisme, et de Sectarisme au service d’objectifs politiques visant au démembrement de l’Oumma islamique et à la division de ses Etats et ses peuples.
 
Douzièmement : Aspects économiques et culturels
 
Invite les gouvernements islamiques à accroître leur assistance financière et matérielle accordée d’urgence aux Etats africains, notamment ceux sub-sahariens en vue de lutter contre la désertification, la sécheresse, la famine et d’examiner l’annulation ou l’allègement de leurs dettes.
 
Invite les Etats Membres à appuyer et activer l’œuvre économique islamique conjointe, l’accès à la technologie de pointe et à s’intéresser à la recherche scientifique en tant que nécessité déterminante du développement.
 
Souligne le rôle pivotal des Parlements islamiques dans la formulation des politiques et législations économiques et sociales ainsi que leur rôle politique dans la cristallisation des visions respectives des Etats en dépit des développements et défis de la mondialisation.
Exprime sa solidarité avec les Parlements des Etats islamiques membres de la Convention ACP/UE, qui œuvrent pour l’instauration d’un partenariat juste et équilibré, ainsi que pour l’ouverture d’un dialogue franc et sincère entre Pays partenaires. Soutient la proposition visant à rechercher des partenariats économiques dictée par une croissance et de développement gagnant – gagnant d’un point de vue strictement commercial.
 
Préconise à la propagation de la culture de la modération, de la tolérance, du dialogue et de l’ouverture et la nécessité de combattre le phénomène de l’islamophobie qui a gagné récemment une plus grande ampleur, refuse toute forme de terrorisme et d’extrémisme, avertit contre les tentatives d’asservir le pluralisme, le Doctrinalisme et le Sectarisme à des fins politiques visant à démembrer la Oumma islamique et la division de ces Etats et de ses peuples.
 
Affirme la nécessité de promouvoir l’éducation, la recherche scientifique et leurs programmes dans le monde islamique, de façon à approfondir l’identification islamique commune tout en satisfaisant les exigences du développement, de modernisation et de développement durable et ancrant les valeurs du dialogue, de la créativité et de l’innovation, et en implantant les bases des principes de consultation et de la démocratie, des droits de l’Homme et de la participation positive efficace de la femme dans tous les domaines de la vie.

 
----------------------------------------------------------------------------------------------------------
Note :
 
La délégation iranienne a émis des réserves à l’égard de toute expression utilisée dans cette Conférence et qui pourrait laisser entendre une reconnaissance explicite ou implicite de l’entité sioniste en Palestine.
 
La délégation parlementaire de l’Assemblée du Peuple de la République arabe d’Egypte a exprimé ses réserves quant à l’appellation de « Etat Chypriote Turc » son « Peuple Musulman de Turc-Chypriote » qui jouit du statut d’Observateur auprès de l’UPCI se basant sur le fait que l’octroi de cette appellation ne saurait se faire qu’en vertu des procédures en vigueur telles que définies par la Charte de l’ONU. L’Egypte a exprimé son soutien au peuple turc-chypriote et a confirmé son souhait déterminé de trouver une solution à la question chypriote.

Dernières Nouvelles