RESOLUTIONS DES AFFAIRES CULTURELLES ET JURIDIQUES, ET DU DIALOGUE DES CIVILISATIONS ET DES RELIGIONS ADOPTES PAR LA 8EME CONFERENCE DE L'UPCI

KHARTOUM – REPUBLIQUE DU SOUDAN
21 - 22 JANVIER, 2013

CONF/8-013/CLADCR.RES.1

 

RESOLUTION N°1-CLADCR/8-CONF SUR L'ENCOURAGEMENT DE L'ENSEIGNEMENT DE LA LANGUE ARABE AUX ETUDIANTS NON-ARABOPHONES DANS LES ETATS ISLAMIQUES.

CONF/8-013/CLADCR.RES.2

RESOLUTION N° 2-CLADCR/8-CONF SUR LA PROTECTION DE LA MOSQUEE D’AL AQSA CONTRE LES MENACES ISRAELIENNES

CONF/8-2013/CLADCR.RES.3

RESOLUTION N°3-CLADCR/8-CONF SUR LA PROTECTION DES LIEUX SAINTS DANS LES ETATS MUSULMANS

CONF/8-2013/CLADCR.RES.4

RESOLUTION N° 4-CLADCR/8-CONF SUR LA COOPERATION AVEC LES NATIONS-UNIES

CONF/8-2013/CLADCR.RES.5

RESOLUTION N° 5-CLADCR/8-CONF SUR LA COOPERATION UPCI-OCI POUR L'APPLICATION DU PROGRAMME D'ACTION DECENNAL

CONF/8-2013/CLADCR.RES.6

RESOLUTION N° 6-CLADCR/8-CONF SUR L’ETABLISSEMENT   D’UN CADRE JURIDIQUE POUR LA PROTECTION DES DROITS DES TRAVAILLEURS MIGRANTS

CONF/8-2013/CLADCR.RES.7

RESOLUTION N°7-CLADCR/8-CONF SUR LE SOUTIEN AUX EFFORTS POUR ETABLIR UN DIALOGUE DURABLE ENTRE LES PARLEMENTS ISLAMIQUES ET OCCIDENTAUX DE MANIERE A ELIMINER TOUTES LES FORMES D'INTOLERANCE, DE STEREOTYPES NEGATIFS, DE STIGMATISATION, DE   DISCRIMINATION, D’INCITATION A LA VIOLENCE ET DE VIOLENCE CONTRE LES INDIVIDUS EN RAISON DE LEUR RELIGION OU DE LEUR CROYANCE

CONF/8-2013/CLADCR.RES.8

RESOLUTION N°8-CLADCR/8-CONF SUR LA PROMOTION DU DIALOGUE ENTRE LES CIVILISATIONS EN METTANT L’ACCENT SUR LA REPONSE AUX CAMPAGNES OCCIDENTALES CONTRE LES VALEURS ISLAMIQUES

 


CONF/8-2013/CLADCR-RES.1

RESOLUTION N°1-CLADCR/8-CONF
SUR
L’ENCOURAGEMENT DE  L'ENSEIGNEMENT DE LA LANGUE ARABE
AUX ETUDIANTS NON-ARABOPHONES DANS LES ETATS ISLAMIQUES NON-ARABOPHONES.

La Conférence de l'Union Parlementaire des Etats Membres de l'OCI, réunie en sa 8ème  Session, tenue à Khartoum, République du Soudan, les 21-22 Janvier 2013 (9-10Rabiu AlAwal 1434H),
Exprime son inquiétude quant à la marginalisation et au recul de la langue arabe devant les langues étrangères dans les Etats arabes et islamiques; Appelle à faciliter l'enseignement de la langue arabe aux étudiants qui ne parlent pas arabe, aux jeunes et aux enfants dans les Etats islamiques, vu que la langue arabe est considérée comme langue du Coran et comme l'un des facteurs fondamentaux de l'unité de la Oummah islamique.

Salue les efforts de l'ISESCO dans le domaine de la propagation et de l'enseignement de la langue et des sciences de la langue arabe aux peuples non-arabophones et invite les Etats membres à soutenir l'organisation dans ce domaine.

  1.  Invite les Etats islamiquesarabophones, en particulier ceux qui ont le potentiel financiernécessaire à soutenir les jeunes dans les pays islamiques  non-arabophones,à leur accorder des bourses d'études,à lancer les programmes d'éducation appropriés qui aident les jeunes pays islamiques démunis à apprendre la langue arabe en tant que moyen de comprendre l'islam età financer ces programmes et bourses à partir des ressources légales, y compris les fonds Zakat.
  2.  Appelle à faciliter l’octroi de visas d'entrée aux étudiants et aux jeunes des pays islamiques non-arabophones financièrement aptes et qui souhaitent apprendre l'arabe, afin de leur permettre d’entrer dans les pays islamiques arabophones où ils peuvent trouver une éducation islamique appropriée.
  3.  Recommande aux groupes et organisations islamiques, au Fonds de solidarité islamique et à la Banque islamique de développement de soutenir les plans et projets de la Fédération Mondiale des Ecoles Internationales Arabo-islamiques (WF-AICA) dans la diffusion de la langue arabe et la culture islamique et d’apporter toute l'assistance possibles à la mise en œuvre de ces plans et projets.
  4.  Recommanded'accorder un soutien continu à l'organisation de cours de formation pour les enseignants de la langue arabe et de la culture islamique en Asie, en Afrique, en Asie centrale, dans le Caucase et dans les Balkans.
  5.  Recommande à la BID et au FSI de contribuer à l'impression des séries de manuels préparés par le WF-AICA, pour enseigner l'arabe aux non-arabophones, à la diffusion de ces livres parmi les apprenants musulmans, et à la mise en place d'une imprimerie au siège de la WF-AICA ainsi que d'autres imprimeries dans des sites névralgiques dans les pays musulmans afin d’optimiser leur utilisation dans ces pays et au sein des communautés musulmanes.
  6.  Recommande de soutenir le Fonds d'aide aux écoles arabo-islamiques internationales et la formation  des membres des institutions de la WF-AICA en vue de les aider à promouvoir les normes d'éducation islamique, en particulier dans les pays islamiques non-arabophones.
  7. Recommande de soutenir le Conseil international des Examens du projet des écoles  Arabo-islamiques mis en place par les WFIAIS en collaboration avec la Ligue des Universités islamiques et la Ligue islamique mondiale, et qui vise à placer les examens des écoles privées islamiques sous la supervision des universités islamiques compétentes, à activer ce Conseil et à établir des bureaux régionaux.
  8.  Recommande de soutenir les projets entrepris par les WFIAIS pour mettre en place le centre de langue arabe et le forum des civilisations à Londres, le centre de formation du Caire et l'Université arabo-turque d'Istanbul.
  9.  Recommande de soutenir les activités de l'Union dans le but de créer un Conseil pour les examens en Ouganda, en collaboration avec l'Université islamique d'Ouganda.
  10.   Recommande également de procéder à un recensement global des écoles qui enseignent la langue arabe en Afrique afin de les soutenir et de les développer afin qu’elles soient en mesure de remplir pleinement leur mission, qu’il s’agisse d’enseigner l’arabe ou le Saint Coran, mais aussi afin que leurs programmes soient unifiés de sorte qu’elles soient reconnues par les gouvernements dont elles relèvent.
  11.  Recommande en outre de soutenir les programmes pédagogiques pour l’enseignement et l’apprentissage de la langue arabe dans les pays musulmans non arabophones, notamment  à travers les moyens audiovisuels surtout ceux du secteur public.

CONF/8-2013/CLADCR-RES.2


RESOLUTION N°2- CLADCR/8-CONF
SUR
LA PROTECTION DE LA MOSQUEE D’AL AQSA CONTRE LES MENACES ISRAELIENNES


La Conférence de l'Union Parlementaire des Etats Membres de l'OCI, réunie en sa 8ème  Session, tenue à Khartoum, République du Soudan, les 21-22 Janvier 2013 (9-10 Rabiu Al Awal 1434H),

Partant des principes et des objectifs énoncés dans le Statut de l’UPCI et  la charte de l’OCI,

Rappelant les résolutions pertientes adoptées par les différentes conférences et réunions islamiques compétentes,

Se référant aux résolutions de l’Assemblée Générale des Nations Unies et du Conseil de Sécurité sur la ville d’Al Qods et les sites religieux sacrés qu’elle renferme,

Convaincue que le meilleur moyen d’assurer la protection de la Mosquée Al-Aqsa consiste dans le traitement des graves défaillances qui affectent les champs de la culture, de l’information, de la politique et de l’économie, ainsi que des déséquilibres dont pâtissent les générations de la Oummah islamique ;

Considérant les menaces israéliennes répétées de démolir la sainte mosquée d’Al-Aqsa et d’édifier le soi-disant Temple de Salomon à sa place,
1.    INS?STE sur le fait que la mosquée d’Al-Aqsa est exposée, aujourd’hui plus que jamais, à un danger réel qui menace son existence même, suite aux  excavations continues et aux travaux de démoliton entrepris par les autorités d’occupation israélienne sous et autour de la Mosquée.
2.    CONDAMNE FERMEMENT toutes  les mesures et dispositions prises par les autorités d’occupation israélienne, notamment celles portant sur la judéité de l’entité sioniste, qui mettent en danger la sécurité de la mosquée d’Al-Aqsa et de l’espace environnant.
3.    INSISTE sur le fait que la sainte Mosquée d’Al-Aqsa est un lieu de culte pour les musulmans et que les juifs n’ont pas le droit d’entrer dans son enceinte pour y accomplir leurs rites.
4.    INSISTE sur la nécessité de consolider les efforts islamiques tant au niveau politique que diplomatique pour la protection de la mosquée d’Al-Aqsa.

5.      EXHORTE les Parlements membres à appeler leurs gouvernements respectifs à entreprendre une action rapide et efficace afin d’inciter les Nations Unies et ses organes spécialisés à assumer leur entière responsabilité vis-à-vis des développements que connaît Al-Qods Est.

6.       EXHORTE également les Parlements membres à appeler leurs gouvernements à mobiliser leurs missions diplomatiques et leurs représentants à l’étranger et à leur donner les directives nécessaires en vue de susciter une opinion publique mondiale favorable à la cause de la Mosquée d’Al-Qods et consciente des dangers qui la menacentautant qu’ils menacent les lieux saints islamiques et chrétiens de la ville.

7.    EXHORTE les gouvernementsdes parlements des pays membres à prendreles mesures nécessaires en vue de considérer Al Qods comme capitale spirituelle et symbole de la Oumma islamique
8.    EXHORTE les Musulmans et les Chrétiens dans toutes les régions du monde à oeuvrer ensemble pour la protection de la Mosquée d’Al Aqsa vu que les tentatives israéliennes de détruire la Mosquée d’Al-Aqsa représentent une menace pour tous les lieux de culte de toutes les religions.
9.    DEMANDE au Secrétariat Général de l’UPCI de coordonner avec lesinstitutions et organismes internationaux, en particulier avec l'UNESCOpour mettre en œuvrel'initiativedu Directeur général de l'UNESCOpour restaurer la ville sainte; préserver les bâtiments historiques d'Al-Qods Al-Charif et les anciens bâtiments environnants le Saint Sanctuaire d’Al-Qods ;de fermer le tunnel; d’arrêter les travaux d'excavation en particulier au sud et à l'ouest de la mosquée d'Al-Aqsa, et d'empêcher la mise en œuvre de toutes les conceptions visant à faire disparaître la Sainte Mosquée d’Al-Aqsa.



CONF/8-2013/CLADCR-RES.3

RESOLUTION N°3 CLADCR/8-CONF
SUR
LA PROTECTION DES LIEUX SAINTS DANS LES ETATS MUSULMANS

La Conférence de l'Union Parlementaire des Etats Membres de l'OCI, réunie en sa 8ème  Session, tenue à Khartoum, République du Soudan, les 21-22 Janvier 2013 (9-10 Rabiu Al Awal 1434H),
Rappelant les résolutions adoptées par les Conférences islamiques au Sommet et autres conférences de l’OCI, notamment la 11ème session ordinaire et la 3ème session extraordinaire de la Conférence islamique au Sommet, la 39ème session des Ministres des Affaires Etrangères de l’OCI, la 7ème session de la Conférence islamique des Ministres de la Culture et la 9ème session du COMIAC;

Rappelant les objectifs de l’UPCI et ceux de l’OCI qui mettent l’accent sur la nécessité de coordonner les efforts visant à préserver les lieux saints de l’Islam et à renforcer la lutte des peuples islamiques pour la préservation de leurs dignité, indépendance et droits nationaux;

Réaffirmant les objectifs et les principes énoncés dans le Statut del’UPCI et de l’OCI visant à coordonner les efforts pour sauvegarder et préserver l’héritage islamique ;

 Réaffirmant également les résolutions de l’OCI sur la position unifiée face à la profanation des Lieux Saints de l’Islam, notamment la Résolution N03/6-C(IS) de la Sixième session de la Conférence islamique au Sommet ;

Rappelant en outre les résolutions de l’UPCI et celles de la Conférence islamique au Sommet sur la position unifiée condamnant les violations perpétrées contre l’intégrité des Lieux Saints islamiques telles que :
a)    Destruction de Babri Masjid en Inde et protection des Lieux Saints de l’Islam ;
b)    Destruction du complexe islamique des Charar-Sharif au Cachemire et autres lieux saints qui s’y trouvent ;
c)    Destruction et profanation des vestiges historiques, culturels et spirituels dans les territoires occupés d’Azerbaïdjan suite à l’agression de la République d’Arménie contre la République d’Azerbaïdjan ;
d)    Destruction des Mosquées, des églises, des sépultures et des Lieux de culte en Irak ;
e)    Destruction et profanation des mosquées et des vestiges historiques au nord du Mali et dans d’autres régions de ce pays.

Condamnant vigoureusement les actes de destruction des sanctuaires, des Hussainiats et des lieux de culte islamiques ;

Dénonçant les actes criminels perpétrés contre les mosquées et les églises :

1.  SOULIGNE la nécessité de coordonner les efforts pour protéger les lieux saints, les mosquées et les lieux de culte islamiques  et chrétiens.

2. EXHORTE la communauté internationale, les organisations de la société civile et les gouvernements des Parlements membres de l’UPCI, à déployer tous leurs efforts et à apporter toute l’assistance nécessaire pour protéger les lieux saints, d’autant plus qu’ils représentent une part importante des monuments de la civilisation islamique.
CONF/8-2013/CLADCR-RES.3

3. CONDAMNE les actions criminelles des personnes qui se font exploser ou accomplissent des missions suicide à l’intérieur des mosquées, les lieux saints et les lieux de culte, provoquant la mort de fidèles et hommes de religion innocents.

4.  APPELLE les gouvernements des Etats islamiques à proposer à l’approbation des Nations Unies un projet de loi internationale criminalisant les atteintes et les insultes au sacré, ainsi qu’aux valeurs et symboles religieux.


 

CONF/8-2013/CLADCR-RES.4


RESOLUTION No 4- CLADCR/8-CONF
SUR
LA COOPERATION AVEC LES NATIONS-UNIES


La Conférence de l'Union Parlementaire des Etats Membres de l'OCI, réunie en sa 8ème  Session, tenue à Khartoum, République du Soudan, les 21-22 Janvier 2013 (9-10 Rabiu Al Awal 1434H),

RAPPELANT les directives des Chefs d’Etats et de Gouvernements à la Conférence au Sommet de Lahore, appelant les Etats Membres de la Conférence Islamique de coordonner leurs positions au niveau des Nations-Unies et des autres Organisations Internationales;
 
CONSIDERANT qu’une telle coordination des efforts, au plan politique, ne peut que gagner en efficacité et en cohésion, si l’UPCI jouissait du statut d’observateur auprès des Nations Unies et si les Etats Membres procédaient à des consultations périodiques entre eux sur d’importantes questions politiques et économiques, au sein des instances internationales.
 
1 -    DECIDE d’œuvrer à ce que l’Union Parlementaire des Etats Membres de la Conférence Islamique (UPCI) obtienne le statut d’observateur auprès des Nations-Unies, et de soutenir la demande du président du Parlemnt indonésien pour l’inscription d’un point à cet effet, à l’Ordre du jour de la prochaine Session de l’Assemblée Générale des Nations-Unies.
 
2 -    DEMANDE aux Parlements membres d’exhorter  leurs Etats pour demander à leurs Missions permanentes auprès de l'ONU afin de soutenir la résolution du Secrétariat général de l'UPCI auprès de l’Assemblée générale de l'ONU pour son statut d'observateur.

3 -     AUTORISE le Secrétaire général de l’UPCI à demander au Président actuel de la Conférence de l’UPCI à soutenir la demande du Président du Parlement indonésien, à l'Assemblée générale des Nations unies pour le statut d'observateur à l'ONU.

4 -    AUTORISE EGALEMENT le Secrétaire Général à assurer la participation du Secrétaire Général de l’Union Parlementaire des Etats Membres de l’OCI (UPCI) aux Conférences tenues sous les auspices des Nations Unies.
 
5 -     DEMANDE aux Etats Membres de l’UPCI de procéder, si besoin est, à des consultations aux Nations-Unies et autres organisations internationales, sur des questions politiques et économiques importantes.


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CONF/8-2013/CLADCR-RES.5

RESOLUTION N°5- CLADCR/8-CONF
SUR
LA COOPERATION UPCI-OCI POUR L'APPLICATION DU
PROGRAMME D'ACTION DECENNAL

La Conférence de l'Union Parlementaire des Etats Membres de l'OCI, réunie en sa 8ème  Session, tenue à Khartoum, République du Soudan, les 21-22 Janvier 2013 (9-10 Rabiu Al Awal 1434H),

Se référant aux Résolutions adoptées par le troisième Sommet extraordinaire de la Conférence Islamique tenue à Makkah Al-Moukarramah, les 7 et 8 décembre 2005 relatives à l'adoption du Programme d'action décennal,

Rappelant les dispositions de la Déclaration finale de la 5e Session de la Conférence de l’UPCI, tenue au Caire, les 30 et 31 janvier 2008, portant sur la même question ;

Gardant à l’esprit les défis recrudescents auxquels l’image véridique de l'Islam se trouve confrontée, tout autant que les intérêts communs de la Oumma islamique, dans un monde mondialisé où l’interaction entre les nations ne cesse de s’intensifier et de se compliquer, ce qui nécessite le renforcement continu de la Coopération et de la coordination entre les Etats Membres de l'OCI ;

Cherchant à prendre des mesures pour promouvoir la  solidarité Islamique, unifier le monde islamique et de faire prévaloir l’image authentique de l'Islam, ainsi que ses nobles valeurs au service de la civilisation.

1-        SE FELICITE de cette importante coopération et demande la continuation de la coopération avec l’OCI pour la mise en œuvre du Programme d’Action Décennal  dans les différents domaines.

2-      CONSIDERE le rôle de l'OCI comme central dans la mise en œuvre de cet ensemble d’objectifs et de visions du Monde islamique: d’où la nécessité d’une réforme de l'Organisation afin de lui permettre de répondre aux espoirs et aux aspirations de la Oummah en ce vingt et unième siècle.

3-     DEMANDE au Secrétaire général de l'UPCI de suivre la mise en œuvre de cette résolution et d'en faire rapport à la prochaine Conférence de l'UPCI.

4. RECOMMANDE l'achèvement rapide des négociations entre l’UPCI et l’OCI afin de parvenir à un accord de coopération entre eux dans différents domaines.?


CONF/8-2013/CLADCR-RES.6


RESOLUTION N°6- CLADCR/8-CONF
SUR
L’ETABLISSEMENT  D’UN CADRE JURIDIQUE POUR LA PROTECTION DES DROITS DES TRAVAILLEURS MIGRANTS

La Conférence de l'Union Parlementaire des Etats Membres de l'OCI, réunie en sa 8ème  Session, tenue à Khartoum, République du Soudan, les 21-22 Janvier 2013 (9-10 Rabiu Al Awal 1434H),
Rappelant la Déclaration du Caire sur les droits de l'homme en Islam, les Conventions de l'Organisation Internationale de Travail, et les Traités Internationaux relatifs aux droits, en particulier la Convention internationale sur la Protection des Droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leurs familles, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, le Pacte International relatif aux Droits Economiques, Sociaux et Culturels, la Convention sur l'Elimination de toutes les Formes de Discrimination à l'égard des Femmes, la Convention sur les Droits de l'Enfant, la Convention Internationale sur l'Elimination de toutes formes de Discrimination Raciale, la Convention contre la Torture et autres Peines ou Traitements Cruels, Inhumains ou Dégradants, et la Résolution de l'Assemblée Générale sur l'Amélioration de la Coordination des efforts contre la traite des personnes;

Rappelant la Résolution sur la protection des droits des travailleurs migrants et des membres de leurs familles, adoptée par 13e Session, tenue à Abu Dhabi, Etat des Emirats Arabes Unis, le 13 Safar 1432H(18 Janvier 2011) ;

Soulignant l'importante de la contribution économique, sociale et culturelle des travailleurs migrants à la fois au pays d'origine et au pays de travail de l'OCI et au développement de la prospérité de la Oummah;

Etant alarmé par le nombre croissant de travailleurs migrants irréguliers, alimenté par la croissance de l'emploi informel, la pénurie de travailleurs pour les jobs de 3e catégorie, sales, dégradants et dangereux et le manque de possibilités de migration régulière;

Réaffirmant que les travailleurs migrants et leurs familles, en particulier les enfants des migrants en situation irrégulière, sont un groupe vulnérable dont les droits de l'homme nécessitent une protection;

Profondément préoccupé par l'abus, la discrimination et la violation des droits des travailleurs migrants, en particulier les femmes travailleuses migrantes, et des membres de leurs familles;

Considérant que de nombreux problèmes graves sont rencontrées par les travailleurs migrants et des membres de leurs familles, et l'absence d'instrument juridique et la protection juridique fournie et par le pays d'origine et par le pays d'emploi pourrait conduire les travailleurs migrants à une situation plus vulnérable;
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Saluant les progrès accomplis concernant  la mise en œuvre du Plan d'Action de l'OCI dans l'avancement des femmes et s'engagent à soutenir le Mécanisme pour la mise en œuvre du Plan d'Action pour la promotion de la femme.

Rappelant les conclusions dela réuniondes ministres du Travaildes Etats membresde l'OCI tenueen marge du19eCongrèsmondial sur la sécuritéetla santé au travail, à Istanbul, en Turquie, du 11au 15Septembre2011,

Reconnaissant le rôle important du parlement comme une noble tribune des Représentants du peuple, dans le renforcement des politiques sociales et des droits humains ainsi que la protection juridique des travailleurs migrants à faire valoir les droits humains et à affirmer le droit à la vie digne en conformité avec les valeurs islamiques;

Gardant à l'esprit l'importance de la relation amicale et de la coopération entre les gouvernements, les Parlements ainsi que des personnes des Etats des Parlements membres de l’UPCI à résoudre les problèmes relatifs aux travailleurs migrants:

  1.  INVITE les Parlements Membres de l’UPCI pour améliorer et développer le cadre juridique par la promotion des législatives, administratives globales et autres mesures législatives nécessaires au renforcement de la protection des droits des travailleurs migrants, y compris la promotion de la protection de l'emploi juste et appropriée, le paiement des salaires, l'accès au travail et les conditions de vie décents et autreassistance aux travailleurs migrants, en particulier travailleurs migrants musulmane;
  2.  INVITE les Parlements Membres de l’UPCI pour incorporer les dispositions des conventions faites au niveau mondial et régional dans les législations nationales pour mettre fin à l'exploitation et à la violence contre les travailleuses migrantes, en particulier les femmes;
  3.  EXHORTE les Parlements Membres de l’UPCI pour encourager leurs homologues exécutifs de donner accès au système juridique et judiciaire ainsi que de fournir et de recourir aux travailleurs migrants qui deviennent les victimes de violation des droits humains, y compris la discrimination, la faible rémunération et la condition inférieure d'emploi;
  4.  ENCOURAGE les Parlements Membres de l’UPCI et du pays  d'origine et du pays d'emploi pour s'assurer que leurs règlements nationaux ont stipulé la protection des droits des travailleurs migrants à recourir à la justice et à être appliquées selon le principe d'égalité avant-droit, à tous les individus, sans discrimination entre les travailleurs migrants et les citoyens;
  5.   APPELLE les gouvernements des Etats islamiques à veiller au strict respect des droits politiques, économiques et sociaux des travailleurs migrants vivant dans leurs pays, et à respecter également les migrants illégaux.
  6.   DEMANDE au pays d'origine de fournir aux travailleurs migrants des compétences et des connaissances suffisantes pour être en mesure de remplir leur tâche et de comprendre la culture, les lois en vigueur et la réglementation dans le pays d'emploi;
  7.  EXHORTE les Parlements Membres de l’UPCI à promouvoir la coopération bilatérale concrète régionales et multilatérales, y compris le Processus de Colombo et le Processus d’Abu Dhabi dans la lutte contre les différents aspects concernant les travailleurs migrants tels que les procédures d'admission, les flux de migrants, la sécurité sociale et économique, les possibilités de regroupement familial, la politique d'intégration et de retour;
  8.  ENCOURAGE les Parlements Membres de l’UPCI, en particulier ceux des pays d'origine et de l'emploi, de partager des informations sur la violence contre les travailleurs migrants et de recommander des mesures et actions concrètes pour résoudre les problèmes.
  9.  INVITE les Parlements Membres de l’UPCI à développer et à fournir une législation nationale solide pour remplir l'obligation des Etats Membres de l'OCI d'exercer la diligence appropriée pour prévenir la violence contre les femmes et les filles, fournir une protection aux victimes et enquêter, poursuivre et punir les auteurs de violence contre les femmes et les filles.
  10.  APPUIE la réalisation complète du Plan d'Action de l'OCI dans l'avancement des femmes et Demande instamment aux gouvernements respectifs à diffuser au public le Mécanisme pour la mise en œuvre du Plan d'Action pour la promotion de la femme;
  11.  ENCOURAGE en outre, les Parlements Membres de l’UPCI à exhorter leurs gouvernements respectifs à soutenir les efforts mondiaux dans la réalisation de la ratification universelle de la Convention Internationale sur la protection des droits de tous les travailleursmigrants et des membres de leurs familles, et assurer qu'aucune réserve ne soitincompatible avec l'objetet le but de la Convention.
  12.  APPELLE les membres des parlements de l'UPCI à proposer à leurs pays respectifs un cadre légal global contre la traite des êtres humains afin de contrer les flux de travailleurs migrants illégaux.
  13.   DENONCE les campagnes et inventions médiatiquesfaites parcertains milieuxdes Etats non membresconcernantle mauvais traitement desminorités et les communautésnon-musulmanesdans les Etatsmembres de l'OCI, sous le slogan de la liberté religieuse et ainsi de suite.
  14.  SOULIGNE la nécessité de poursuivre, à titre prioritaire, une politique commune visant à prévenir la diffamation de l'islam perpétrée sous le prétexte et la justification de la liberté d'expression, en particulier par les médias et Internet.

CONF/8-2013/CLADCR-RES.7


RESOLUTION N°7-CLADCR/8-CONF
 SUR
LE SOUTIEN AUX EFFORTS POUR ETABLIR UN DIALOGUE DURABLE ENTRE LES PARLEMENTS ISLAMIQUES ET OCCIDENTAUX DE MANIERE A ELIMINER TOUTES LES FORMES D'INTOLERANCE, DE STEREOTYPES NEGATIFS, DE STIGMATISATION, DE  DISCRIMINATION, D’INCITATION A LA VIOLENCE ET DE VIOLENCE CONTRE LES INDIVIDUS EN RAISON DE LEUR RELIGION OU DE LEUR CROYANCE

La Conférence de l'Union Parlementaire des Etats Membres de l'OCI, réunie en sa 8ème  Session, tenue à Khartoum, République du Soudan, les 21-22 Janvier 2013 (9-10 Rabiu Al Awal 1434H),
Rappelant la Résolution de l'UIP adoptée à la 116ème  Assemblée de l'UIP sur le respect mutuel et la coexistence pacifique entre toutes les communautés religieuses et confessions dans un monde globalisé;
Rappelant le Programme mondial pour le dialogue entre les civilisations et la Déclaration universelle sur la diversité culturelle de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), ainsi que les principes qui y figurent;
Se félicitant de la Résolution A/HRC/RES/16/18 de 2011 du Conseil des droits de l'homme sur la lutte contre l'intolérance, les stéréotypes négatifs, la stigmatisation et la discrimination, l'incitation à la violence et la violence contre les personnes, fondées sur la religion ou la croyance;
Reconnaissant que l'islam encourage la coexistence pacifique entre tous les êtres humains, indépendamment de leur religion, race ou ethnie;
Consciente qu’aujourd'hui, les dialogues durables à l'intersection de l'Occident et du monde musulman, au niveau international, national et local, sont indispensables pour parvenir à la compréhension mutuelle entre les communautés religieuses et éliminer toutes les formes de diffamation des religions;
Soulignant la responsabilité évidente des Parlements Membres de l’UPCI pour relever le défi mondial en comblant les différences culturelles et religieuses entre l'Occident et le monde musulman en recourant à la véritable voie pacifique et islamique, et ce à travers la coopération internationale entre parlementaires;
1.  INVITE les Parlements Membres de l’UPCI à prendre les mesures appropriées pour prévenir les incidents liés à l'intolérance, la discrimination et al violence contre les individus en raison de leur religion ou de leurs convictions dans de nombreuses régions du  monde ainsi que empêcher toute récurrence de la diffamation des religions en particulier envers l'islam;

2. INVITE les Parlements Membres de l’UPCI à promouvoir un dialogue constructif et à favoriser l’interaction pacifique des Parlements occidentaux de manière à créer un environnement social et politique propice à la  tolérance et à la coexistence, et favorable à l’épanouissement ;
3.    INVITE les Parlements Membres de l’UPCI à œuvrer pour l'établissementde la confianceàl’intérieur de leurs frontières, et notamment avec les Parlements Occidentaux, afin d'éviter toute perception erronée des menaces de sécurité et de violence qui peuvent dégénérer en conflits et litiges internationaux;
4. DEMANDE aux Parlements Membres de l’UPCI d’encourager leurs gouvernements respectifs ainsi que d'autres acteurs politiques comme les intellectuels et la société civile pour établir un dialogue durable avec les pays occidentaux;
5.  ENCOURAGE les Parlements des Etats Membres de l’UPCI à travers les dialogues établis avec les Parlements occidentaux à continuer à promouvoir les valeurs pacifiques de l'Islam dans un esprit de respect des différences culturelles et religieuses.
6.    INSISTE sur la nécessité de promouvoir l'image de l'Islam véridique auprès du monde extérieur, image fondée sur la diffusion des principes de justice, de paix et de rejet de la violence, et sur l’établissement avec les autres de rapports qui servent les intérêts de l'humanité et le développement des nations et des peuples ; insiste également  sur la nécessité de faire front contre les campagnes occidentales contre les valeurs islamiques par l’établissement d’un dialogue entre les parlements islamiques et occidentaux.
7.    APPELLE l’ensemble des Parlements nationaux à jouer un rôle actif dans l'application du Programme Mondial pour le Dialogue entre les civilisations, conformément à la résolution 56/6 (2001) de l'ONU, en coopération  avec les autres instances parlementaires,
8.    INSISTE sur la nécessité dela création d'un groupe de contact en vue d’entreprendre les initiatives nécessaires, en coordination avec leurs gouvernements respectifs et les autres parties concernées par le développement de la culture et de l’esprit du dialogue, de la coopération, et du respect mutuel afin de jeter les bases d’une coexistence pacifique 

9.      APPELLE les Parlements membres de l’UPCI à profiter de  leur appartenance à des organisations parlementaires régionales et internationales pour promouvoir les objectifs de l’UPCI pour l’instauration d’un dialogue durable entre les Parlements islamiques et occidentaux.

10.    SALUE les Parlements qui ont créé des groupes de contact sur le dialogue entre les civilisations et demande au Secrétariat Général de l’UPCI de généraliser l’expérience des unités de communication des parlements nationaux communiquée par les parlements membres.


CONF/8-2013/CLADCR-RES.8


RESOLUTION N°8- CLADCR/8-CONF
SUR
LA PROMOTION DU DIALOGUE ENTRE LES CIVILISATIONS
EN METTANT L’ACCENT SUR LA REPONSE AUX CAMPAGNES OCCIDENTALES CONTRE LES VALEURS ISLAMIQUES

La Conférence de l'Union Parlementaire des Etats Membres de l'OCI, réunie en sa 8ème  Session, tenue à Khartoum, République du Soudan, les 21-22 Janvier 2013 (9-10 Rabiu Al Awal 1434H),
Rappelant les résolutions issues des différents Sommets islamiques, et en particulier du XIème Sommet ainsi que celles adoptées par la 35ème Conférence islamique des Ministres des Affaires Etrangères, la 5ème Conférence islamique des Ministres de la culture et la 2ème session de la Commission permanente de l’information et des affaires culturelles (COMIAC) et les principes énoncés dans la Déclaration de Téhéran adoptée par le VIIIe   Sommet islamique, en décembre 1997.

Se référant au Programme d’action décennal de l’Organisation de la Conférence islamique et réaffirmant que le principe de dialogue entre les civilisations, fondé sur le respect mutuel, l’entente et l’égalité entre les peuples est une condition nécessaire à l’instauration de la paix et de la sécurité internationales, de la tolérance et de la coexistence pacifique ;

Réaffirmant son attachement  au respect de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qui proscrit  l’incitation à la haine des religions

Saluant les initiatives des Etats Membres visant à soutenir et renforcer le dialogue entre les civilisations et les cultures ;

  1.  APPELLE les musulmans, quelle que soient leurs appartenances communautaires, à s’unir et  à respecter l’opinion d’autrui.
  2.  SALUE lesefforts déployés par leRoyaume d'Arabie saouditevisant à activercette initiativeà travers lamise en place d'un mécanisme pertinent, notamment ceux du Centre International du Roi Abdullah BinAbdulaziz pour le dialogue interreligieux et interculturel(KAICID), dont lesiège a été établià Vienne, et Inviteles Etats des Parlements membres à contribuer activement aux idées, aux suggestions et aux recommandations concernant transformer le Centre à une institution efficace pourla promotion du dialogueentre les religionset  civilisations; SALUE les efforts déployés par Sa Majesté le Roi Abdullah II Ibn Al Hussein du Royaume Hachémite de Jordanie dans le lancement, lors de l'Assemblée générale des Nations Unies, le 23 Septembre 2010, La Semaine Mondiale de l'Harmonie Interconfessionnelle, qui a été observéedans la première semainedu mois defévrier 2011 et2012.
  3.  APPELLE à la coordination entre les Etats islamiques membres, en vue de créer des centres et des institutions voués au dialogue entre les cultures et civilisations.
  4.  INVITE le Secrétariat Général de l'OCI, l'UNESCO, l'Organisation islamique pour l'éducation, la science et la culture (ISESCO) et le Centre de Recherches sur l'Histoire, l'Art et de la Culture IRCICA) de continuer à renforcer le dialogue interculturel et intercivilisationnel par des initiatives concrètes et durables, des conférences et colloques, EXHORTE tous les Etats membres, la Banque Islamique de Développement (BID) et le Fonds de Solidarité Islamique (ISF) de fournir tout le soutien moral et financier possibles pour assurer le succès de ces dialogues.
  5.  SE FELICITE du rôle actif joué par Azerbaïdjan dans la promotion du dialogue interculturel et civilisationnel entre le monde islamique et l'Occident, à cet égard souligne l'importance de la 1e Convention du Mouvement Mondial de la Jeunesse pour l'Alliance des civilisations (GYMAoC) organisée conjointement par l'Alliance des Civilisations et le Forum de la Conférence Islamique de la Jeunesse pour le Dialogue et la Coopération (ICYF-DC), les 9-10 Avril 2011, à Bakou.
  6.  INVITE à la formation d’un groupe de contact relevant de l’UPCI, ainsi qu’au sein des différents Parlements  en vue de proposer les initiatives appropriées.
  7.  APPELLE à poursuivre les dialogues interactifs afin de promouvoir le dialogue entre les cultures et les civilisations à travers des initiatives et des symposiums concrets et durables ; EXHORTE les gouvernements des Parlements membres, la Banque islamique de Développement et le Fonds de solidarité islamique à accorder leur appui financier et moral pour le succès de ces dialogues.
  8.  APPELLE les Parlements des pays membres à exhorter leurs gouvernements à œuvrer en faveur de l’adoption par les Nations Unies d’une résolution qui appelle au respect total de toutes les religions divines et interdit l’utilisation de la liberté d’expression pour porter atteinte à la religion, tout en mettant un terme au phénomène de la haine religieuse.
  9.  CONDAMNE fermement la republication des caricatures diffamatoires contre le Prophète Mohamed, dénonce vigoureusement le soutien apporté par certains Etats européens à cet acte odieux et exige l’arrêt de ces provocations.        
  10.  APPELLE à élaborer un projet, en concertation avec les institutions culturelles relevant de l’OCI, les savants et les élites du monde entier pour contribuer à l’établissement d’un dialogue actif et constructif entre les deux civilisations islamique et occidentale et à présenter une image véridique et positive sur la civilisation islamique ; APPELLE les Parlements des Etats membres à adopter les législations nécessaires à cet effet, et EXHORTE la Banque islamique de développement et le Fond de solidarité islamique à soutenir ce projet. 
  11.  INSISTE sur la nécessité de créer des chaînes de télévision islamiques nationales émettant dans les langues étrangères et destinées à l’Occident pour mettre en valeur l’image authentique de l’Islam, et EXHORTE l’ISESCO à créer une station de télévision à cet effet.
  12.  APPELLE les pays non musulmans où sont installés des Musulmans à garantir leurs droits civiques, y compris leur droit à un traitement humain et juste, tout en ayant accès à une nourriture HALAL dans tous les lieux et en toutes occasions.    
  13.  CONDAMNE fermement la vague croissante de la haine des religions de la part des éléments extrémistes dans toutes les religions et à cet égard, condamne fermement les attentats à la bombe qui ciblent  les  mosquées, les églises et les lieux de culte. INVITE les gouvernements à être vigilante et prudente en sécurisation des installations religieuses et de ne pas les exposer à un danger.
  14.  EXPRIME la nécessité d'adopter une politique commune de première priorité visant à prévenir la distorsion de l'image de l'Islam sous le prétexte de la liberté d'expression, notamment à travers les médias et l'Internet.

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