DECLARATION D'ABU DHABI


Nous, les membres du Comité Exécutif de l'Union Parlementaire des Etats Membres de l'OCI "UPCI", participant à la 24ème Réunion du Comité Exécutif tenue le dimanche 16 Dhul Qa'ada 1431 H, correspondant au 24 Octobre 2010 à Abu Dhabi - Emirats Arabes Unis; suite à l'aimable invitation de S.E.M. Abdul Aziz Abdullah Al-Ghuraire, Président du Conseil National Fédéral  de l'Etat des Emirats Arabes Unis et le Président du Conseil de l'UPCI.

 Déclarons ce qui suit:

1. Insister sur la nécessité de revoir et de rationaliser les points de l'Ordre du jour du Conseil et de la Conférence de l'Union Parlementaire des Etats membres de l'OCI (UPCI), en vertu de la Résolution N° 32/36 de 2009 concernant la rationalisation  des points de l'Ordre du jour de l'Organisation de la Conférence islamique et de ses résolutions dans le but d'atteindre l'efficacité requise pour les décisions de l'Union.

2. la nécessité de prendre toutes les mesures nécessaires pour une coopération plus étroite entre l'Organisation de la Conférence Islamique "OCI" et l'Union Parlementaire des Etats Membres de l'OCI "UPCI", ce qui rendra l'Union influente et efficace quant aux activités de l'Organisation de la Conférence Islamique, afin d'assumer le rôle de l'Union dans les milieux islamiques.

3. La nécessité pour l'Union d'effectuer  des contacts avec le Secrétariat de l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI) en ce qui concerne sa contribution au travail du Groupe des Experts Gouvernementaux chargé de soumettre des propositions pour parvenir aux règlements pacifiques de tous les conflits dans le monde islamique, et notamment promouvoir la coopération dans le cadre de la diplomatie préventive, et de bons offices parlementaires.

4. L'importance de prendre des mesures concrètes par l'Union afin de renforcer ses contacts avec toutes les Organisations parlementaires régionales et internationales ainsi qu'avec les organisations Internationales pertinentes à mettre un terme aux mesures recrudescentes de constructions israéliennes à Jérusalem, et les effets néfastes qui découlent de la décision précédente du gouvernement israélien concernant la "judaïté d'Israël" sur la structure démographique et la nature de la Ville sainte, et son statut juridique.

5. Exhorter les Nations Unies, toutes les Organisations internationales et régionales et grandes puissances influentes internationales à assumer  leurs responsabilités internationales et juridiques pour parvenir à un règlement juste et durable au conflit israélo – arabe et à la cause palestinienne, conformément aux Résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU N° : 242 (1967) ; 338 (1973) ; 497 (1981) ; 1397 (2002) ; 1515 (2003) et 1850 (2008).

6. Se féliciter de la Déclaration faite par le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, le 30 Septembre, concernant les menaces de bruler le Saint Coran, et appeler la Communauté Internationale de prendre des mesures concrètes pour mettre un terme à toutes les formes d’intolérances religieuses en vue de promouvoir la coopération et le respect mutuel parmi toutes les religions ; et mettre l’accent sur la nécessité d’une interaction des valeurs humanitaires et divines qui recommandent le respect des croyances, la liberté des droits et cultes humains.

7. Rejeter toutes les allégations politiques et médiatiques liant l’Islam au terrorisme et diffamant  les symboles islamiques, et la nécessité d’agir afin de disséminer les enseignements islamiques partout dans le monde, et informer des valeurs civilisationnelles nobles de notre religion ; Aussi, exhorter tout le peuple pour continuer leur action pour mettre fin à toutes les formes, sans tenir comptes de ses sources, ainsi que de chercher les voies et moyens les plus efficaces pour défendre les sanctuaires islamiques, par le dialogue la sagesse et la bonne entente.

8. Mettre l’accent sur la lutte des peuples sous le joug de l’occupation étrangère en vue d’exercer leur droit de gagner leur liberté et leur souveraineté nationales qui ne devra en aucun cas être considéré comme un acte de terrorisme. Insister également sur la nécessité  d’atteindre à un mécanisme de la diplomatie parlementaire pour faire respecter les droits légitimes de cette Oumma et de les défendre dans les fora  mondiaux et internationaux pour la libération de Bait Al Maghdis, et le territoire sacré de la Palestine des mains des sionistes et pour que les peuples vaillants de la Palestine  puissent profiter de leur autodétermination.

9. Exprimer notre profonde gratitude au Conseil National Fédéral de l’Etat des Emirats Arabes Unis pour ses efforts déployés en vue de succès de cette réunion,  l’accueil chaleureux et sa généreuse hospitalité.
 

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