Larijani invite l’UPCI d'agir contre la judaïsation d'Al Qods

8 Octobre 2009 Rédaction de l’UPCI

Dans une lettre adressée aux  présidents des parlements de l'UPCI, Ali Larijani, le président du parlement iranien, a insisté sur la nécessité de prendre des mesures contre le processus de judaïsation et d'israélisation d'Al-Qods (Jérusalem).

Traduction non-officielle:

« Au Nom de Dieu, le Clément et le Miséricordieux »
Excellences,
Les Présidents des Parlements des Etats membres de l'OCI,
"سبحان الذي اسري بعبده ليلا من المسجد الحرام الي المسجد الاقصي الذي بارکناحوله...."

La continuation d'une série d'actions, par les criminels sionistes de violer et d'empiéter les droits des Palestiniens les ont rendus si hautaine et audacieux et les a donné la fausse impression qu'ils peuvent accélérer le processus de Judaïsation  et d’Isréalisation  d’Al Qods.

Au cours des 40 dernières années et depuis l'occupation de la première Qibla et le troisième lieu saint de l'islam, Israël a exercé  des efforts illégaux, inhumains et agressifs pour changer l'identité arabo-islamique de cette ville et pour atteindre à cet objectif, il a essentiellement essayé de changer sa structure démographique, cependant, en raison de certaines erreurs faites, aujourd'hui, la situation est devenue si regrettable que les sionistes ne craignent plus d’afficher une telle politique publiquement.

Si dans le passé ils commettaient de tels actes, aujourd’hui non seulement ils ont accéléré leurs démarches, ils ont également fixé comme condition, pour la continuation des négociations avec les négociateurs palestiniens, d’accepter la judéité d’Israël.

Le régime d'Israël usurpateur a intensifié son action illégale et  est sérieusement en quête  d’enlever la véritable identité et le statut de la mosquée Al-Aqsa.

Tout d’abord, ils recourent à l'illusion que le Temple de Salomon est situé dans les sous-sols de la mosquée d’Al-Aqsa afin de construire un complexe souterrain, composé d'un vaste réseau interconnecté de tunnels. Maintenant, ils ont été si loin dans leurs allégations de sainteté qu'ils entendent assurer le partage de l'enceinte sacrée d'Al-Aqsa avec les musulmans  afin que le terrain soit préparé pour leur domination ultime sur ce lieu saint, ce qui a abouti à l’Intifada d’Al Aqsa.

Il s'agit de la même politique qu’Ariel Sharon - le boucher de Sabra et Chatila - poursuivait quand il s'est introduit à la mosquée d’Al-Aqsa en 2000, une action qui a débouché sur l’Intifada d'Al-Aqsa. C'est aussi la même politique que le régime sioniste  poursuivait quand il a séparé le Mur d’Al-Buraaq, Portail de Magariba et la cathédrale  Al-Qiyama.

Excellences,

Bien que les braves Palestiniens, surtout les habitants d'Al Qods et les territoires occupés, ont été de défendre le caractère sacré des musulmans depuis 1948 avec une fermeté sans faille et ont sacrifié leur vie pour cette cause, la défense d'Al-Qods et Al-Aqsa est un devoir religieux incombant à tous les musulmans dans le monde.

Partant et en raison de l'urgence de la question, je voudrais lancer un appel à tous mes honorables collègues à poursuivre leurs actions précieuses dans la défense de ce précieux site paradisiaque et d'autres lieux saints d'Al-Quds et n'épargner aucun effort à cet égard. Plus que tout autre moment dans l'histoire, cette ville sacrée est maintenant dans le besoin d'actions concertées et coordonnées au niveau international, ainsi que dans tous les médias, le soutien économique et financier grâce à une plus grande coordination entre les parlements ou les Etats membres de l'OCI.

Pour cette raison, l'Assemblée consultative islamique d'Iran propose aux Etats membres de tenir une réunion de consultation en marge de l'Assemblée de l'UIP à Genève le 19 Octobre 2009 pour échanger des vues.

J'espère que par la grâce de Dieu Tout-Puissant et par la contribution et la participation de Leurs Excellences les Représentants des nations musulmanes, nous serons en mesure d’assumer une partie de notre devoir concernant Al-Qods Al-Charif.

                                                                                                                         Avec mes plus hautes considérations,
                                                                                                                                               Ali Larijani,
                                                                                                      Président de l'Assemblée consultative islamique d'Iran et 
                                                                                                                              Président du Conseil de l’UPCI
 

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