LES RESOLUTIONS ADOPTEES PAR LA 5ème SESSION DE LA CONFERENCE de UPCI

LE CAIRE- REPUBLIQUE ARABE D’EGYPTE 21-22 Muharram 1429 Hégire Les 30 et 31 Janvier 2008
LES RESOLUTIONS ADOPTEES PAR LA 5ème SESSION DE LA CONFERENCE DE L’UNION
PARLEMENTAIRE DES ETATS MEMBRES DE L’OCI (UPCI)

LE CAIRE- REPUBLIQUE ARABE D’EGYPTE 21-22 Muharram 1429
Hégire
Les 30 et 31 Janvier 2008
 
 
 

RESOLUTIONS POLITIQUES
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

RESOLUTIONS SUR LE CHANGEMENT CLIMATIQUE
 
 
 
 
 

RESOLUTIONS CULTURELLES
 
 
 

RESOLUTIONS ORGANISATIONNELLES
 
 
 
 

 

CONF/5-2008/RES.1
 
RESOLUTION N° 1/5-CONF
SUR
L'UNITE NATIONALE PALESTINIENNE
 
La 5ème Session de la Conférence de l'Union Parlementaire des Etats Membres de l'OCI (UPCI), tenue au Caire, République Arabe d'Egypte, les 22-23 Muharram 1429 H, correspondant aux 30-31 janvier 2008,
1- Rappelant les résolutions adoptées par l'Assemblée Générale des Nations Unies et le Conseil de Sécurité des Nations Unies, en particulier les résolutions 242 (1967); 252 (1968); 338 (1973); 425 (1978); 465 (1980); 476 (1980); 478 (1980); 681 (1990); 1073 (1996) ; 1397 (2002); 1435 (2002); et 1515 (2003) et la résolution 194 de l'Assemblée Générale des Nations Unies sur les réfugiés, de même que la résolution ES-10-10 adoptée par la 10ème Session Extraordinaire d'urgence de l'Assemblée Générale en 2002 sur les pratiques illégales israéliennes en Jérusalem de l'Est occupée et les autres territoires palestiniens occupés, de même que la résolution de l'Assemblée Générale des NU ES-10/L15 sur le mur apartheid qu'Israël construit sur la terre palestinienne;
2- Rappelant également les résolutions adoptées par la 9ème Session du Conseil de l'UPCI, notamment la résolution sur la cause de Palestine (2007), la Déclaration d'Istanbul adoptée par la 4ème session de la Conférence de l'UPCI particulièrement sur le gouvernement de la Palestine sous l'administration du Hamas (2006), les résolutions adoptées par la 4ème session de la Conférence de l'UPCI, en particulier la résolution sur la Palestine (2006);
3- Prenant en ligne de compte l’Accord de Makkah
4- Reconnaissant le fait que le conflit politique entre deux factions en Palestine, à savoir Hamas et Fatah n'a pas été résolu à ce jour et ce, au détriment du peuple de Palestine.
5- Se référant aux résolutions pertinentes adoptées par la Conférence Islamique des Ministres des Affaires étrangères (CIMA) sur la cause de Palestine, la cité de Al-Qods Al-Sharif, et le conflit arabo-palestinien, de même qu'aux résolutions du Comité Exécutif de l'OCI à sa réunion extraordinaire élargie du 18 novembre sur le massacre de Beit Hanoun et du 22 février 2007 sur les agressions israéliennes sur la Mosquée Al-Aqsa;
6- Se félicitant de la résistance du peuple palestinien face à l'agression israélienne et au blocus injuste qui lui est imposé en particulier à la Bande de Gaza, et réitérant son appui à la juste lutte du peuple palestinien qui se bat pour récupérer ses droits nationaux inaliénables et légitimes y compris leur droit à l’autodétermination, l’établissement d’un Etat indépendant, avec Al Qods Al Sharif pour capitale;
7- Reconnaissant que l’extrême importance de cette question et la forte sensibilité pour tous les Musulmans dans toutes les parties du monde et que le règlement du conflit entre Fatah et Hamas représente la priorité primordiale et ce, dans l’intérêt de la lutte de la Palestine pour l’indépendance ;
8- Mettant en relief la position deux poids deux mesures des pays occidentaux vis-à-vis de la question du terrorisme, à savoir la caractérisation de la résistance légitime des palestiniens contre l'occupation comme un acte de terrorisme tout en justifiant les formes de violence contre le peuple palestinien;
9- Affirmant les principes et les objectifs du Statut de l'UPCI;
La Conférence :
1) Invite les Parlements de l'UPCI à s'assurer que leurs gouvernements respectifs prendront des mesures immédiates en vue de régler le conflit politique entre Hamas et Fatah de sorte à créer un front uni contre l'occupation illégale d'Israël sur le territoire palestinien;
2) Réaffirme son soutien pour l'établissement du gouvernement de l’Unité nationale palestinienne impliquant Fatah et Hamas.
3) Encourage les deux parties Hamas et Fatah à réaliser la position unifiée de tous les éléments en Palestine qui contribueront à la réalisation d'un Etat palestinien indépendant et une paix durable dans la région;
4) Encourage également Hamas et Fatah à promouvoir le dialogue et les négociations basées sur les principes démocratiques afin d'éviter les conflits fratricides futurs entre les Palestiniens;
5) Exhorte les grandes puissances à éviter l'intervention et la prise de partie dans les conflits entre Hamas et Fatah comprenant, mais sans s'y limiter, l'embargo financier sur une quelconque faction du peuple palestinien;
6) Demande la convocation de la conférence internationale islamique pour la paix en vue de trouver un règlement juste et global au conflit de Fatah et de Hamas à tous les niveaux, tout en déployant les efforts destinés à assurer la récupération des droits nationaux inaliénables du peuple palestinien y compris leur droit à établir leur propre Etat indépendant;
7) Exige la levée immédiate du blocus injuste imposé par Israël sur la population palestinienne de Gaza et exhorte les pays arabes voisins à alléger les souffrances de la population de Gaza entre autres choses en ouvrant leurs frontières et offrant l'assistance financière et matérielle;
8) Invite les pays membres UPCI/OCI à demander aux Nations Unies de presser Israël en vue de mettre fin au blocus;
9) Condamne énergiquement la politique colonialiste et expansionniste d'Israël représentée par les implantations illégales sur le territoire palestinien;
10) Fait appel aux parlements des Etats islamiques pour mobiliser tous leurs moyens, utilisant toutes les occasions disponibles, y compris la 118ème session de l'Union parlementaire à Cape Town, pour attirer l'attention du monde sur le règlement du conflit Palestine-Israël et l'établissement de l'Etat palestinien sans exclure Hamas.

 
CONF/5-2008/RES.2
 
RESOLUTION N° 2/5-CONF
SUR LES QUESTIONS D’AL-QODS AL SHARIF,
DE LA PALESTINE ET DES TERRITOIRES OCCUPES
 
 
La 5ème Session de la Conférence de l'Union Parlementaire des Etats Membres de l'OCI (UPCI), tenue au Caire, République Arabe d'Egypte, les 22-23 Muharram 1429 H, correspondant aux 30-31 janvier 2008,
 
1- Condamne la politique de judaïsation d’Al Qods El Sharif et demande aux pays islamiques de faire face aux plans israéliens à ce sujet.
 
2- Condamne la persistance de l’occupation par Israël de parties du Liban (les fermes de Chabaa et les monts de Kafr Shouba), outre le Golan Syrien et renforcer la lutte menée par le Liban et la Syrie en vue de la libération de leurs territoires occupés.
 
3- Réaffirme les droits nationaux inaliénables du peuple palestinien, y compris son droit au retour dans son pays.
 
4- Dénonce les massacres israéliens à l’encontre du peuple palestinien, le blocus criminel imposé à Gaza et demande la levée immédiate du siège imposé au peuple palestinien.
 
5- Salue l’Egypte, peuple et gouvernement, pour la position prise en vue de rompre le blocus et renforcer le peuple palestinien.

CONF/5-2008/RES.3
 
RESOLUTION N° 3/5-CONF
SUR l’Irak
 
La 5ème Session de la Conférence de l'Union Parlementaire des Etats Membres de l'OCI (UPCI), tenue au Caire, République Arabe d'Egypte, les 22-23 Muharram 1429 H, correspondant aux 30-31 janvier 2008,
 
· Exprimant son inquiétude accrue quant aux dangers qu’encoure le processus politique en Irak et qui constituent un obstacle à sa stabilité, contribue au prolongement de la durée de l’occupation de ses territoires et retarde son accès à l’indépendance totale. L’UPCI souligne aussi son inquiétude qui va de pair avec les objectifs que l’UPCI se propose de réaliser dont la discussion des question économiques, culturelles, sociales et politiques d’intérêt, l’affrontement des graves défis auxquels elles se heurtent, l’adoption des recommandations et résolutions adéquates à ces questions, le renforcement de la coordination entre les peuples en vue de respecter et de défendre les droits de l’Homme et les principes humanitaires, outre la restauration de la paix fondée sur la justice.
 
· Dénonçant les actes terroristes visant les innocents, leurs âmes et leurs biens et qui cause leur déplacement de leurs foyers et de leurs patries.
 
Décide :
 
D’inviter les Etats Membres de l’UPCI à renforcer les efforts déployés par le gouvernement irakien pour restaurer la sécurité et la stabilité à travers l’Irak, parvenir à une réconciliation et à une entente nationale, renforcer l’économie nationale, récupérer sa pleine souveraineté, prête assistance aux opérations de reconstruction, ainsi que déployer des efforts inlassables pour l’aider à retrouver sa place et à assumer son rôle escompté au sein des mondes arabe, islamique et international et ce, par le biais d’exhorter leur gouvernements respectifs à prendre les mesures suivantes :
 
1. Prendre toutes les mesures nécessaires pour ouvrir ou rouvrir leurs ambassades ou leurs représentations diplomatiques en Irak.
2. Annuler les dettes ou indemnités que leur doit le gouvernement irakien suite à des agressions ou pratiques négatives de la part de l’ancien régime.
3. Aider l’Irak à récupérer ses fonds et ses biens volés ou expédiés hors du pays.
4. Investir leurs fonds dans des projets en Irak et profiter des nouvelles pratiques économiques et lois de l’investissement en Irak et faire participer efficacement leurs entreprises nationales et privées dans le processus de reconstruction de l’Irak.
5. Livrer au gouvernement irakien les criminels se trouvant sur leurs territoires, et demandés par la justice irakienne pour avoir commis, contribué, participé ou soutenu, de n’importe quelque manière fût-il, les opérations terroristes perpétrées contre les innocents.
6. Exhorte les Etats Membres d’interdire tout discours religieux et médiatique extrémiste incitant à la pratique de la violence et la terreur en Irak sous tout thème ou par tout moyen, notamment les chaines spatiales appartenant à ces Etats ou diffusant à partir de leurs territoires.
 


CONF/5-2008/RES.4
 
RESOLUTION N°4/5-CONF
SUR
LA SECURITE ET LA STABILITE DE LA REGION SOUDANAISE
DU DARFOUR
 
 
La 5ème Session de la Conférence de l'Union Parlementaire des Etats Membres de l'OCI (UPCI), tenue au Caire, République Arabe d'Egypte, les 22-23 Muharram 1429 H, correspondant aux 30-31 janvier 2008,
 
- Se référant à l’Accord d’Abuja signé entre le Gouvernement frère du Soudan en 2007 et les groupes dissidents dans la région du Darfour, et comme fruit de l’intermédiaire du gouvernement nigérian et de l’Union Africaine, ainsi que du résultat de la participation de l’ONU, de l’Union Européenne, des Etats-Unis d’Amérique et en vertu duquel il a été décidé de mettre un terme aux problèmes politiques, économiques, sécuritaires de la région et d’y instaurer le cessez-le-feu ;
 
- Prenant note avec espoir et confiance du succès enregistré dans la mise en œuvre de l’Accord et dans le respect de ses clauses par les signataires ;
 
- Prenant également note des décisions pertinentes de l’UPCI sur la question du Darfour adoptée dans l’ensemble de ses précédentes réunions ainsi que mentionné dans le libellé du communiqué du Comité Exécutif issu de sa 17ème Réunion tenue à Khartoum, les 4-5 septembre 2007 ;
 
- Suivant avec une grande inquiétude les tentatives de poursuivre le combat, d’ébranler l’Accord d’Abuja et de faire avorter le rôle de l’Union Africaine dans le renforcement du cessez-le-feu,
 
Décide de :
 
Confirmer à nouveau son appui à l’unité du sol soudanais et à la sécurité et la stabilité du Soudan frère,
 
Soutenir les efforts déployés par le gouvernement soudanais en vue de la propagation de la sécurité et de la stabilité dans la région de Darfour,
 
Apprécier l’étroite coopération en ce domaine du gouvernement soudanais avec l’Union Africaine et les Pays frères et son droit de refuser toute ingérence internationale, non approuvée par lui, dans ses affaires sécuritaires intérieures,
 
Inviter toutes les parties à respecter la souveraineté des Etats indépendants, à mettre un terme aux interventions négatives dans les affaires intérieures du Soudan et à ébranler sa sécurité et sa stabilité,
 
Rejeter toutes les formes de blocus et de sanctions injustes qui visent au chantage des Etats indépendants et à compromettre leur libre volonté et réclame la levée de ces sanctions.

 
 
CONF/5-2008/RES.5
 
RESOLUTION N°5/5-CONF
AU SUJET DE LA RECENTE RESOLUTION DU PARLEMENT EUROPEEN
 
La 5ème Session de la Conférence de l'Union Parlementaire des Etats Membres de l'OCI (UPCI), tenue au Caire, République Arabe d'Egypte, les 22-23 Muharram 1429 H, correspondant aux 30-31 janvier 2008,
 
· Confirmant les relations historiques avec l'Europe, et le souci de la coopération avec l'Union Européenne dans l’ensemble des domaines politique, économique et social tout en préservant l'identité propre à chaque partie.
 
· Affirmant que la coopération et l’alliance des civilisations représentent l'alternative naturelle à leur affrontement et à leur conflit, affrontement qui met en péril la paix et la sécurité dans le monde
 
· Ayant pris note de la décision du Parlement européen sur ce qu'il a appelé les droits de l'homme en République Arabe d'Egypte.
 
Confirme ce qui suit:
 
1. Refus de la décision du Parlement Européen du fait qu’elle représente une ingérence flagrante dans les affaires intérieures de l’Egypte qu’elle comporte également des informations erronées et d’autres imprécises, des conclusions basées sur une méthode non objective ne servant pas les efforts visant le renforcement du processus des droits de l’Homme dans les autres pays et ne reflète point l’importance du dialogue constructif entre toutes les parties concernées qui demeure le seul moyen de communication entre les Etats et les entités de même qu’il est aussi à la base des relations égypto-européennes.
 
2. Refus également de toutes les tentatives visant à politiser les problèmes des droits de l’Homme ou de les examiner suivant des doubles critères ou de s’en servir pour faire pression sur les Etats, pour imposer des concepts, des conduites et des idéologies qui font fi de l’identité civilisationnelle, culturelle et religieuse de ces Etats.
 
3. Demande le Parlement Européen d’examiner plusieurs questions intéressant les sociétés des Pays en développement au sein de l’Europe à l’exemple des phénomènes de l’intégrisme ethnique et national, la xénophobie et l’islamophobie.
 
4. Demande au Parlement européen d’examiner l’épreuve par laquelle passe le peuple palestinien et les droits palestiniens violés par Israël, pays occupant notamment au secteur de Gaza qui souffre des méfaits de l’attaque militaire de vaste envergure contre les civils provoquant de nombreux morts et blessés, outre le blocus injuste et injustifié visant à priver de nourriture le peuple palestinien à Gaza ce qui constitue une violation flagrante et grave de toutes les Chartes des droits de l’homme et les conventions de Genève sur la protection des civils en temps de guerre.

 
CONF/5-2008/RES.6
 
RESOLUTION No.6/5-CONF
SUR
L’APPUI A L’INDEPENDANCE DU KOSOVO
 
 
La 5ème Session de la Conférence de l'Union Parlementaire des Etats Membres de l'OCI (UPCI), tenue au Caire, République Arabe d'Egypte, les 22-23 Muharram 1429 H, correspondant aux 30-31 janvier 2008,
 
Invite tous les Etats du monde et en particulier les Etats islamiques, à accorder leur appui à l’indépendance du Kosovo et la reconnaissance internationale de cet Etat, ainsi que l’établissement des relations diplomatiques avec ce pays en vertu du droit des peuples à l’autodétermination.
 

 
CONF/5-2008/RES.7
 
RESOLUTION N° 7/5-CONF
SUR
LES DROITS EGAUX ET INALIENABLES DE TOUTES LES NATIONS A AVOIR LIBRE ACCES AUX TECHNOLOGIES MODERNES ET A LEURS USAGES A DES FINS PACIFIQUES
 
La 5ème Session de la Conférence de l'Union Parlementaire des Etats Membres de l'OCI (UPCI), tenue au Caire, République Arabe d'Egypte, les 22-23 Muharram 1429 H, correspondant aux 30-31 janvier 2008,
 
Réaffirmant les dispositions du Statut de l’UPCI qui met l’accent sur la nécessité de promouvoir les consultations mutuelles entre les Parlements Membres en vue de relever les défis et faire face aux tentatives de domination sur les plans culturel, politique et économique ;
 
Confirmant les dispositions de la Charte des Nations Unies stipulant, inter alia, le respect des droits égaux de toutes les nations y compris leur droit à un niveau de vie élevé et à un développement économique sans discrimination ;
 
Rappelant le plan d’action décennal de l’OCI qui encourage les institutions de recherche nationales publiques et privées à investir dans le domaine de renforcement des capacités technologiques sophistiquées telle que l’acquisition de la technologie nucléaire à des fins pacifiques ;
 
Prenant en considération la décision de la 3ème session extraordinaire du Sommet de la Conférence islamique de se lancer effectivement sur la voie du développement scientifique et technologique, en particulier sur la voie d’autosuffisance en technologie nucléaire à des fins pacifiques dans le cadre de l’Agence internationale de l’Energie atomique et ce, en vue de promouvoir et renforcer le développement durable dans les Etats Membres de l’OCI ;
 
Rappelant toutes les résolutions pertinentes de l’OCI et de l’UPCI y compris les résolutions N°CONF/4-2006/Res3 et CNCL/9-2007/Res8, adoptées respectivement par les 4ème et 9ème sessions de la Conférence et du Conseil ;
 
Consciente du rôle indéniable et de la contribution du savoir-faire et des technologies modernes à aider toutes les nations à réaliser leur prospérité et leur développement ;
 
Consciente du fait que les ressources d’énergie sont limitées et du besoin de technologies modernes dans la recherche de nouveaux voies et moyens, y compris l’usage de l’énergie nucléaire et ce, pour compenser tout éventuel manque d’énergie à l’avenir ;
 
Tenant Comptedu fait que le Droit international reconnaît le droit de toutes les nations, y compris en particulier les pays en développement, à avoir libre accès à l’usage de technologies à des fins pacifiques dans tous les domaines pertinents ;
 
Réaffirmant les droits inaliénables de tous les Etats, sans discrimination, à développer les technologies modernes, en particulier l’énergie nucléaire à des fins pacifiques et conformément à leurs obligations légales respectives ;
 
 
Exprimant sa préoccupation des tentatives visant à limiter l’usage des technologies modernes y compris, inter alia, l’usage de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques ;
 
Réaffirmant le fait que rien dans le Traité de Non-prolifération (NPT) ou le Statut de l’Agence internationale de l’Energie atomique (IAEA) ne pourrait être interprété de manière à affecter le droit inaliénable de toutes les parties à développer et utiliser l’énergie nucléaire à des fins pacifiques ;
 
La Conférence :
 
1. Réaffirme le droit égal et inaliénable de toutes les nations à avoir libre accès à l’usage des technologies modernes à des fins pacifiques.
 
2. Reconnait le rôle important des technologies modernes, en particulier dans le domaine de l’énergie nucléaire ainsi que dans le développement économique des nations.
 
3. Souligne le besoin de garantir le respect total des droits égaux et inaliénables de toutes les nations à explorer et profiter des technologies modernes, y compris l’énergie nucléaire, à des fins pacifiques.
 
4. Encourage tous les parlements à coopérer pour rendre le monde plus juste, sans discrimination ni politique de deux poids, deux mesures ainsi que pour garantir le libre accès aux technologies modernes et à leur usage à des fins pacifiques.
 
5. Reconnait que toute tentative visant à limiter l’usage pacifique de l’énergie nucléaire pourrait affecter le développement durable des pays en développement et constitue en même temps une infraction au Droit international.
 
6. Exprime sa préoccupation du fait que certains cercles provoquent des obstacles pour que les pays en développement n’aient pas libre accès aux technologies modernes.
 
7. Rejette toute sorte de discrimination ou de politique de deux poids, deux mesures dans le domaine de l’usage pacifique des technologies modernes, y compris l’énergie nucléaire.
 
8. Décide de maintenir ce point à l’ordre du jour des sessions du Conseil et de la Conférence de l’UPCI.
 

 
CONF/5-2008/RES.8
RESOLUTION N° 8/5-CONF
SUR
LE RENFORCEMENT DE L’UNITE ISLAMIQUE
 
 
La 5ème Session de la Conférence de l'Union Parlementaire des Etats Membres de l'OCI (UPCI), tenue au Caire, République Arabe d'Egypte, les 22-23 Muharram 1429 H, correspondant aux 30-31 janvier 2008,
 
Guidée par le Saint Coran qui dit : « Cette Communauté qui est la vôtre est une Communauté unique. Je suis votre Seigneur ! Adorez-moi. » ;
 
Orienté également par le Saint Coran qui recommande aux musulmans de l’unir dans le verset : »Attachez-vous tous, fortement, au pacte d’Allah ; ne vous divisez pas…… » ;
 
Guidée aussi par le Saint Coran qui dit : » Les croyants sont frères . Etablissez donc la paix entre vos frères. Craignez Allah ! Peut-être vous fera-t-on miséricorde » ;
 
Orientée également par le Verset du Saint Coran qui dit :- « Mohammad est le Prophète d’Allah. Ses Compagnons sont durs envers les mécréants, miséricordieux entre eux. » ;
 
S’inspirant du Hadith du Prophète Mohammad (psl) « Les Croyants, miséricordieux entre eux, se ressemblent au Corps de l’Homme ; Si un membre tombe malade, tout le Corps souffre de la maladie. » ;
 
S’inspirant des principes islamiques nobles qui incitent au rejet de la violence et appellent au dialogue amical ;
 
Réaffirmant les dispositions du statut de l’UPCI qui souligne l’importance, pour les musulmans, de Serrer leurs rangs et Consolider leur unité ;
 
Rappelant le plan d’action décennal qui met l’accent sur le besoin de renforcer le dialogue entre les écoles islamiques de pensée, affirme la foi véridique de leurs adeptes l’inadmissibilité de les accuser d’hérésie et l’inviolabilité de leur sang, honneur et propriété tant qu’ils croient en Allah, le Tout-Puissant, au Prophète (psl) et aux piliers de la foi islamique ainsi qu’aux piliers de l’Islam et en outre ne dénient aucun principe de la religion ;
 
Tenant compte de la Déclaration de la Conférence Islamique à Amman qui dit que : « Tout adhérent à l’une des quatre Ecoles de pensée chiites de la jurisprudence islamique (Hanafi, Maliki, Shafi’i, et Hanbali), ou des deux Ecoles de pensée chiites de la jurisprudence islamique (Jafari et Zaydi) ou de l’Ecole de pensée : (Ibadi) de la jurisprudence islamique ou de l’Ecole de pensée (Zahiri) de la jurisprudence islamique, est Musulman, et il n’est ni possible ni permis de le considérer comme renégat et de plus son sang, son honneur et ses biens son inviolables » ;
 
Rappelant la Déclaration des Ulémas irakiens à Makkah Al-Mukassamah qui dit : « Tout musulman, (homme ou femme,) qu’il soit Chiite ou Sunnite ne doit être exposé ni au meurtre, ni à l’intimidation, ni au terrorisme ni à l’agression contre ses biens, ni incitation ni déplacement ou déportation ou enlèvement forcés » ;
 
 
Prenant note du document de la Conférence sur le dialogue entre les Ecoles de pensée islamiques tenue à Doha, qui appelle « Les adhérents à toutes les Ecoles islamiques à respecter tous les autres croyances et symboles sacrés » ;
 
Consciente de toutes les déclarations et résolutions pertinentes adoptées par le Sommet islamique et par la Conférence islamique des Ministres des Affaires Etrangères ;
 
Alertée par le fait que les semences de la dissension ont été semées entre les Musulmans par les ennemis de l’Islam à travers certains plans, stratégies et politiques ;
 
Exprimant sa profonde préoccupation du fait que, selon un nombre d’études, certaines puissances visent à exploiter les dissensions entre Sunites et Chiites, Arabes et Non-Arabes pour réaliser leurs objectifs dans le monde islamique ;
 
Consciente du préjudice irréparable que pourrait causes n’importe quel conflit entre les adeptes des Ecoles de pensée islamiques, y compris la violence entre sectes, sur la solidarité et l’unité de toute la Ommah islamique ;
 
La Conférence :
 
1- Affirme le besoin d’éliminer toutes les causes de préjudice, de haine, de provocation et d’incitation ainsi que la violence de sectes entre les adeptes de différentes Ecoles de pensée islamique.
 
2- Reconnait la grande importance de la promotion de la fraternité et de l’unité islamiques, comme une obligation religieuse sacrée, dans la réalisation des intérêts communs de la Oumma islamique.
 
3- Insiste sur l’engagement des Parlements Membres à promouvoir la tolérance et la compréhension entre les musulmans et à renforcer l’unité et la fraternité islamiques.
 
4- Affirme les dispositions de tous les Communiqués, Déclarations et Documents adoptés par un bon nombre d’Ulémas musulmans distingués et appelle à observer leurs dispositions.
 
5- Reconnait le rôle primordial des parlements Membres dans le renforcement de la Compréhension mutuelle, de la tolérance et du respect entre les adeptes des Ecoles de pensée islamiques et par conséquent, contribuer à la consolidation des liens de fraternité entre les musulmans.
 
6- Prend acte du rôle des institutions religieuses dans la promotion de la réconciliation entre les Ecoles de pensée islamiques ainsi que dans le renforcement de l’Unité islamique.
 
7- Met l’accent sur le besoin de tout les musulmans d’être conscients et vigilants et de bien comprendre que tout conflit entre les adeptes des différentes Ecoles de pensée islamique pourrait porter atteinte à toute la Oumma islamique et menacer sa solidarité, sa fraternité et son unité.
 
8- Appelle tous les musulmans à arrêter toute forme de provocation entre tendances, sectes ou ethnies et à être vigilants quant aux tentatives de semer la dissension entre eux.
 
 
9- Condamne la violence sectaire entre les adeptes des Ecoles de pensée islamiques de par le monde et dénonce avec force tous les crimes perpétrés sur la base d’identité ou d’appartenance sectaire.
 
10- Exhorte tous les ulémas musulmans et les institutions religieuses ainsi que les médias dans le monde islamique à appeler tous les adeptes des Ecoles islamiques à mettre de côté le désaccord et à unifier leurs mots et leurs positions ainsi qu’à renforcer entre eux les liens de fraternité tout en refusant toute ingérence étrangère entre eux.
 
11- Appelle tous les parlements Membres à se rendre compte de la grande importance de la Question et à prendre les mesures appropriées pour la promotion et le renforcement de l’Unité islamique.
 
12- Decide de maintenir ce point à l’ordre du jour du Conseil et de la Conférence de l’UPCI.
 

 
 
CONF/5-2008/RES.9
RESOLUTION N°9/5-CONF
SUR
LA SITUATION A CHYPRE
 
La 5ème Session de la Conférence de l'Union Parlementaire des Etats Membres de l'OCI (UPCI), tenue au Caire, République Arabe d'Egypte, les 22-23 Muharram 1429 H, correspondant aux 30-31 janvier 2008,
 
Rappelant les résolutions N°2/311-P et 6/34P sur la situation à Chypre adoptées par la 31ème et 34ème Session de la Conférence Islamique des Ministres des Affaires Etrangères, tenue à Istanbul et à Islamabad les 14-16 juin 2004 et 15-17 mai 2007 respectivement, qui ont permis aux musulmans turcs à Chypre de participer à l’Organisation de la Conférence Islamique sous le nom « l’Etat Chypriote Turc » conformément au Plan de règlement global proposé par le Secrétaire Général des Nations Unies,
 
Rappelant la Résolution N°4 sur la situation à Chypre adoptée par la 4ème Session de la Conférence de l’Union Parlementaire des Etats Membres de l’OCI tenue à Istanbul du 8 au 13 avril 2006 et permettant aux musulmans turcs de Chypre de participer à l’UPCI sous le nom « Etat Chypriote Turc » conformément aux résolutions pertinentes de l’Organisation de la Conférence Islamique,
 
Rappelant en outre les Résolutions sur la situation à Chypre adoptées par les 32ème, 33ème et 34ème Sessions de la Conférence Islamique des Ministres des Affaires Etrangères tenue à Sana’a (5/32-P), Baku (5/33-P) et Islamabad (6/34-P), les 28-30 juin 2005, 19-21 juin 2006 et 15-17 mai 2007 respectivement, qui ont appelé les Etats Membres à entreprendre des mesures concrètes pour mettre un terme à l’isolement économique, politique et culturel imposé aux chypriotes turcs et réaffirme l’égalité totale des deux parties de Chypre,
 
Rappelant en outre la Résolution N°10 adoptée par la 9ème Session du Conseil de l’UPCI tenue à Kuala Lumpur du 15 au 16 février 2007 qui soutient les efforts déployés par le Secrétaire Général de l’ONU, dans le cadre de sa mission de bons offices destinée à la réalisation d’un règlement global de la situation à Chypre basé sur les critères établis par les Nations Unies,
 
La Conférence décide de :
 
1. Appelle les Etats Membres à renforcer leur solidarité effective avec l’Etat Chypriote Turc et maintenir des relations étroites avec lui et ce, en vue de l’aider à surmonter l’isolement inhumain qui lui a été imposé et de consolider et renforcer les relations avec lui et ce, dans tous les domaines.
 
2. Décide d’apporter un soutien effectif aux revendications légitimes de l’Etat Chypriote Turc et notamment au droit des chypriotes turcs de faire entendre leur voix au sein de toutes les instances internationales sur la base de l’égalité entre les deux parties à Chypre et ce, jusqu’à la réalisation d’un règlement juste, permanent et global de la question de Chypre.
 
3. Réitère la nécessité et l’urgence de trouver une solution juste, viable et globale à la question de Chypre sur la base des critères des Nations Unies à savoir, la bi-zonalité, l’égalité politique et le statut égal des deux parties, de même qu’une nouvelle structure de partenariat d’état et soutient la mission de bons offices du Secrétaire Général des Nations Unies.
 
4. Se félicite de la bonne volonté dont ont fait preuve la partie turque chypriote et la Turquie en vue d’un règlement politique et viable.
 
5. Se félicite en outre du dernier rapport du Secrétaire Général des Nations Unies (S/2007/699) qui encourage la communauté internationale à maintenir les liens économiques, sociaux et culturels avec le peuple Chypriote Turc, soulignant que la levée de son isolement ne contredit nullement les résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
 
Remarque :
 
La Délégation parlementaire de la République Arabe d’Egypte a fait sa réserve à l’appellation de « l’Etat de Chypre Turc », pour le Peuple Chypriote Turc qui jouit du statut d’Observateur près l’UPCI, étant donné qu’une telle appellation ne serait admise que selon les mesures stipulées à la Charte des Nations Unies. Tout de même, l’Egypte a exprimé sa solidarité avec le peuple Chypriote Turc, et montré son désir inébranlable de trouver une solution au problème chypriote.


CONF/5-2008/RES.10
 
RESOLUTION N° 10/5-CONF
SUR
LA SITUATION DE LA MINORITE TURQUE MUSULMANE EN TRACE, GRECE
 
 
La 5ème Session de la Conférence de l'Union Parlementaire des Etats Membres de l'OCI (UPCI), tenue au Caire, République Arabe d'Egypte, les 22-23 Muharram 1429 H, correspondant aux 30-31 janvier 2008,
 
Réaffirmant son engagement envers les communautés et les minorités islamiques vivant dans les Etats non membres de l’OCI,
 
Réalisant que les Musulmans en Grèce, en général, et notamment la minorité musulmane turque en Thrace occidentale, forment une partie intégrante du monde islamique,
 
Rappelant les principes et objectifs de la Charte de l’Organisation de la Conférence islamique de l’OCI, des résolutions adoptées par les Conférences islamiques au Sommet et celles des Ministres des Affaires étrangères de l’OCI, le Conseil et la Conférence de l’Union parlementaire des Etats membres de l’OCI et ainsi que les Conventions, les Déclarations et les Accords internationaux appelant au respect des droits de l’homme et notamment les droits politiques, sociaux, culturels et économiques et la liberté de culte ; et rappelant plus particulièrement le Traité de Lausanne garantissant les droits de la minorité musulmane turque en Thrace occidentale, tels que l’usage de la langue turque, la pratique de leurs rites religieux ainsi que l’élection libre de leurs représentants dans tous les domaines,
 
Rappelant en outre la Déclaration de l’Assemblée générale de l’ONU sur l’Elimination de toutes les formes d’intolérance et de discrimination basées sur la religion ou la croyance,
 
Réalisant que les droits et les libertés fondamentaux de la minorité islamique turque en Thrace occidentale sont définis et protégés par les traités et accords multilatéraux et bilatéraux dont la Grèce est partie,
La Conférence :
 
1. Appelle une fois de plus la Grèce à entreprendre toutes les mesures susceptibles de faire respecter les droits et l’identité de la minorité musulmane turque en Thrace occidentale conformément aux accords bilatéraux et internationaux.
 
2. Demande que la Grèce reconnaisse dans les meilleurs délais les Muftis élus de Xanthie et Komotin? comme Muftis officiels.
 
3. Invite la Grèce à entreprendre les mesures nécessaires pour l’élection des conseils d’administration des wakfs par la minorité musulmane turque en vue d’assurer leur auto gouvernance, permettre aux Muftis élus de superviser les propriétés des wakfs et mettre un terme à l’expropriation de ces propriétés et à l’imposition fiscale excessive envers eux.
 
4. Exhorte la Grèce à rétablir les droits de citoyenneté de dizaines de milliers de membres de la minorité turque qui ont été dépouillés de leur citoyenneté en vertu de l’article 19 maintenant annulé de la loi N°3370/1955.
 
5. Regrette l’embargo imposé par la Cour suprême grecque sur les activités de la plus ancienne organisation non gouvernementale de la minorité islamique turque « L’union turque de Xanthie » en raison du fait que le titre renferme le mot « turque » et le considère comme une discrimination sur la base de l’origine ethnique.
 
6. Demande au Secrétaire Général d’accélérer l’élaboration d’un rapport lié aux rapports continuels sur la destruction des mosquées et des cimetières musulmans en Thrace occidentale et de le soumettre avant la prochaine réunion.
 
7. Demande au Secrétaire Général d’assurer le suivi de la mise en œuvre de la présente résolution et d’en faire rapport à cet égard à la prochaine session de la Conférence de l’Union Parlementaire des Etats Membres de l’OCI.
 


CONF/5-2008/RES. 11
RESOLUTION No. 11/5-CONF
SUR
L’AGRESSION DE LA REPUBLIQUE D’ARMENIE CONTRE LA REPUBLIQUE D’AZERBAIDJAN
 
 
La 5ème Session de la Conférence de l'Union Parlementaire des Etats Membres de l'OCI (UPCI), tenue au Caire, République Arabe d'Egypte, les 22-23 Muharram 1429 H, correspondant aux 30-31 janvier 2008,
 
Partant des principes et des objectifs de la Charte de l’Organisation de la Conférence Islamique ;
 
Gravement préoccupé par l’agression par la République de l’Arménie perpétrée contre la République d’Azerbaïdjan qui a eu pour résultat l’occupation de plus de 20% du territoire azéri ;
 
Profondément touché par la tragédie de plus d’un million d’azéris déplacés et réfugiés par suite de l’agression arménienne et de l’ampleur et la sévérité des problèmes humanitaires ;
 
Réaffirmant toutes les résolutions pertinentes précédentes ;
 
Exhortant à la stricte adhérence à la Charte des Nations Unies et à la mise en œuvre totale des résolutions du Conseil de Sécurité ;
 
Accueillant avec satisfaction tous les efforts diplomatiques et autres déployés aux fins de régler le conflit ;
 
Réaffirmant le respect de tous les Etats Membres pour la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance politique de la République d’Azerbaïdjan ;
Notant également l’influence destructrice de la politique d’agression de la République d’Arménie sur le processus de paix dans le cadre de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) ;
La Conférence :
1) Condamne énergiquement l’agression de la République d’Arménie contre la République d’Azerbaïdjan.
2) Considère les actions perpétrées contre la population civile azérie dans le territoire azéri occupé comme des crimes contre l’humanité.
3) Condamne énergiquement le pillage et la destruction des monuments archéologiques culturels et religieux sur les territoires occupés d’Azerbaïdjan.
4) Exige fermement la stricte mise en œuvre des Résolutions 822, 853, 874 et 884, et la retraite inconditionnelle et immédiate de tous les territoires azéris occupés et exhorte énergiquement l’Arménie à respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République d’Azerbaïdjan.
5) Exprime son inquiétude du fait que l’Arménie n’ait pas encore exécuté les exigences contenues dans les résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
6) Exhorte tous les Etats à s’abstenir de fournir à l’Arménie des armes et des équipements militaires qui peuvent encourager l’agresseur à escalader le conflit et à continuer l’occupation des territoires Azéris. Le territoire des Pays Membres ne devrait pas être utilisé pour le transit de ces fournitures.
7) Invite les Pays Membres, de même que les autres membres de la Communauté internationale, à utiliser les mesures politiques et économiques efficaces requises afin de mettre un terme à l’agression arménienne et à l’occupation des territoires azéris.
8) Lance un appel pour un règlement juste et paisible du conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan sur la base du respect pour les principes et l’intégrité territoriale des Etats et l’inviolabilité des frontières internationalement reconnues.
9) Exprime son appui total pour les trois principes du règlement du conflit armé entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan contenus dans la Déclaration du Président en cours au Sommet de l’OSCE à Lisbonne en 1996, à savoir l’intégrité territoriale de la République d’Arménie et de la République d’Azerbaïdjan, le degré le plus élevé d’autogouvernement de la région de Nagorno-Karabakh dans l’Azerbaïdjan et la sécurité garantie pour Nagorno-Karabakh et toute sa population.
10) Prend en ligne de compte la proposition soumise par les deux coprésidents de la Conférence de Minsk (OSCE) visant au règlement organisé du conflit armé Arménie-Azerbaïdjan comme base pour les négociations dans le cadre du Groupe Minsk (OSCE) et exprime sa compréhension du fait que cette approche consiste à assurer l’immédiate élimination des plus graves conséquences de l’agression contre la République d’Azerbaïdjan.
11) Réaffirme sa solidarité et son appui totaux pour les efforts déployés par le gouvernement et le peuple d’Azerbaïdjan en vue de défendre leur pays.
 

 
CONF/5-2008/RES.12
 
RESOLUTION N° 12/5-CONF
SUR
LE CHANGEMENT CLIMATIQUE
 
 
La 5ème Session de la Conférence de l'Union Parlementaire des Etats Membres de l'OCI (UPCI), tenue au Caire, République Arabe d'Egypte, les 22-23 Muharram 1429 H, correspondant aux 30-31 janvier 2008,
 
En application des principes et des objectifs du Statut de l’UPCI ainsi que des dispositions des résolutions adoptées par la Conférence de l’UPCI qui soulignent les objectifs et la destinée communs des peuples de la nation islamique;
 
Consciente du fait que la Déclaration des Nations Unies pour le Millénaire en date du 8 septembre 2000 et la définition des Objectifs de Développement du Millénaire et notamment celui de la durabilité de l’environnement ;
 
Rappelant l’appui de l’UPCI au Protocole de Kyoto tel qu’énoncé dans la résolution de l’Union parlementaire sur « Dix ans après l’Assemblée de Rio-de-Janeiro : Dégradation mondiale de l’Environnement et soutien parlementaire au Protocole de Kyoto » tenu à Marrakech, Maroc en 2002 ;
 
Confirmant l’appui de l’UPCI à l’engagement pris par les Etats lors de la 17ème Conférence de la Convention ainsi qu’au Protocole, tenue à Bali les 14-13 décembre 2007, couronnée par l’adoption de la feuille de route de Bali qui planifie le cours d’un nouveau processus de négociations à achever vers 2009 et qui serait susceptible d’aboutir à la limite, à un accord international en l’an 2012 sur le changement climatique ;
 
Profondément préoccupée par le fait qu’en dépit des engagements pris en 1992 les émissions de gaz à effet de serre augmentent toujours, le changement climatique se développe, et les ressources naturelles nécessaires à la poursuite de la vie de la population mondiale toujours croissante sont également en danger ;
 
Reconnaissant que le changement climatique de la terre et son incidence négative représentent un sujet de préoccupation commune en ce qui concerne la suivie du genre humain et la durabilité des écosystèmes naturels et profondément préoccupée en outre par le volume toujours croissant de preuves scientifiques concernant les retombées néfastes probables du changement climatique, situation qui fait que les pays en développement en sont les plus touchés et continuent de payer une lourde taxe en matière de pertes et de destruction de l’infrastructure ;
 
Affirmant que les Droits de l’Homme constituent un principe global, elle juge que la protection de l’environnement fait partie de ces droits, étant donné que toute personne a le droit de vivre dans un environnement sain.
 
Insistant sur le respect total des droits de tous les Etats à l’accès aux technologies modernes – y compris l’énergie nucléaire – à des fins pacifiques.
 
La Conférence :
 
1) Soutient la Convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique en tant que cadre le plus approprié apte à traiter de l’action à venir concernant le changement climatique au plan mondial,
 
2) Encourage les Etats à mettre en œuvre la Feuille de Route de Bali, et notamment en ce qui concerne le Fonds d’adaptation et au transfert de technologies, de même que les mesures destinées à la réduction des émissions résultant de la déforestation, afin de réaliser un avenir climatique sans risque,
3) Exhorte les membres de l’UPCI à déployer le maximum d’efforts en vue de renforcer la politique et la législation en matière de changement climatique et de promouvoir en outre la coopération internationale sur la base de responsabilités communes mais sélectives, visant à réaliser les objectifs définitifs de la Convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique,
4) Exhorte également les membres de l’UPCI à encourager une compréhension accrue de la communauté quant à la menace provoquée par le changement climatique et l’action nécessaire pour éviter les interventions humaines dangereuses dans les système climatique,
5) Encourage les Etats à créer des conditions permettant aux pays de maximaliser l’utilisation des sources d’énergie renouvelable et, en poursuivant leurs objectifs nationaux environnementaux, économiques, sociaux et sécuritaires, et d’accroitre entre autres l’efficience de l’énergie et en soulignant également l’importance de promouvoir le secteur du transport,
6) Encourage en outre les membres de l’UPCI à accorder la priorité au changement climatique dans leurs parlements respectifs.
7) Confirme que, en vertu des dispositions de la loi internationale sur l’environnement, les Etats développés ont la responsabilité, en sus des mesures nationales, d’assister les pays en développement et les moins développés à protéger l’environnement par, inter alia, la transformation de technologies propices à l’environnement dans ces sociétés.


CONF/5-2008/RES.13
RESOLUTION N° 13/5-CONF
SUR
LE REFUS DE SANCTION ECONOMIQUES UNILATERALES
CONTRE LES PAYS ISLAMIQUES
 
La 5ème Session de la Conférence de l'Union Parlementaire des Etats Membres de l'OCI (UPCI), tenue au Caire, République Arabe d'Egypte, les 22-23 Muharram 1429 H, correspondant aux 30-31 janvier 2008,
 
Réaffirmant les objectifs de l’UPCI, en particulier : relever des défis sérieux, faire face aux tentatives de domination culturelle, politique et économique et adopter les recommandations et décisions pertinentes ;
 
Profondément préoccupée par l’imposition de sanctions économiques coercitives unilatérales par des parties étrangères contre certains pays islamiques ;
 
Rappelant la Déclaration des principes du Droit international sur les relations d’amitié et de coopération entre les Etats en 1970, la « Charte des Droits et Devoirs des Etats en 1971 et la Déclaration sur l’inadmissibilité d’intervention dans les affaires intérieures des Etats et sur la protection de leur indépendance et leur souveraineté en 1974 ; chacune de ces déclarations stipule qu’aucun Etat ne doit avoir recours à ou encourager l’usage de n’importe quelle sorte de mesures économiques, politiques ou autres pour contraindre un autre Etat à la subordination de ses droits souverains ;
 
Rappelant également les résolutions pertinentes de l’OCI et des Nations Unies qui appellent ces Etats qui ont imposé unilatéralement des mesures économiques coercitives à les révoquer ;
 
Confirmant les déclarations et les autres documents adoptés par le Mouvement des Etats Non-alignés, le Groupe de 77 et l’Organisation mondiale du Commerce, qui rejettent toute forme de mesures économiques coercitives et appellent à les annuler immédiatement ;
La Conférence :
 
1. Exprime sa profonde préoccupation de l’imposition de mesures économiques unilatérales contre certains pays islamiques et déclare sa solidarité ferme avec ces pays.
 
2. Rejette avec force toute sorte de mesures coercitives unilatérales y compris les sanctions économiques unilatérales et les considère nulles et non avenues vu qu’elles sont injustes ; oppressives et constituent une violation flagrante du Droit international, en particulier, le Droit international humanitaire.
 
3. Rejette avec force les Etats qui ont imposé des sanctions économiques unilatérales à se conformer eux-mêmes à leurs obligations et responsabilités suivant le Droit international, à annuler immédiatement toutes les mesures en cours et à mettre fin à de telles pratiques vu qu’elles sont incompatibles avec les dispositions du Droit international, les objectifs et principes de la Charte des Nations Unies et les Accords de l’Organisation mondiale du Commerce.
 
4. Appelle tous les Parlements Membres à considérer la promulgation des lois pour qu’elles soient propres à contrecarrer toute sorte de meures coercitives unilatérales appliquées par des parties étrangères.
 
5. Décide de maintenir ce point à l’ordre du jour des Session du Conseil et de la Conférence de l’UPCI.


CONF/5-2008/RES.14
RESOLUTION N° 14/5-CONF
SUR
LA CREATION D’UN FONDS MONETAIRE ISLAMIQUE
 
La 5ème Session de la Conférence de l'Union Parlementaire des Etats Membres de l'OCI (UPCI), tenue au Caire, République Arabe d'Egypte, les 22-23 Muharram 1429 H, correspondant aux 30-31 janvier 2008,
 
1. Soulignant les objectifs et la destinée communs des peuples de la Nation islamique, et ce conformément aux principes et aux objectifs du Statut de l’UPCI ainsi qu’aux dispositions des résolutions adoptées par la Conférence de l’UPCI ;
 
2. Rappelant que la Déclaration de la 3ème Session du Sommet Extraordinaire tenue à la Mecque, Arabie Saoudite, les 7-8 Décembre 2006, a approuvé le « Programme d’action décennal destiné à répondre aux défis que confronte la Oummah islamique au 21ème siècle » et concernant tout particulièrement le développement socio-économique et les questions scientifiques ;
 
3. Rappelant les résolutions pertinentes issues de la Conférence islamique des Ministres des Affaires Etrangères (CIMAE) sur le développement et les questions socio-économiques ;
 
4. Soulignant en outre l’engagement de l’OCI de créer un fonds spécial au sein de la BID en vue d’aider à traiter et à alléger la pauvreté et créer des opportunités d’emploi ;
 
5. Réalisant le besoin de renforcer la capacité de résistance des Etats Membres et des nations islamiques dans leur confrontation à toute crise aboutissait à des problèmes économiques ;
 
6. Consciente du fait que la pauvreté massive prévalant dans les pays en développement au milieu de l’abondance et de la consommation de ceux nantis pourrait représenter un terrain favorable au terrorisme international qui est souvent attribué aux pays islamiques ;
 
7. Réalisant en outre l’importance de renforcer la solidarité entre les pays islamiques dans leurs efforts visant à éliminer l’impact résultant des crises et notamment la pauvreté, et ce, par le biais d’un mécanisme meilleur et intègre ;
 
8. Reconnaissant l’exigence de réduire de manière progressive la dépendance des pays islamiques sur les fonds monétaires mondiaux existant tel que le FMI :
 
9. Reconnaissant que des efforts plus intenses doivent être déployés en vue de promouvoir le bien-être de tous ;
 
10.Conscient du besoin de créer un Fonds monétaire islamique destiné à soutenir les institutions et organisations financières et offrant des services aux petites entreprises ;
 
La Conférence :
 
Fait appel au Secrétaire Général de l’UPCI, de créer de concert avec la Banque Islamique de Développement (BID), un groupe d’étude ou un Comité de travail des pays de l’UPCI dans le but d’entreprendre une étude et de mener des actions de suivi en vue de la création du Fonds monétaire islamique et d’en faire rapport à la prochaine Session du Conseil de l’UPCI.


CONF/5-2008/RES.15
RESOLUTION N°15/5.CONF
SUR
LE CONFRONTEMENT A LA TRAITE DES ESCLAVES ET A LA VENTE DES ENFANTS MUSULMANS
 
La 5ème Session de la Conférence de l'Union Parlementaire des Etats Membres de l'OCI (UPCI), tenue au Caire, République Arabe d'Egypte, les 22-23 Muharram 1429 H, correspondant aux 30-31 janvier 2008,
 
S’inspirant des nobles principes de l’Islam qui montrent à quel point Allah, le Créateur, le Tout-Puissant honore les Hommes, fait égalité entre les êtres humains, respecte leur dignité, et affirme leur pleine liberté et ce, conformément aux nombreux versets du Coran et aux Hadiths Charifs et s’inspirant en outre de la Charte et des principes pertinents du droit international.
Rappelant l’histoire déplorable de la traite des esclaves exercés odieusement et cruellement durant la période colonialiste récente.
Observant avec une vive inquiétude que maintes pratiques exercées durant la période colonialiste renaissent sous d’autres formes telles que l’agression, l’hégémonie militaire, économique, politique et la supériorité ethnique, outre l’atteinte aux croyances religieuses.
 
La Conférence :
 
1. Déplore : profondément le regain des pratiques de traite des êtres humains et de vente des enfants dans maints Etats du Tiers-Monde.
 
2. Dénonce avec force l’implication confirmée de l’Organisation française, Arche de Noé, dans l’enlèvement et la traite des enfants africains musulmans de la province de Darfour et à l’Est de la République sœur du Tchad par des moyens inhumains et leur vente à des prix dérisoires à des familles françaises.
 
3. Condamne avec force l’implication de certains secteurs officiels qui présentent les facilités logistiques en faveur de cette opération inhumaine.
 
4. Dénonce les tentatives d’entrave à la justice et les essais de contourner les peines infligées aux inculpés dans ce crime odieux, devant la justice tchadienne.
 
5. Déplore l’aggravation du phénomène de l’action humanitaire dans des buts inhumains de la part de certaines organisations bénévoles internationales.
 
6. Invite les Etats islamiques et leurs gouvernements à la vigilance et à la surveillance des objectifs douteux de ces organisations qui oeuvrent sous le couvert de l’action humanitaire et de la défense des droits de l’Homme.
 

 
CONF/5-2008/RES.16
RESOLUTION N° 16/5-CONF
SUR
LA DESTRUCTION ET LA PROFANATION DES RELIQUES
ET LIEUX SAINTS HISTORIQUES ET CULTURELS ISLAMIQUES
DANS LES TERRITOIRES AZERI OCCUPES RESULTANT DE L’AGRESSION DE LA REPUBLIQUE D’ARMENIE CONTRE LA REPUBLIQUE D’AZERBAIDJAN
 
La 5ème Session de la Conférence de l'Union Parlementaire des Etats Membres de l'OCI (UPCI), tenue au Caire, République Arabe d'Egypte, les 22-23 Muharram 1429 H, correspondant aux 30-31 janvier 2008,
 
Confirmant les objectifs et principes énoncés dans la Charte de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI) visant à coordonner les efforts destinés à sauvegarder et préserver le patrimoine islamique;
 
Prenant conscience du fait que la culture, l’archéologie et l’ethnographie azéris font partie de l’histoire d’Azerbaïdjan et représentent également une source du patrimoine islamique ;
 
Réitérant les Résolutions No. 822, 853,874 et 884 du Projet de Résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur le retrait immédiat et inconditionnel des forces arméniennes de touts les territoires azéris occupés, y compris les zones de Lachim et Shusha; et exhortant instamment l’Arménie à respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République d’Azerbaïdjan ;
 
Soulignant que la démolition massive et barbare des mosquées et autres lieux saints islamiques en Azerbaïdjan, par l’Arménie, pour un nettoyage ethnique représente un crime de génocide ;
 
Notant les énormes pertes infligés par les agresseurs arméniens du patrimoine islamique dans les territoires azéris occupés par la République d’Arménie, y compris la démolition complète ou partielle d’antiquités rares et de lieux de civilisation, d’histoire et d’architecture islamiques, comme les mosquées et d’autres sanctuaires, les mausolées et les tombeaux, les sites archéologiques, les musées, les librairies, les salles d’exposition d’objets d’artisanaux, les théâtres et les conservatoires gouvernementaux, outre la sortie illicite du pays, et la destruction d’un grand nombre de propriétés précieuses et de millions de livres et de manuscrits historiques ;
 
Partageant entièrement l’inquiétude d’Azerbaïdjan à cet égard ;
 
La Conférence :
 
1. Condamne énergiquement les actes barbares perpétrés par l’agresseur arménien dans la République d’Azerbaïdjan visant à l’annihilation totale du patrimoine islamique dans les territoires azéris occupés :
 
2. Exhorte avec force la mise en œuvre stricte et inconditionnelle par la République d’Arménie des Projets des Résolutions No. 822, 853, 874,et 884 du Conseil de Sécurité de l’ONU,
 
3. Souligne son appui aux efforts déployés par Azerbaïdjan dans les organisations internationales afin de mettre un terme à l’agression armée.


CONF/5-2008/RES.17
 
RESOLUTION N° 17/5-CONF
SUR
LA NECESSITE DE CONSULTATION ET D’ADOPTION PAR L’UPCI D’UNE POSITION UNIFIEE DANS LES FORA ET ORGANISATIONS PARLEMENTAIRES INTERNATIONAUX
 
La 5ème Session de la Conférence de l'Union Parlementaire des Etats Membres de l'OCI (UPCI), tenue au Caire, République Arabe d'Egypte, les 22-23 Muharram 1429 H, correspondant aux 30-31 janvier 2008,
 
S’inspirant des enseignements et principes nobles de l’Islam, qui recommandent, inter alia, aux musulmans de se consulter, de serrer leurs rangs et de renforcer leur unité ;
 
Réaffirmant les objectifs de l’UPCI, en particulier les dispositions du paragraphe (3) de l’article 1 de son Statut qui précise explicitement « mettre en place un cadre pour une coopération et une coordination globales et fructueuses entre les Parlements des Etats Membres de l’OCI dans les fora et organisations internationaux, comme l’un des objectifs de l’UPCI » ;
 
Prenant note des Résolutions pertinentes de la Conférence islamique des Ministres des Affaires étrangères, dont la Résolution N°26/34-p adoptée lors de sa 34ème Session tenue à Islamabad, République islamique du Pakistan, les 15-17 mai 2007, souligne que le maintien, la promotion et le renforcement des mécanismes de coordination et de consultation entre les Etats Membres de l’OCI à tous les niveaux et sur toutes les questions d’intérêt commun en vue de résoudre tous les problèmes ou causes de dissension entre eux ainsi que l’adoption d’une position unifiée par les Etats islamiques dans les fora internationaux, sont des conditions préalables essentielles vers la réalisation des objectifs communs de la Oumma islamique ;
 
Rappelant la Résolution N° 14 de la 9ème Session du Conseil de l’UPCI tenue à Kuala Lumpur, Malaisie, 15-16 février 2007 sur la mise en place d’un mécanisme de consultations régulières entre les Parlements Membres en marge des fora et organisations parlementaires internationaux pour adopter une position unifiée sur les questions qui préoccupent la Oumma islamique ;
 
Consciente des défis recrudescents auxquels sont confrontés la vraie image de l’Islam et les intérêts communs du monde islamique dans cet univers de plus en plus compliqué nécessitant à l’avenir davantage de coopération et de coordination entre tous les Etats Membres de l’OCI y compris leurs parlements respectifs dans les fora internationaux ;
 
Prenant en considération le fait que les Parlements Membres de l’UPCI représentent 45% du total de votes des Membres de l’Union Interparlementaire (UIP), ce qui facilite dans une grande mesure, le développement et le progrès de leurs objectifs communs au sein de l’UIP ;
 
Exprimant sa préoccupation des tentatives de certains cercles au sein de l’UIP, visant à porter atteinte, d’une manière ou d’une autre, aux principes et valeurs islamiques ;
 
Appréciant les activités pertinentes et valables du Secrétaire Général ;
 
Tenant compte du Rapport du Secrétaire Général sur le sujet ;
 
 
La Conférence :
 
1. Souligne le besoin impérieux des Parlements Membres de l’UPCI de davantage de promotion de leurs consultations et d’agir en vue d’adopter une position unifiée en ce qui concerne les intérêts de la Oumma islamique dans les fora parlementaires internationaux.
 
2. Décide de mettre sur pied un groupe parlementaire islamique présidé par le Président de l’UPCI et qui se réunit en marge des fora et instances parlementaires internationaux, en particulier, les Assemblées de l’Union interparlementaire et ce pour faciliter la consultation entre les parlements islamiques en vue d’adopter une position unifiée vis-à-vis des questions intéressant la Oumma islamique.
 
3. Mandate le Secrétariat Général à prendre toutes les mesures nécessaires pour convoquer les réunions dudit groupe avec une large participation des Parlements Membres de l’UPCI.
 
4. Demande au Secrétaire Général de prendre les mesures pertinentes, y compris des contacts directs, pour encourager les parlements des Etats Membres de l’OCI qui ne sont pas Membres de l’UPCI d’adhérer rapidement à celle-ci et de plus, participer à ses activités ainsi qu’aux réunions susmentionnées et ce pour renforcer le rôle du groupe parlementaire islamique aux activités des fora et instances parlementaires internationaux, en particulier, l’Union interparlementaire.
 
5. Souligne que, outre les causes de la Oumma islamique, la cause palestinienne, la question d’Al-Qods Al Sharif ainsi que la défense des valeurs et principes islamiques et la lutte contre la diffamation de l’Islam et des musulmans, doivent être les premiers sujets à propos desquels les Parlements Membres se doivent d’adopter une position unifiée dans les fora internationaux.
 
6. Appelle tous les Parlements Membres à participer effectivement aux réunions du groupe parlementaire islamique.
 
7. Décide de maintenir ce point à l’ordre du jour des Sessions du Conseil et de la Conférence de l’UPCI.
 
8. Demande au Secrétaire Général de faire le suivi de la mise en œuvre de cette résolution et d’en soumettre au Conseil et à la Conférence de l’UPCI le rapport pertinent.

CONF/5-2008/RES.18
RESOLUTION N° 18/5-CONF
SUR
LA MOTION DE REMERCIEMENTS ET D’ESTIMATION
ADRESSEE A
S.E. AMBASSADEUR IBRAHIM AUF,
LE SECRETAIRE GENERAL DE L’UPCI
 
 
 
La 5ème Session de la Conférence de l'Union Parlementaire des Etats Membres de l'OCI (UPCI), tenue au Caire, République Arabe d'Egypte, les 22-23 Muharram 1429 H, correspondant aux 30-31 janvier 2008,
 
Faisant largement tous ses remerciements et exprimant sa grande estimation à Son Excellence l’Ambassadeur Ibrahim AUF, Secrétaire Général de l’Union Parlementaire des Etats Membres de l’OCI (UPCI) à l’occasion de l’approche de la fin de ses deux mandats ;
 
Saluant ses efforts sincères, soutenus et déployés sans relâche durant ses deux mandats qui ont vu la création de l’UPCI et sa construction sur des bases solides et fortes, ce qui a largement contribué au service des causes de l’Islam et des Musulmans ;
 
Rendant hommage à la sagesse politique, au tact diplomatique et à la vigilance qui ont caractéris son travail sérieux ;
 
- Lui souhaite bonneur, bonne santé et bien-être.
 
 
Président de la Conférence,
Dr. Ahmed Fathi SOROUR,
Le Caire, le 31 Janvier 2008

CONF/5-2008/RES.19
 
RESOLUTION N° 19/5-CONF
SUR
LA MOTION DE REMERCIEMENTS ET D’ESTIMATION
ADRESSEE A
S.E. AMBASSADEUR Mohammad PEYROVI,
LE SECRETAIRE GENERAL ADJOINT DE L’UPCI
 
 
 
La 5ème Session de la Conférence de l'Union Parlementaire des Etats Membres de l'OCI (UPCI), tenue au Caire, République Arabe d'Egypte, les 22-23 Muharram 1429 H, correspondant aux 30-31 janvier 2008,
 
Faisant tous ses remerciements et exprimant sa grande estimation à Son Excellence l’Ambassadeur Mohammad PEYROVI, Secrétaire Général Adjoint de l’Union Parlementaire des Etats Membres de l’OCI (UPCI) pour ses efforts sincères et constructifs, déployés au service des objectifs sublimes de l’UPCI et qui ont renforcé les liens entre toutes les parties ;
 
Saluant sa lucidité et sa perspicacité dans les circonstances délicates ;
 
- Lui souhaite bonne santé et bonneur.
 
 
Président de la Conférence,
Dr. Ahmed Fathi SOROUR,
Le Caire, le 31 Janvier 2008

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