DECLARATION D’ISTANBUL

“REPONSE AUX EPREUVES DU XXIème SIECLE:
INSTAURER LA PAIX, LA JUSTICE, LA STABILITE ET LA SECURITE DANS LE MONDE”
ISTANBUL-REPUBLIQUE DE TURQUIE 28 - 29 RABIUL AWAL 1436H
21- 22 JANVIER 2015

En tant que présidents des parlements membres de l’Union des parlements des Etats membres de l’Organisation de la coopération islamique (UPCI), nous nous sommes réunis les 21 -22 Janvier 2015 à Istanbul-TURQUIE lors de la 10ème Conférence de l’UPCI;
En adressant nos éloges à la République de Turquie, au peuple turc et notamment à Mr. Cemil C?CEK, honorable Président de la Grande Assemblée Nationale de Turquie pour l’organisation de la 10ème Conférence de l’UPCI;
En réitérant le respect que nous louons aux objectifs et aux principes concernant la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité des territoires des pays membres, y compris le règlement pacifique des conflits; objectifs et principes prévus dans la Charte de l’Organisation de la Coopération Islamique;
Sous la conduite des Statuts de l’Union des parlements des Etats membres de l’Organisation de la Coopération Islamique;
En exprimant notre détermination pour développer davantage la coopération au sein des Nations Unies qui, selon la Charte des Nations Unies, jouent un rôle primordial pour l’instauration et la sauvegarde de la paix et de la sécurité dans le monde;
En étant conscients de la nécessité pressante de reformer le système humanitaire mondiale, de façon à pouvoir faire face aux états d’urgence qui se présentent de plus en plus nombreux;
En gardant à l’esprit le rôle important que jouent nos parlements dans les vies politique, économique, sociale et culturelle de nos sociétés, et en considérant que l’interaction entre nos parlements contribuera à la compréhension mutuelle, à la solidarité et à la coopération entre les peuples musulmanes;
En ayant conscience des différences existantes entre les cultures, les croyances et les traditions de nos peuples et en soulignant la nécessité de développement d’une culture de dialogue et de paix aussi bien au niveau national qu’international, ainsi que l’importance du respect des lieux sacrés et des symboles religieux;
En accentuant les grandes valeurs de l’Islam concernant la modération, la tolérance, le respect des différences, la protection des symboles et de l’héritage commun;
En étant déterminés pour encourager dans les pays membres les droits de l’homme, les libertés fondamentales, la bonne gouvernance, la suprématie du droit, la démocratie et la responsabilité, conformément aux systèmes législatifs et constitutionnels de chacun des pays;
En confirmant le caractère indispensable d’une démocratie au niveau national et international, de la bonne gouvernance, de la suprématie du droit et d’un environnement offrant des opportunités, pour un développement durable comprenant une croissance économique inclusive, un développement social, la protection de l’environnement et l’éradication de la famine et de la pauvreté;
En confirmant encore l’importance de l’engagement pour une société juste dans tous les domaines et respectant les droits de l’homme y compris le droit à un niveau de vie correcte, l’autonomisation des femmes, l’égalité des sexes, le droit aux aliments, le droit au développement, la sécurité, la stabilité, la justice et la paix;
En convenant de l’importance de l’instauration des capacités scientifiques et technologiques nationales fortes pour le développement;
En ayant conscience des problèmes mondiaux, politiques, économiques, sociaux et culturels tels que les conflits armés, la prolifération des armes de destruction massive, l’étendu du terrorisme, du crime organisée, de la violence et des extrémismes; le racisme, la xénophobie et l’islamophobie;
En ayant conscience des développements qui ont lieu en Ukraine et qui affectent la stabilité et la sécurité de notre région et des autres régions;
En ayant conscience du fait que les politiques basées sur le sectarisme et les divergences ethniques déclenchent la montée des menaces et des instabilités dans nos régions et constituent ainsi un menace grave pour la stabilité et la prospérité du monde musulman; en confirmant que ce genre de politiques mènent à fournir un terreau propice pour des groupes radicaux violents tels que DAECH en Syrie et Irak et les autres groupes; en confirmant encore que le terrorisme qui comprend les actions des groupes radicaux violents tels que DAECH n’est et ne peut être associé à quelque religion, peuple ou civilisation qu’il soit;
En soulignant l’importance de la nécessité de nous concentrer sur les problèmes et les difficultés des minorités musulmanes vivant en dehors des Etats membres de l’OCI; et ayant une approche qui leur permettrait de bénéficier entièrement des standards offerts par les normes et les documents internationaux sur les droits de l’homme et les minorités;
En nous souciant gravement de la situation du Moyen Orient et notamment de la Palestine; ainsi que des attaques perpétrés par le gouvernement israélien et les groupes radicaux au caractère sacré d’Al Quds Al Sharif  et au Masdjid Al Aqsa;
En confirmant que l’occupation et les pratiques illégales israéliennes menaçant la paix et la sécurité internationales, et la continuation des violations graves du droit international sont les plus grands obstacles devant la résolution juste, inclusive et durable du problème palestinien;
En condamnant les plus récentes attaques militaires a la Bande de Gaza, la judaïsation d’Al Quds Al Sharif, les tentatives de changement du statu quo historique de Harem Al Chérif, le blocus et les implantations illégales dans la Bande de Gaza, ainsi que toutes les attaques israéliennes perpétrées aux territoires occupés palestiniens;
En soulignant que la prolifération des armes de destruction massive et les moyens dont elles sont transportées sont des questions gravement préoccupantes, et qu’un monde sans armes nucléaires et sans armes de destruction massive continue à être notre désir commun;
En réitérant les droits établis de tous les Etats à avoir accès, à détenir, utiliser et développer l’énergie nucléaire seulement dans un but pacifique, ainsi que l’obligation de développer les programmes nucléaires conformément aux conventions internationales;
En admettant que pour faire face à ces problèmes il conviendrait non seulement d’intervenir au moment opportun et en coordination avec la communauté internationale, mais également de mettre en place des reformes locales fortes qui contribueront à la force de résistance de nos peuples;
En confirmant que l’épidémie sans précèdent d’Ebola constitue un problème grave non seulement pour l’Afrique de l’Ouest mais également pour la communauté internationale;
1.    Réaffirmons les efforts qui devront être déployés pour atteindre la bonne gouvernance et la démocratisation des relations internationales dans le cadre des principes d’égalité et de respect mutuel entre les Etats;
2.    Exprimons que pour les droits indispensables des personnes sous occupation étrangère un soutien fort, et l’utilisation du droit à l’autonomie gouvernementale sont nécessaires, conformément à la Charte des Nations Unies ainsi qu’aux règles du droit international;
3.    Réitérons notre soutien sans hésitation et notre solidarité a la cause palestinienne et exprimons notre forte détermination pour soutenir le peuple palestinien dans sa lutte légitime face à l’occupant israélien;
4.    Et notamment; soulignons encore une fois la nécessité et l’urgence de la mise en œuvre des résolutions des Nations Unies concernant le problème palestinien, pour qu’un Etat puissant, souverain, indivisible palestinien, selon les frontières d’avant 1967, avec Al Quds al Sharif comme capitale soit créé;
5.    Exprimons notre profonde tristesse devant les attaques israéliennes perpétrées aux territoires palestiniens occupés, et notamment les cruelles attaques au peuple palestinien de la Bande de Gaza, les attaques israéliennes se concentrant sur Harem AL Cherif, et surtout le raid du 5 Novembre 2014 de Masdjid Al Aqsa qui est un insulte ouverte à la Oumma islamique, et une provocation des sensibilités des musulmans du monde entier;
6.    Demandons à la communauté internationale et notamment au Conseil de Sécurité de l’ONU qui est l’organe responsable de la protection de la paix et de la sécurité mondiale, de s’acquitter de leurs responsabilités en prenant les mesures nécessaires pour arrêter les attaques israéliennes sur les territoires palestiniens occupés, et pour protéger le statu quo historique de Harem Al Chérif;
7.    Refusons les tentatives d’associer le terrorisme avec quelque religion ou quelque groupe ethnique qu’il soit et refusons que les groupes faisant appel à la violence, au radicalisme et au terrorisme soient soutenus directement ou indirectement;
8.    Nous réaffirmons notre solidarité et notre appui sans réserve aux efforts déployés par le gouvernement et peuple de la République d’Azerbaïdjan, pour défendre leur territoire national; et appelons à apporter une assistance humanitaire aux réfugiés et aux personnes déplacées Azerbaïdjanais qui vivent aujourd’hui dans des conditions très difficiles, et ce qui sont en train de préparation à leur retour dans leurs foyers d’où ils avaient été déplacés.
9.    Exprimons notre profonde tristesse devant les actes des groupes radicaux violents tels que DAECH et devant les violations systématiques et étendues des droits de l’homme et du droit humanitaire international par ces groupes et condamnons fortement ces actes; demandons que tous les groupes radicaux mettent une fin à leurs actes de violence et de terrorisme, déposent les armes et se dissipent;
10.    Appelons à mettre en œuvre des mesures inclusives et intégrées dans nos régions face aux politiques basées sur le sectarisme et les divergences ethniques; par ailleurs appelons qu’une transformation politique réelle ait lieu en Syrie, dans le cadre de la Déclaration de Genève datant du 30 Juin 2012;
11.    Faisons état de notre volonté commune comprenant également les coopérations bilatérales et multilatérales renforcées pour faire face à toutes sortes et toutes manifestations du terrorisme;
12.    Pour mettre une fin aux phénomènes récents de violence et d’extrémisme et pour révéler les vraies raisons de ceux-ci, réitérons la nécessité d’une coopération et d’une coordination continues entre les pays islamiques, les minorités et les communautés musulmanes, pour refléter les grandes valeurs de l’Islam par la voie de l’éducation, des médias et des activités culturelles;
13.    Accentuons les principes de l’Islam comprenant la modération et la tolérance, basés sur la diffusion d’une doctrine fondé sur la paix, la justice, le dialogue, l’évitement de la violence, et d’une approche de l’Islam authentique dans nos pays et dans le monde;
14.    Accentuons la nécessité d’encourager la tolérance et la compréhension mutuelles, d’avoir une position solide contre l’islamophobie et toute sorte de crime de haine, et de renforcer la coopération internationale dans ces domaines;
15.    Incitons tous les Etats, toutes les institutions et tous les partis politiques à avoir une position ferme contre l’?ntolérance, l’islamophobie et la xénophobie , et à mettre en œuvre des programmes compréhensifs pour empêcher les idées négatives sur l’Islam, et pour encourager la compréhension et le respect mutuels;
16.    Exprimons notre inquiétude de voir la multiplication d’évènements qui émanent de l’intolérance religieuse et du fait que les personnes sont enfermées dans des stéréotypes négatifs basés sur la religion ou les croyances et condamnons toute sorte de haine religieuses envers les personnes;
17.    Réaffirmant que le devoir le plus important de l’humanité à notre époque est de trouver le moyen de surmonter les différences et cohabiter en paix. Condamnons toute insulte et manque de respect envers le Prophète Mohammed (pbsl), le dernier Prophète d’un milliard et demi de musulmans, notamment dans le monde occidental, présentés sous le masque de la liberté d’expression et déclare que ce sujet constitue la ligne rouge des musulmans. Recommandant d’indure le manque de respect envers les valeurs considérées sacrées dans le cadre de crime haineux et agissant à partir du principe selon lequel la liberté d’expression est limitée par les droits de l’autre, invitons tous les groupes politiques et leurs leaders à agir de manière responsable. Condamnons les attaques de Paris, et mettant l’accent sur la nécessité de réagir sans discrimination contre toute attaque terroriste en tant qu’indicateur de la lutte commune contre le terrorisme.
18.    Affirmons encore la responsabilité des parlementaires en ce qui concerne le renforcement de la valeur des différences, la condamnation ouverte de la xénophobie, de l’intolérance et de la discrimination et la promotion du respect et de la compréhension mutuel;
19.    Réitérons notre plein soutien à l’initiative de l’Alliance des Civilisations des Nations Unies conjointement appuyée par l’Espagne et la Turquie; partageons les principes de base exprimés dans la Déclaration du Sixième Forum Mondial des Nations Unies de l’Alliance des Civilisations organisé à Bali en Indonésie; appelons les Etats membres de l’UPCI à multiplier leurs efforts pour lutter contre et pour combattre les malentendus sur les religions; appelons la communauté internationale à jouer un rôle constructif et cohérent pour dissocier les actes des groupes radicaux –quel que soit l’arrière-plan de ces groupes-, des régions géographiques, des religions et des civilisations, pour dépasser les malentendus et les éventuels conflits;
20.    Soulignons l’importance historique du tout premier Sommet Humanitaire Mondial qui  sera  organisé à Istanbul en Mai  2016 et appelons les pays membres de l’OCI à participer de façon active aux phases de préparation et d’exécution du sommet;
21.    Encourageons la participation des femmes dans tous les domaines de la vie sociale, y compris la participation à la vie politique et aux processus de prises de décision;
22.    Réitérons notre détermination en ce qui concerne les droits et libertés fondamentaux des communautés et des minorités musulmanes vivant dans des pays non membres de l’OCI, ainsi que leur statut juridique, politique et social dans tous les domaines de la vie; appelons les parlements des Etats non membres de l’OCI à garantir la protection des droits et libertés et des statuts des musulmans vivant dans leur pays;
23.    Confirmons le fait que les minorités religieuses du monde musulman constituent un composant à part entière des sociétés et des Etats et soulignons la nécessité pour ces minorités de pouvoir jouir de tous les droits et garanties;
24.    Appelons la Grèce à garantir les droits et libertés de la minorité Turque Musulmane de la Trace de l’Ouest issus des conventions bilatérales et internationales, à établir des relations proches avec les dites minorités et à apporter des solutions aux problèmes rencontrés par les musulmans d’origine turque vivant dans les Douze Iles suivant les normes universelles applicables aux minorités;
25.    Exprimons notre inquiétude face à la situation qui prévaut en Arakan au Myanmar où 140.000 musulmans appartenant au peuple de Rohingya et de Kaman sont forcés de vivre dans des camps, dans des conditions inhumaines depuis près de trois années, où plus d’un million de musulmans de Rohingya et de Kaman subissent une violente discrimination, des abus et des violations de droits de l’homme et où ils sont forcés de se déplacer en masse vers les pays voisins en empruntant des itinéraires pouvant donner lieu à des pertes de vie humaine et modifiant par la même la structure ethnique d’Arakan;
26.    Lançons un appel d’urgence aux autorités de Myanmar pour qu’elles prennent les mesures nécessaires afin de retrouver la stabilité; qu’elles initient un processus de réconciliation avec tous les segments de la société de Rohingya, comprenant ceux qui ont perdus leurs nationalités, les déplacés de l’intérieur et les personnes qui  ont  demandé  l’asile  en  dehors  du Myanmar; Concernant le processus de confirmation de nationalité en cours au Myanmar pour les Musulmans de Rohingya, appelons le Gouvernement de Myanmar à autoriser l’octroi entière et égale de la nationalité basée sur l’auto- identification.
27.    Encourageons le processus de réforme et de démocratisation entrepris par la République de l’Union du Myanmar et appelons les autorités myanmaraises à adopter des politiques transparentes et inclusives qui engloberont les éléments ethniques et religieux du peuple de Myanmar, et prendront en considération les musulmanes et surtout les musulmans de Rohingya en tant que partie intégrante du processus;
28.    Suivant la résolution des Nations Unies, appelons à une résolution pacifique du problème Jammu-et-Cachemire;
29.    Réitérons l’importance de garantir le statut, les droits fondamentaux et les libertés ainsi que la sécurité et la sureté des Tatars musulmans de Crimée;
30.    Félicitons le Gouvernement Fédéral de Somalie pour ses avancées importantes visant la création sous son leadership d’une Somalie fédérale, souveraine, sûre, démocratique, unie, et en paix aussi bien à l’intérieur qu’avec le monde et ce, pour l’intérêt de son peuple; accueillons avec satisfaction les mesures importantes prises jusqu’à ce jour afin de mettre en œuvre «la Vision 2016» du Gouvernement Fédéral; reconnaissons son rôle de leadership dans ce processus; soulignons l’importance critique de la Somalie, pour qu’aille de l’avant cette approche compréhensive, multidimensionnelle et cohérente enrichissant les efforts de Somalie dans le domaine de l’aide humanitaire, du développement local, de la construction de l’infrastructure de base, du soutien à l’éducation, à la santé et au processus de paix;
31.    Réitérons que notre soutien aux efforts du Secrétaire Générale de l’ONU dans le cadre de la mission de «Bonne Volonté» qui s’appuie sur la Déclaration Commune des Dirigeants annoncée en Chypre le 11 février 2014; appelons les Etats membres à faire preuve d’une solidarité effective et de développer des relations proches avec l’Etat Turc de Chypre afin d’apporter leurs concours à l’éradication de cet isolation inhumaine de l’Etat Turc de Chypre et de renforcer leurs liens mutuels dans tous les domaines.
32.    Appelons les Etats à se conformer aux résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU et de l’Agence International de l’Energie Atomique (AIEA) quant à l’acceptation d’ouverture de toutes leurs installations et programmes nucléaires au régime de contrôle de l’AIEA et de devenir sans délais et sans réserve signataire du Traité sur la Non-Prolifération des Armes Nucléaires (TNP).
33.    Apprécions les efforts fournis par les groupes de travail du Comité Permanent pour la Coopération Economique et Commerciale de l’Organisation de la Coopération Islamique (COMCEC) pour développer la coopération économique et pour harmoniser les politiques des Etats membres dans 6 domaines de coopération à savoir le commerce, les transports et la communication, le tourisme, l’agriculture, la réduction de la pauvreté et la coopération financière;
34.    Soulignons l’importance du Système de Tarif Préférentiel entre les Etats Membres de l’Organisation de la Coopération Islamique (SPC-OCI) qui constitue le projet le plus important pour le développement du commerce entre les pays membres de l’OCI et exprimons notre satisfaction quant à l’accomplissement des démarches nécessaires pour que le SPC-OCI devienne fonctionnel.
35.    Soulignons l’importance de la mise en avant de l’approche de l’OCI concernant les Objectifs de Développement Durable (ODD) de l’OCI et l’Ordre du Jour Post 2015 et rappelons à ce sujet la résolution concernée prise lors du 30ème Réunion du COMCEC;
36.    Acceptons que le changement climatique constitue l’une des plus grandes menaces à laquelle nos sociétés doivent faire face et qu’il est source de menace pour les lieux d’habitation des êtres humains, les espaces de vie naturelle, la stabilité économique, l’accès aux ressources utilisé dans le développement et enfin pour la vie humaine;
37.    Accueillons avec satisfaction les efforts fournis par les Etats membres de l’Union Parlementaire des Etats Membres de l’OCI à travers leurs pratiques, leurs politiques et leurs stratégies dans le domaine de la protection de l’environnement, y compris dans le domaine de la lutte contre le changement climatique et soulignons la nécessité de multiplier la coopération au travers des forums internationaux et régionaux et ce en sus de celle existante entre les Etats Membres;
38.    Apprécions les travaux spécifiques menés par les pays touchés par l’Ebola en collaboration avec les diverses organisations de la société civile de l’Union Africaine et par le biais des Nations Unies, avec la Mission des Nations Unies pour les Interventions d’Urgence sur l’Ebola (UNMEER) afin de mettre un fin à la propagation du virus d’Ebola.
39.    Affirmons notre solidarité avec les pays touchés et notre détermination à apporter notre aide à ces pays dans les plus brefs délais; parallèlement, lançons un appel d’urgence aux nations et aux populations de toutes les parties prenantes concernées pour qu’ils agissent sur le long terme de façon à garantir leur recouvrement et leur développement;
40.    Affirmons notre détermination à renforcer la solidarité, la consultation et la coopération entre les peuples et les parlements musulmans afin de contribuer à la paix, à la justice, à la stabilité et à la sécurité au niveau mondial.

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