COMMUNIQUE FINAL DE LA 11ème SESSION DE LA CONFERENCE DE L'UPCI Unis contre le Terrorisme et l’Extrémisme

BAGDAD-REPUBLIQUE D’IRAK
14 et 15 RABI UL THANI 1437 H
24 et 25 JANVIER 2016

Nous, Présidents de parlements, Chefs et membres des délégations des Parlementaire membres de l’UPCI participant aux travaux de la 11ème Session de la Conférence de l’UPCI, qui se sont déroulés à Bagdad, en République d’Irak, les 14 et 15 Rabi ul Thani 1437H, sous le slogan : « Unis contre le Terrorisme et l’Extrémisme », avons délibéré sur les développements et les défis auxquels le monde musulman se trouve confrontés tels que figurant à l’ordre du jour de la session, et avons décidé ce qui suit :

I-    LA CAUSE PALESTINIENNE
1.    Nous affirmons le caractère central  de la cause de la Palestine et d’Al Qods pour l’Oummah islamique, ce qui fait obligation à l’ensemble de nos Etats, de nos Parlements et de nos organisations civiles de coopérer au sein de l’OCI et de coordonner leurs efforts  dans les forums internationaux et régionaux pour la soutenir, la défendre, plaider sa cause jusqu’au recouvrement des droits légitimes et inaliénables du peuple palestinien, soit le retour des réfugiés, la fin de l’occupation et la proclamation de l’Etat Palestinien indépendant sur le territoire de la Palestine, avec pour capitale Al Qods. La ville d’Al Qods étant la capitale spirituelle de l’Oummah islamique et la capitale éternelle de l’Etat de Palestine,  nous réaffirmons qu’elle constitue pour nous une ligne rouge à ne pas franchir.
2.    Nous affirmons, une fois de plus, que la ville d'Al Qods est partie intégrante des territoires palestiniens occupés, comme indiqué dans les résolutions 242 (1967) et 338(1973) du Conseil de sécurité des Nations Unies, et que la quatrième Convention de Genève de 1949 lui est applicable, ainsi que le confirment les nombreuses résolutions du Conseil de sécurité; condamnons fermement les autorités de l'occupation pour les violations répétées des lieux saints de la ville d'Al Qods, à travers la construction du mur de séparation, l’implantation des colonies et la poursuite des fouilles sous la sainte mosquée Al Aqsa qui en sapent les fondations et risquent de provoquer l'effondrement de l'édifice; condamnons également les mesures prises par l’entité sioniste  (Israël) et les pratiques illégales et contraires à toutes les résolutions et à toutes les lois internationales poursuivies par les autorités d’occupation dans la ville d'Al Qods et visant à judaïser la ville sainte et à oblitérer son caractère arabo-islamique.
3.    Nous rejetons avec force le projet israélien relatif à la proclamation de la ville d'Al Qods capitale de l'entité sioniste et du peuple juif, ce projet constituant une agression directe contre le peuple palestinien et ses droits légitimes et inaliénables; de même que nous rejetons catégoriquement toutes les thèses israéliennes relatives au Grand Jérusalem et toutes les autres propositions visant à résoudre la question de la ville d'Al Qods en plaçant la ville sainte sous mandat international.
4.      Nous soulignons l'importance du suivi et de la mise en œuvre des résolutions internationales relatives à la question palestinienne, en particulier celles liées à la garantie des droits civils et politiques du peuple palestinien qui lui permettent d'établir un Etat indépendant avec pour capitale la ville d’Al Qods.
5.    Nous nous félicitons de la réalisation de l'unité nationale palestinienne, et nous considérons cette réalisation comme la pierre angulaire du nouvel élan par lequel la cause Palestinienne pourra réaliser les nobles objectifs qui sont les siens sur la voie de la libération de la totalité du territoire palestinien et de l'établissement d'un Etat palestinien indépendant avec   pour capitale la ville d’Al Qods.
6.    Nous réaffirmons notre ferme soutien aux efforts déployés par l'Etat de Palestine en vue de mobiliser le soutien international à la garantie des droits palestiniens inaliénables, et, en premier lieu, le droit à l'autodétermination et à l’établissement d’un Etat indépendant avec Al Qods pour capitale, et réitérons à cet égard notre appel au Conseil de sécurité afin qu’il fasse droit à la demande présentée par l'Etat de Palestine en vue d’accéder au statut de membre à part entière de l'Organisation des Nations Unies.
7.      Nous appelons à la tenue dans les plus brefs délais possibles d’une Conférence internationale en vue de réaliser un règlement juste de la question palestinienne qui aboutisse à la création de l’Etat de Palestine avec pour capitale Al Qods, à l’intérieur des frontières du 4 Juin 1967 et dans un cadre temporel limité.
8.      Nous exhortons les Etats qui n’ont pas encore reconnu l’Etat de Palestine, et en particulier les Etats européens, à prendre exemple sur la Suède et le Vatican et à assumer leurs responsabilités historiques à l’égard du peuple palestinien en ce qui concerne son droit à l’établissement d’un Etat indépendant et souverain ; nous appelons de même le Conseil de sécurité à consentir à octroyer à l’Etat de Palestine le statut de membre de plein droit des Nations-Unies, comme nous exhortons les Parlements occidentaux qui n’ont pas encore reconnu l’Etat de Palestine à prendre l’exemple sur les autres parlements occidentaux qui ont procédé à cette reconnaissance.
9.    Nous réitérons notre rejet catégorique de la « judéité de l’Etat d’Israël » et appuyons résolument la position du peuple palestinien et de ses dirigeants refusant de reconnaître la judéité de l'Etat hébreux, et soulignons que la résistance à l’occupant est un droit fondamental du peuple palestinien.     
10.    Nous appelons à la levée du blocus imposé au peuple palestinien, en particulier dans la bande de Gaza ; nous appelons également à soutenir la résistance des Maqdisites et à œuvrer avec diligence à la libération des détenus administratifs et des prisonniers ; nous condamnons les pratiques criminelles israéliennes, qu’il s’agisse de torture, d’isolement ou d’humiliations, menées à leur encontre ; et exigeons leur libération immédiate.
11.    Nous condamnons les crimes que les autorités israéliennes d’occupation ne cessent de perpétrer en Palestine, particulièrement dans la Bande de Gaza, et qui ont fait des milliers de victimes innocentes, entre martyrs et blessés, en violation flagrante des droits de l’homme palestinien ; nous exigeons que les responsables israéliens des crimes de guerre perpétrés dans le Bande de Gaza et dans le reste des territoires palestiniens occupés soient jugés; nous dénonçons la poursuite des politiques d’isolement et de bouclage à l’encontre du peuple palestinien ainsi que les actions répressives israéliennes fondées sur l’assassinat, l’arrestation, la démolition des habitations, la destruction des terres cultivables, la construction de colonies et l’érection du mur de l’apartheid ; nous appelons à des initiatives de vaste envergure pour obtenir la levée du blocus ; et appelons également à l’adoption de mesures urgentes en vue de la mise en œuvre des politiques de reconstruction de la Bande de Gaza et de l’élimination des séquelles de l’agression israélienne barbare contre les édifices.
12.    Nous dénonçons dans les termes les plus vifs  les attaques terroristes perpétrées par les colons israéliens armés contre les citoyens palestiniens, leurs biens et leurs lieux de culte ainsi que leurs irruptions répétées à l’intérieur de la Mosquée Al Aqça bénie, irruptions qui se sont multipliées et ont pris un caractère plus systématique, sous les yeux et grâce à la protection des forces israéliennes d’occupation.
13.    Nous réaffirmons notre ferme condamnation des détentions forcées, y compris les détentions administratives poursuivie par les autorités israéliennes d’occupation contre le peuple palestinien, y compris un certain nombre de députés du Conseil législatif, appelons la communauté internationale à œuvrer sérieusement à amener l’entité sioniste (Israël) à libérer ceux qui sont encore en détention, de même appelons-nous le Parlement international à geler l’adhésion de l’entité sioniste (Israël) jusqu’à ce que soit parachevée la libération des députés palestiniens détenus.
14.    Nous exigeons une protection internationale du peuple palestinien désarmé contre les agressions barbares perpétrée par des bandes de  colons sionistes soutenus par les autorités d’occupation.
15.    Nous soutenons l'adhésion de l'Etat de Palestine à toutes les conventions et à   toutes les organisations internationales, y compris la Cour pénale internationale et la Cour internationale de Justice qui a pour rôle de demander des comptes à l’entité sioniste (Israël) pour les crimes perpétrés et de protéger le peuple palestinien, sa terre et ses biens, privés aussi bien que publics ; et condamnons toutes les mesures punitives adoptées ou susceptibles d’être adoptées par l’entité sioniste (Israël) ou  par tout autre Etat face à de telles décisions légitimes d’adhésion.  
16.    Nous condamnons fermement le refus de l'entité sioniste (Israël)  d'autoriser la mission technique de l'UNESCO à mener des investigations sur les menaces auxquelles sont exposés les lieux saints de la vieille ville d'Al Qods ; nous condamnons également les tentatives israéliennes visant à s'approprier le patrimoine palestinien, à le judaïser, et à falsifier l'histoire de la Palestine, y compris la décision d'annexer la mosquée Ibrahimi à Hébron, la mosquée Bilal bin Rabah à Bethléem et mes deux villages de Betir et Lefta à la liste de son prétendu patrimoine ; nous appelons à cet égard l'UNESCO à mettre en œuvre les décisions du Conseil exécutif de sa 186e session sur les sites historiques et patrimoniaux de la Palestine, afin d'empêcher l’entité sioniste  (Israël) de détruire le patrimoine culturel palestinien ; et avertissons que les tentatives israéliennes visant à imposer ses lois qui sont nulles et non avenues dans les territoires occupés risquent de faire exploser la situation dans la région et de susciter un conflit religieux dont l’entité sioniste (Israël) porterait l'entière responsabilité; nous appelons la communauté internationale à dissuader l’entité sioniste (Israël) et à l'amener à mettre fin à ses graves agressions et à cesser de faire fi de la sécurité et de la paix dans la région.
17.    Nous demandons aux responsables des Fonds créés en faveur d'Al Qods de réactiver ces Fonds en vue de soutenir la résistance des habitants d'Al Qods et de les aider à se maintenir sur leurs lieux de résidence ; nous demandons aux gouvernements et aux peuples de l’Oummah  islamique de faire preuve d'une solidarité accrue pour faire face à l'arrogance israélienne et au mépris par les forces d’occupation des droits historiques, culturels et religieux palestiniens ; nous appelons à la mise en œuvre des projets de nature à renforcer la résistance de la ville sainte, de ses habitants et de ses institutions, et appelons également à soutenir toutes les initiatives et toutes actions louables entreprises par les diverses instances, notamment le Comité d'Al Qods issu de l'OCI et son antenne financière sur le terrain, l'Agence Bait Mel Al Qods.
18.    Nous appelons tous les Etats membres des Nations-Unies de s’abstenir de toute forme de coopération ou de coordination avec les autorités israéliennes d’occupation en rapport avec la ville d’Al Qods, y compris la signature d’accords ou conventions de nature à influer sur la situation politique ou juridique de la ville sainte.

II.    LES TERRITOIRES ARABES OCCUPES EN SYRIE ET AU LIBAN
19.    Nous saluons la vaillance des citoyens syriens et libanais et leur attachement à leurs territoires et à leur identité ainsi que leur résistance à l'occupant sioniste ; nous condamnons énergiquement les décisions de l’entité sioniste (Israël) visant à imposer ses lois et son administration au Golan syrien occupé et son non-respect des résolutions internationales, en particulier de la Résolution N°497 (1981) du Conseil de Sécurité de l’ONU ; nous  affirmons que toutes les décisions de l’entité sioniste (Israël) y afférant sont nulles et non avenues ; tout comme nous condamnons les menaces israéliennes de recours à la force contre le Liban et ses manœuvres militaires provocatrices à la frontière du Liban ainsi que ses violations de l'espace aérien, maritime et terrestre du Liban ; et appelons à mettre fin à l'occupation des plantations de Chebaa, des monts de Kafr Chouba et de la partie libanaise du village d'Al Ghajar, en tant qu’actions contraires à la résolution 1701 du Conseil de sécurité.
20.    Nous condamnons fermement de l’entité sioniste (Israël) pour son obstination à vouloir continuer à modifier le statut juridique, la composition démographique et la structure institutionnelle du Golan syrien occupé, et dénonçons ses politiques et ses pratiques, notamment la mainmise sur les terres et les ressources en eau, la construction et l’agrandissement des implantations, et le transfert des colons sur ces terres ; nous condamnons énergiquement les violations israéliennes répétées de l'espace aérien et de la souveraineté de la Syrie et les attaques lancées contre certains sites à l'intérieur du territoire syrien, qui constituent une violation flagrante du droit international et de la Charte des Nations Unies et mettent en danger la stabilité, la paix et la sécurité régionales et internationales ; et nous faisons assumer à l’entité sioniste (Israël) la responsabilité de ces violations flagrantes.
21.    Nous réaffirmons les droits du Liban sur ses ressources en hydrocarbures et en gaz naturel situées offshore et dans la zone économique exclusive qui lui appartient et qui est délimitée par les cartes approuvées par le gouvernement libanais et déposées auprès de l'Organisation des Nations Unies, et appuyons le rejet par le Liban des coordonnées géographiques déposées par la mission israélienne aux Nations Unies et se rapportant à la partie nord des eaux territoriales et de la zone exclusive, dont l’entité sioniste (Israël) prétend qu’elles lui appartiennent.

III.    REJET DU DENIGREMENT DES RELIGIONS REVELEES, ET LUTTE CONTRE L'INTOLERANCE, L'ISLAMOPHOBIE ET LA XENOPHOBIE:
22.    Nous condamnons dans les termes les plus énergiques la diffamation du Prophète Mohammed, ultime Messager (PSL), et déclarons que sa sainteté est, pour plus  de 1.5 milliards de croyants, une ligne rouge qui ne peut être franchie; nous condamnons également les expressions de blasphème employées spécialement en Occident sous le couvert de la liberté d'expression et de presse ; nous appelons tous les groupes politiques et tous les dirigeants à agir de manière responsable et à considérer que tous les actes et discours de dénigrement des valeurs sacrées de toutes les personnes et de toutes les sociétés constituent des crimes de haine, conformément au principe universel qui énonce que la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres.
23.    Nous invitons tous les Etats à proscrire toute incitation à la discrimination, aux agressions et aux violences  de caractère religieux ainsi qu’à l’islamophobie, en adoptant des mesures administratives et juridiques interdisant ces actes malveillants et les faisant tomber sous le coup de la loi.   
24.    Nous appelons les Nations Unies à adopter un instrument juridique criminalisant la diffamation des religions divines et la calomnie à l’encontre des Messagers et des Prophètes, afin de garantir la coexistence pacifique des croyances et opinions ; et recommandons aux Etats membres de l'OCI de poursuivre leurs efforts à l'ONU dans le but d'atteindre cet objectif.
25.    Nous appelons également à mettre en œuvre la Stratégie de lutte contre l’islamophobie adoptée par le 11e Sommet islamique et à accélérer de façon concrète l’exécution  de la résolution portant sur l’élaboration d’un « instrument international juridiquement contraignant pour interdire le fanatisme, la discrimination, la partialité et la haine fondés sur la religion ».
26.    Nous nous félicitons de l’adoption de la résolution 166/66 de l’Assemblée générale des N.U (18 Décembre 2014), en tant qu’elle constitue une contribution internationale à la lutte contre le racisme, la xénophobie et le fanatisme.
27.    Nous prenons acte de l’adoption par la 16e session du Conseil des Droits de l’homme relevant de l’ONU de la résolution 16/18 relative à « la lutte contre le fanatisme, les stéréotypes négatifs, la stigmatisation , la discrimination, et l’incitation à ou l’exercice de la violence contre les hommes, en raison de leur religion ou de leur credo », et soutenons le processus d’Istanbul visant à garantir la mise en œuvre de la résolution 16/18 qui a fait jusqu’ici la preuve de son efficience quant à l’élaboration d’une perception commune de la lutte contre le fanatisme fondé sur la religion.
28.    Nous affirmons la responsabilité de parlementaires en matière de dénonciation publique de la xénophobie, du fanatisme et de la ségrégation d’où qu’ils viennent.

IV.     LUTTE CONTRE LE TERRORISME ET L’EXTREMISME
29.    Nous soulignons la responsabilité de tous les pays de la région pour bannir le recours ou la menace de recours à la violence et à l'extrémisme contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique d'un autre Etat ; et encourageons les parlements membres à accorder plus d'attention à la lutte contre l'extrémisme violent et le terrorisme, y compris en s’attaquant aux causes profondes de ces fléaux et en promouvant la modération, la tolérance et le dialogue.
30.    Nous condamnons énergiquement tous les actes, méthodes et pratiques du terrorisme sous toutes leurs formes et manifestations - y compris le terrorisme d’Etat - en tant qu’actes criminels et injustifiables où qu'ils se produisent et quels qu’en soient les auteurs ; nous exhortons à assécher les sources de financement et à interdire tout financement du terrorisme.
31.    Nous demandons aux érudits de la foi, aux dirigeants politiques, aux penseurs et aux intellectuels du monde musulman d’unir leurs forces dans la lutte contre l'extrémisme sous toutes ses formes et manifestations, et de le considérer comme un moyen de semer la discorde et de justifier la violence.
32.    Nous affirmons la nécessité de faire la distinction entre le terrorisme sous toutes ses formes et manifestations et le droit légitime des Etats et des peuples à la résistance et à la lutte armée contre l’occupant et le colonisateur pour la libération de leur patrie et le recouvrement de leurs droits légitimes, tels que garantis par la Charte des Nations Unies et consacrés par l’ensemble des conventions et par les usages internationaux, en tant que droits inaliénables des peuples vivant sous le joug de l’occupation ; nous recommandons à l'OCI de former une commission juridique qui sera chargée de réviser la définition du terrorisme et d'établir les critères permettant de distinguer les actes relevant du terrorisme des autres, de telle sorte que les avis de ladite commission deviennent une référence en la matière ;
33.    Nous condamnons avec force les actes terroristes visant les chercheurs, les scientifiques, les universitaires ainsi que les infrastructures vitales qui ont été perpétrés dans plusieurs pays islamiques.
34.    Nous condamnons dans les termes les plus énergiques tous les actes de terrorisme et de violence perpétrés par DAECH, Boko Haram et les autres groupes terroristes tout autant que l’idéologie violente et extrémiste prônée par ces formations ; nous affirmons que les agissements de DAECH ne peuvent ni ne doivent être imputés à une religion, à un pays ou à une civilisation ; et appelons à soutenir les pays ciblés par le terrorisme de DAECH ou d’autres organisations terroristes dans leur combat contre ce fléau.
35.    Nous condamnons avec la plus grande fermeté les actions terroristes perpétrées au cours des derniers mois dans plusieurs pays islamiques et qui ont fait de nombreuses victimes, entre martyrs et blessés, et entraîné de graves dégâts matériels ; et exprimons notre entière solidarité avec les familles des victimes et les personnes touchées.
36.    Nous nous félicitons des efforts déployés par les Etats du bassin du Lac Tchad, en particulier le Cameroun, le Tchad, Niger, le Nigéria et le Bénin dans leur lutte contre Boko Haram, et les encourageons à poursuivre leur coopération pour éliminer toutes les formes de terrorisme de la région.
37.    Nous adoptons la Charte de l’UPCI sur la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme ; et exhortons les gouvernements des Etats membres à mettre en œuvre  les clauses de cette Charte – notamment l’article 4 – et de prendre les mesures nécessaires à cet effet.

V.    REJET DES SANCTIONS INJUSTES INFLIGEES AUX PAYS ISLAMIQUES
38.    Nous rejetons fermement le principe de l'imposition à un peuple, quel qu’il soit, et en particulier aux peuples musulmans, de sanctions, quelle qu’en soit la forme, qu’elles soient unilatérales ou multilatérales,  nous exprimons notre profonde solidarité avec les pays concernés ; et condamnons ces sanctions, en raison de leurs conséquences négatives sur les activités sociales et humaines et le développement économique et social des populations de ces pays.
39.    Nous saluons la tenue, à Téhéran, les 15 et 16 décembre 2014, de la Conférence internationale sur « Les effets négatifs des sanctions économiques et financières sur l’exercice par les peuples des pays ciblés de la plénitude de leurs droits humains », Conférence organisée par l’Instance permanente indépendante pour les droits de l’homme relevant de l’OCI, et exhortons les responsables à mettre en œuvre les recommandations issues de cette Conférence.
40.    Nous nous félicitons de la décision du Conseil des droits de l’homme portant nomination d’un rapporteur onusien au sujet des sanctions unilatérales ; et appelons les Etats islamiques à coopérer avec lui dans l’accomplissement de sa mission qui a pour but de révéler les effets négatifs des sanctions unilatérales sur la vie des citoyens.

VI.    L’ACQUISITION DES TECHNOLOGIES MODERNES A DES FINS PACIFIQUES ET LA CREATION AU MOYEN-ORIENT D’UNE ZONE LIBRE DE TOUT ARMEMENT DE DESTRUCTION MASSIVE ET NOTAMMENT D’ARMEMENT NUCLEAIRE
41.    Nous réaffirmons le droit de tous les Etats à l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques, y compris les politiques relatives au cycle d’enrichissement du combustible nucléaire, conformément au Traité de non-prolifération des armes nucléaires ; nous exprimons notre satisfaction quant à l’accord conclu entre l’Iran et le Groupe 5+1sur le dossier du nucléaire iranien ; et formons l’espoir que cet accord et son programme de mise en œuvre contribueront au renforcement de la stabilité, de la sécurité et de la paix dans la région.
42.    Nous exprimons notre ferme opposition à l’accroissement continu des capacités et des menaces nucléaires israéliennes, nous insistons sur la nécessité d’amener Entité sioniste (Israël) à soumettre ses installations et ses programmes nucléaires au contrôle et à l'inspection, conformément aux règles de l’Agence internationale de l’Energie atomique, ainsi que sur la nécessité de faire adhérer cette entité au TNP et de faire de la région du Moyen-Orient une région libre de tout  arsenal de destruction massive, ce qui est une  condition primordiale pour garantir la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient et en finir définitivement avec la politique des deux poids deux mesures dans les relations internationales ; et appelons à une coopération et à une coordination accrues entre les Etats des parlements membres, dans le cadre des conférences portant sur la révision des traités nucléaires.
43.    Nous nous félicitons de la conclusion de l’accord sur le nucléaire entre la République islamique d’Iran et le Groupe 5+1, entré en vigueur depuis le 16 Janvier 2016 ; nous considérons que cet accord a fait la preuve que les pourparlers constituent la voie la plus simple et la moins coûteuse pour régler les conflits internationaux ; Réaffirmons le droit de l’Iran et de l’ensemble des Etats islamiques à l’utilisation pacifique de la technologie nucléaire, dans la cadre du TNP.

VII.    L’IRAK
44.    Nous proclamons notre soutien à l’Irak dans sa guerre contre le terrorisme.
45.    Nous soutenons les efforts en cours pour consolider et enraciner la réconciliation nationale ; et affirmons la nécessité de la mettre en œuvre dans l’intérêt de l’Irak et de son peuple.
46.    Nous condamnons et incriminons toutes les actions terroristes perpétrées par DAECH et les groupes armés opérant hors la loi contre le peuple irakien, qu’il s’agisse d’assassinats, de prises d’otage, de déportations, de destruction des sites archéologiques ou de démolition des sanctuaires des maîtres de la foi et des saints et des lieux de culte.
47.    Nous réaffirmons notre solidarité avec l’Irak dans ses efforts pour résoudre le problème des migrants et des réfugiés, rétablir la stabilité et reconstruire les zones dévastées par le Terrorisme, afin d’assurer le retour des habitants dans leurs foyers.
48.    Nous saluons les victoires remportées par l’Irak dans sa guerre contre les bandes terroristes.

VIII.    SOUDAN
49.    Nous réitérons notre soutien au Soudan face à tous les défis extérieurs, et réaffirmons notre solidarité avec ce pays dans la défense de sa souveraineté, de sa sécurité et de sa stabilité ; nous  apprécions hautement tous les efforts louables, régionaux aussi bien qu’internationaux, visant à instaurer la paix au Darfour, et appelons la communauté internationale à honorer tous les engagements pris et à œuvrer pour la paix et le développement durable au Soudan.           
50.    Nous invitons les Etats islamiques à accroître leur aide au développement, et leur assistance financière et technique, pour résoudre le problème à la base.
51.     Nous réitérons notre rejet de la décision de la Cour pénale internationale, émise le  4/3/2009 et assortie d’un mandat d'arrêt contre S.E le président Omar Hassan Al-Bachir, et appelons à l'abrogation définitive et inconditionnelle de cette décision, en tant que violation flagrante du droit international et atteinte non moins flagrante à la souveraineté nationale de la République du Soudan.
52.    Nous nous félicitons de l’accord de coopération le Soudan et la République du Sud Soudan, signé à Addis-Abeba, ainsi que des efforts du Soudan en vue de construire des relations pacifiques, stratégiques et fondées sur la complémentarité avec l’Etat sud soudanais, des résoudre les problèmes en suspens entre les deux pays, sur la base du dialogue, conformément aux chartes et accord conclus entre eux et aux intérêts communs.
53.    Nous saluons les efforts consentis par le Soudan dans sa lutte contre le terrorisme  et les phénomènes de l’extrémisme et de l’intransigeance religieuse,  et nous demandons à retirer le nom du Soudan de la liste américaine des pays protecteurs du terrorisme.
54.    Nous Apprécions les développements politiques positifs au Soudan, et Soutenons les efforts pour l’instauration de la paix et du dialogue national déployés et suggérés par le Président de la République dont la plupart des forces politiques ont accueillis favorablement. Nous Appelons les autres forces politiques et les mouvements armés qui n’ont pas encore donné suite, d’en faire pareillement  et d’adhérer au processus en cours au Soudan.

IX.    LA SITUATION HUMANITAIRE EN SYRIE :
55.     Nous réaffirmons notre position de principe appelant à la préservation l’unité de la Syrie, terre et peuple, et à la protection de sa souveraineté, de son indépendance, de son intégrité territoriale, conformément aux principes énoncés par la Charte des N.U.
56.    Nous nous félicitons des efforts consentis par les Nations-Unies, par le Groupe international de soutien à la Syrie ainsi que de tous les autres efforts diplomatique visant à réaliser un règlement politique à la crise syrienne, conformément aux résolutions 2253 et 2254 du 17 et 18 Décembre 2015 et du Conseil de sécurité, en vue de mettre en œuvre le processus politique destiné à mettre fin au conflit syrien.
57.    Nous exhortons les Etats membres de l’OCI et l’ensemble des Etats membres de la communauté internationale, y compris les parties donatrices de respecter leurs engagements pris antérieurement et  de poursuivre l’octroi de l’assistance nécessaire aux N.U, à leurs agences spécialisées et aux autres organisations humanitaires aux fins d’apporter l’assistance humanitaire nécessaire aux millions de Syriens déplacés à l’intérieur du pays et réfugiés dans les pays d’accueil.
58.    Nous condamnons énergiquement l’ensemble des actes terroristes perpétrés par les groupes tels que DAECH et d’autres, et appelons à affronter ces groupes avec force et détermination, en tant qu’ils représentent un danger pour tous, aux plans régional et international.
59.    Nous saluons les efforts soutenus qui ont été déployés par les pays voisins de la Syrie et d’autres pays de la région pour accueillir les déplacés syriens et nous mettons en garde contre les impacts politiques, socioéconomiques et financiers accrus des flux massifs de réfugiés vers les pays limitrophes, et notamment le Liban, la Jordanie, la Turquie et l’Irak.

X.      LA SOMALIE
60.    Nous réitérons notre engagement à œuvrer au rétablissement et à la sauvegarde de l'unité, de la souveraineté, de l’intégrité territoriale, de l'indépendance politique et de la sécurité de la Somalie, et rejetons catégoriquement toute intervention étrangère en Somalie en dehors de la légalité.
61.    Nous saluons les efforts de S.E le Président Hassen Cheikh Mahmoud pour étendre l’autorité de l’Etat sur la plupart des régions de la Somalie et donner le jour à un Etat fédéral, conformément aux objectifs de « Vision 2016 », et appelons à soutenir le gouvernement somalien, sous la conduite de S.E le Président du gouvernement Omar Abdelrachid Ali Charmarki, et à traiter avec lui sur la base du principe d’égalité et de respect mutuel entre les Etats, sans passer par des instances ou organisations régionales ou internationales.
62.    Nous nous félicitons de l'amélioration de la situation sécuritaire en Somalie dans tous les domaines, politiques, économiques et sociales ; et appelons le Groupe de la Banque islamique de développement et l’Union des Chambres islamiques du commerce, de l’industrie et de l’agriculture à adopter de nouvelles initiatives visant à encourager les investissements et à soutenir la coopération économique et commerciale entre la Somalie et les autres Etats membres de l’OCI, dans le cadre du système de préférence commerciale mis en place entre les Etats membres.

X.    LA SITUATION EN REPUBLIQUE DU MALI ET DANS LES PAYS VOISINS
63.    Nous réitérons notre position de soutien à la sauvegarde de la souveraineté de la République du Mali, de son intégrité territoriale et de son unité nationale, et nous félicitons le gouvernement malien pour les mesures prises pour renforcer la paix, notamment la signature, le 15 Mai 2015, à Bamako, de l’accord sur la paix et la réconciliation au Mali qui a couronné les négociations tenues à Alger entre 16 Juillet 2014 et le 1e Mars 2015, accord qui constitue une opportunité pour l’établissement de la paix et l’instauration de la sécurité et de la réconciliation nationale.
64.     Nous saluons hautement la République algérienne ainsi que l’ensemble du groupe international de médiation et la totalité des pays qui ont contribué au succès du processus de paix qui a abouti à la signature de l’accord de paix et de réconciliation.
65.     Nous appelons les Etats membres de l’OCI à apporter au Mali leur soutien et une assistance financière d’urgence afin d’aider le Mali, de consolider la paix et la stabilité et de permettre au pays d’avancer sur la voie du développement global.  

XII.    LA SITUATION  A CHYPRE
66.     Nous invitons les Etats membres à renforcer leur solidarité agissante avec l’Etat Chypriote Turc, à maintenir des relations étroites avec cet Etat afin qu'il puisse surmonter l’isolement injuste qui lui est imposé, à consolider et à développer davantage leurs rapports avec l’Etat Chypriote Turc dans tous les domaines, et réaffirmons une nouvelle fois la nécessité d’appliquer les précédentes résolutions de l’Organisation de Coopération islamique sur la question chypriote, ainsi que les résolutions pertinentes de l’Union parlementaire des Etats membres de l’OCI.
67.     Nous nous félicitons de la bonne volonté affichée par la partie chypriote turque et par la Turquie en vue d’aboutir à un règlement politique durable et conforme aux efforts du Secrétaire général des Nations Unies.

XIII.   LA PROTECTION DES COMMUNAUTES ET MINORITES MUSULMANES
68.     Nous affirmons l’engagement de l’UPCI envers les communautés et les minorités musulmanes vivant dans des pays non membres de l’OCI, et appelons à résoudre leurs problèmes de manière à garantir leurs droits fondamentaux, tels que l’exercice des libertés politiques et religieuses, la pratique du culte et la protection des lieux saints et des sites historiques.  
69.     Nous appelons la Grèce à respecter les droits de la minorité turque musulmane de la Thrace Occidentale et du Dodécanèse et l'invitons à prendre les mesures nécessaires pour protéger les mosquées, les lieux de culte et les cimetières musulmans.
70.     Nous invitons nos gouvernements à s’intéresser à la situation de la minorité musulmane de Crimée, et notamment celle des Tatars musulmans, et à suivre de près l’évolution de cette situation afin de garantir leurs droits humains.
71.     Nous réitérons notre appui à l’Accord de paix, signé le 2 septembre 1996, à Manille, entre le Gouvernement de la République des Philippines et le Front National de Libération Moro ; nous appelons à diligenter la mise en œuvre intégrale des dispositions de cet accord ; nous exhortons les Etats des parlements membres et les institutions caritatives du monde musulman à accroître le volume de leur assistance humanitaire aux musulmans du Sud des Philippines afin d’accélérer le rythme du développement socio-économique de cette communauté, et nous saluons l’accord-cadre conclu entre le GRP et le Front islamique de libération Moro le 15 octobre 2012 ; et exprimons l’espoir que ces accords seront appliqués de bonne foi.
72.    Nous condamnons les atrocités qui sont perpétrées de façon systématique contre la communauté musulmane des Rohingyas, au Myanmar, et qui constituent une violation grave et flagrante du droit international, des Traités et des Conventions internationales des Droits de l’homme ; nous dénonçons particulièrement la participation des forces de sécurité officielles et des milices bouddhistes aux massacres, à l’expulsion forcée des habitants et à l’incendie de leurs habitations et de leurs lieux de culte ; et invitons le Gouvernement du Myanmar à assumer ses responsabilités en vertu du droit international et de la Charte et des Conventions internationales des Droits de l’homme et à prendre toutes les dispositions nécessaires   pour    mettre   immédiatement   fin  aux   actes d'expulsion, d’exil forcé aux pratiques discriminatoires perpétrés à l’encontre des Musulmans Rohingyas et aux tentatives répétées d’oblitérer leur culture et leur identités islamiques ; et appelons les gouvernements des Etats membres de poursuivre leurs efforts et de les conjuguer avec ceux de la communauté internationale et de l’ONU en vue de garantir le retour de l’ensemble des réfugiés du Myanmar expulsés de la province de Rakhin (ou Arakan).
73.     Nous demandons au Conseil de sécurité des Nations Unies de diligenter une enquête sur les assassinats, les violations des libertés et les expulsions perpétrés à l’encontre de la minorité musulmane au Myanmar et de faire avancer la plainte pénale déposée auprès de la cour pénale internationale.

XIV.    JAMMU ET CACHEMIRE
74.    Nous appelons à un règlement pacifique de la question du Jammu et Cachemire qui soit en accord avec les résolutions pertinentes des Nations Unies, en particulier avec les dispositions de l’Accord conclu à Simla ; et soutenons les efforts de la République islamique du Pakistan visant à aboutir à une solution pacifique en usant des divers moyens diplomatiques, y compris les négociations bilatérales avec l’Inde, tout en tenant compte du droit des citoyens du Jammu et Cachemire à l’auto-détermination.
75.     Nous exprimons notre préoccupation devant les violations répétées du cessez-le-feu de la part des forces d'occupation indiennes, au long de la ligne de contrôle, depuis le début de l'année 2013, en même temps que nous saluons la politique de retenue, de responsabilité et de dialogue menée par le Pakistan pour le plus grand bien de la paix dans la région.

XV.    L'AGRESSION  DE  LA REPUBLIQUE  D’ARMENIE  CONTRE  LA   REPUBLIQUE D’AZERBAIDJAN
76.     Nous appelons à la stricte application des résolutions 822, 853, 874 et 884 du Conseil de Sécurité des Nations-Unies et au retrait immédiat, inconditionnel et total des forces arméniennes de tous les territoires azerbaïdjanais occupés ; et exhortons avec force l’Arménie à respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République d’Azerbaïdjan.
77.     Nous condamnons les agressions barbares contre les mosquées et les lieux de culte musulmans et dénonçons les pertes énormes qui en ont découlé pour le patrimoine archéologique et culturel islamique à l’intérieur du territoire azerbaïdjanais ; nous condamnons également le génocide effroyable qui a été perpétré dans la localité azerbaidjanaise de Khojali, en 1992, et qui a fait, en quelques heures, dans la nuit du 25 au 26 février, un total de 613 victimes civiles dont 106 femmes et 83 enfants.
78.     Nous réaffirmons notre solidarité et notre appui sans réserve aux efforts déployés par la République d’Azerbaïdjan, gouvernement et peuple, pour défendre son territoire national ; et appelons à apporter une assistance humanitaire aux réfugiés et aux personnes déplacées azerbaïdjanais qui vivent aujourd’hui dans des conditions très difficiles, et ce, en prélude à leur retour dans leurs foyers d’où ils avaient été chassés.

XVI.    SITUATION EN LIBYE ET A L’UNION DES COMORES
79.    NOUS DEMANDONS  de l'assistance au peuple libyen et de les encourager à engager un dialogue national global qui protège la souveraineté et l'unité de l'Etat, ainsi que de les aider à combattre et à prévenir l’expansion du terrorisme et de l'extrémisme.
80.    Nous réitérons notre soutien aux revendications légitimes des Iles Comores concernant l’Ile comorienne de Mayotte qui est encore soumise au colonialisme français, lequel continue à imposer aux citoyens comoriens des mesures coercitives, comme d’exiger la présentation d’un visa, ce qui entrave les déplacements des populations en direction de l’Ile de Mayotte.  

XVII.    AFFAIRES ECONOMIQUES ET ENVIRONNEMENT
81.     Nous apprécions hautement tous les efforts déployés pour renforcer les échanges commerciaux entre les Etats membres de l’OCI.
82.     Nous invitons à encourager l’adhésion aux institutions de financement et d’assurances de l’OCI, telles que l’Institution internationale islamique de financement du commerce ou l’Institution islamique d’assurance aux investissements et aux exportations, et cela afin de tirer profit des services offerts par ces deux institutions.
83.     Nous rejetons fermement le principe d’imposer des sanctions aux Etats, sous quelque forme que ce soit, unilatérale ou multilatérale, nous exprimons notre solidarité sans réserve avec les pays islamiques exposés à de telles sanctions; et soulignons que les mesures économiques et financières ne devraient pas être utilisées comme un moyen de coercition politique, de telles sanctions privant les peuples visés de l'exercice de leur droit naturel au développement.
84.     Nous refusons les tentatives de certaines puissances qui cherchent à faire prévaloir leurs législations nationales sur les règles du droit international, et à les imposer à d’autres Etats ce qui ne peut que porter atteinte à la souveraineté des pays visés et aux intérêts de leurs peuples.
85.    Nous exprimons notre satisfaction quant à l’accroissement continu du volume des échanges commerciaux entre les Etats membres de l’OCI, accroissement qui a atteint un taux de 18,7%, en 2013.
86.     Nous exprimons notre solidarité avec les peuples africains affectés par les catastrophes naturelles et la désertification, et soutenons tous les efforts visant à faire face à ces catastrophes et phénomènes naturels.
87.     Nous appelons nos gouvernements à fournir le soutien financier et technique nécessaire pour faire face au phénomène de la désertification et du changement climatique dans les pays islamiques, en particulier les pays africains et asiatiques, et les appelons à étudier la possibilité d’impliquer les organisations de la société civile et les organisations non-gouvernementales opérant dans le monde islamique, pour l'acheminement de l'assistance humanitaire, y compris dans le domaine de la lutte contre la désertification et le changement climatique, vers les pays affectés.
88.     Nous appelons les Etats membres de l'OCI à consentir plus d'efforts afin d'activer le système de préférences commerciales entre les Etats membres de l'Organisation.
89.     Nous exhortons les gouvernements des pays membres de l’OCI à encourager leurs Chambres de Commerce à devenir membres de la Chambre islamique du commerce, de l’industrie et de l’agriculture afin que ces chambres bénéficient des multiples formes de soutien et de conseil offerts par cette institution islamique à ses membres.
90.     Nous exprimons notre préoccupation devant les effets négatifs du problème de la dette extérieure des Etats islamiques qui constitue un lourd fardeau pour leurs économies et menace leur souveraineté nationale, nous invitons l'OCI et ses institutions économiques et financières à entreprendre une étude exhaustive sur ce problème et son impact sur le progrès économique des Etats islamiques; et appelons également à œuvrer de concert avec les Etats et institutions financières internationales donateurs en vue d'annuler ces dettes.
91.     Nous exhortons les Etats limitrophes à coopérer et à coordonner leurs efforts pour la gestion des ressources hydriques communes et empêcher que des contraintes soient imposées au lâcher les eaux depuis les pays situés à l’amont, de tirer profit de ces lâchers e de garantir l’utilisation judicieuse de ces eaux, dans le cadre du respect des instruments internationaux y afférent.
92.     Nous appelons à mettre fin au déversement des déchets nucléaires dans les eaux de mer et les océans de la part des grandes puissances  ainsi qu’aux essais nucléaires qui ont un impact négatif sur ces eaux qui sont source de vie.
93.     Nous appelons à soutenir la République du Tchad dans ses efforts pour réactiver le bassin du Lac Tchad afin de rendre son dynamisme à ce Lac qui est vital pour la région et éviter qu’il ne disparaisse à jamais, et aider à mobiliser les fonds nécessaires à cet effet.
94.     Nous appelons également à coopérer pour éliminer les causes et les cas de force majeure qui ont conduit à un afflux excessif de populations autour du Lac Tchad et à identifier des solutions concrètes pour réinstaller et stabiliser ces populations dans leurs régions d’origine.
95.     Nous nous félicitons de la Déclaration des objectifs du développement durable issue de la 66e Session de l’Assemblée générale des N.U qui exhorte les Etats membres de l’OCI à prendre les mesures nécessaires à la réalisation de tels objectifs aux fins de garantir le développement et le bien-être de leurs peuples.

XVIII.    LES AFFAIRES CULTURELLES ET JURIDIQUES ET LE DIALOGUE DES CIVILISATIONS ET DES RELIGIONS
96.     Nous dénonçons énergiquement la diffusion tout ce qui est de nature à porter atteinte à l’image du Saint Prophète Mohamed (PSL) et des symboles religieux et exigeons l’arrêt immédiat de ce genre de provocations, tout comme nous exigeons de préserver les symboles sacrés de l’Islam dans toutes les régions du monde.
97.     Nous appelons à l'élaboration d'un projet, en consultation avec les services culturels de l'Organisation de Coopération islamique, les scientifiques et les élites du monde entier, en vue de contribuer à l'instauration d'un dialogue efficace et constructif entre les civilisations islamique et occidentale, et de la présentation d'une image réaliste et positive de la civilisation islamique ; nous appelons également les Parlements des Etats membres à promulguer les législations nécessaires à cet effet ; de même que nous demandons à la BID et au Fonds de Solidarité Islamique de soutenir ce projet.
98.     Nous soulignons l'importance de créer des chaînes de télévision islamiques nationales dans différentes langues étrangères, pour mettre en évidence la véritable image de l'Islam, et nous exhortons l'Organisation Islamique pour l'Education, la Science et la Culture (ISESCO) à créer une chaîne satellitaire spécialisée dans ce domaine.
99.     Nous appelons les pays non-musulmans où résident des musulmans à sécuriser et à garantir leurs droits civils et religieux, y compris leur droit à un traitement humain et équitable et leur accès à la nourriture et aux boissons halal, en toute circonstance et en tous lieux.
100.    Nous soulignons la nécessité d'adopter une politique commune à caractère prioritaire visant à empêcher la distorsion de l'image de l'Islam, sous le prétexte de la liberté d'expression, en particulier dans les médias et sur l'Internet.
101.    Nous exhortons les Etats à poursuivre les responsables qui répandent des stéréotypes et des préjugés réducteurs sur l’Islam et s’emploient à égarer l'opinion publique à travers les  médias et l'Internet, en particulier en ce qui concerne les minorités ethniques et religieuses, et ce sans parti pris aucun et en mettant en garde toute personne qui s’engagerait dans de telles pratiques.
102.    Nous appelons à ne pas utiliser la carte du confessionnalisme et des différences doctrinaires pour semer la discorde entre les différentes composantes des populations et inciter à la division, notamment sur le plan confessionnel, et réaffirmons que le fait de tuer des innocents et de commettre des attentats au moyen de kamikazes constitue un acte terroriste que l'Islam condamne et renie autant qu’il renie ceux qui commettent de tels actes et ceux qui les incitent à les perpétrer.

XIX      DROITS DE L’HOMME, DE LA FEMME ET DE LA FAMILLE
103.    Nous rejetons et condamnons fermement toute politisation, discrimination ou sélectivité dans l’approche des questions liées aux droits de l’homme, au double échelon régional et international, et rejetons les tentatives d’exploitation de la cause des droits de l’homme pour mettre en doute les principes et les fondements de la Charia islamique ou pour s’ingérer dans les affaires intérieures des Etats islamiques.
104.    Nous condamnons l’agression sioniste barbare contre la Palestine, et exprimons notre solidarité avec les détenus palestiniens dans les geôles israéliennes, et en particulier les enfants qui ont été enlevés dans les écoles, les femmes et les parlementaires membres du Conseil national palestinien, ce qui constitue une violation flagrante des droits de l’homme ; et exigeons que les responsables israéliens de ces agressions soient traduits en justice.
105.     Nous condamnons avec force les violences perpétrées contre les femmes et les enfants, au Mali, au Nigéria, au Cameroun, en Irak et dans les autres zones de conflit, par des bandes lourdement armées agissant au nom de l’Islam ; et appelons la communauté internationale à intervenir pour mettre un terme à ces atrocités avant qu’il ne soit trop tard.
106.     Nous condamnons également avec force les violations des droits de l’homme perpétrées par le groupe terroriste de DAECH, à travers l’humiliation des femmes, leur commercialisation dans les marchés de la honte, les graves atteintes à leur honneur, les exécutions perpétrées à leur encontre, en Irak et en Syrie; et affirmons que de tels agissements ne peuvent en aucune façon relever de l’Islam, ni de ses préceptes et de son éthique fondée sur la tolérance.
107.     Nous rejetons avec force l’amalgame récurrent et sur une large échelle entre Islam et musulmans, d’un côté, et, d’un autre côté, terrorisme et violation des droits de l’homme, amalgame qui a attisé les sentiments d’islamophobie, de ségrégation et de discrimination contre les musulmans dans diverses régions du monde.
108.     Nous exhortons les Etats des Parlements membres de l’Union à la coopération entre leurs représentants dans les forums régionaux et internationaux consacrés aux droits de l’homme aux fins de faire connaître les valeurs islamiques liées aux droits de l’homme et contrecarrer les tentatives visant à politiser, à introduire la discrimination face à toutes les question y afférant et à imposer un modèle univoque.
109.     Nous exhortons les organisations islamiques à coopérer avec les organisations régionales et internationales pour garantir les droits des minorités musulmanes vivant dans des pays non -membres de l’OCI.
110.    Nous appelons les médias des pays membres et non membres de l’UPCI à procéder aux nécessaires vérifications et à la plus stricte fidélité aux faits dans leur couverture des événements et, à éviter de donner une connotation confessionnelle à ces événements ; de même que appelons-nous à la plus grande retenue afin d’éviter le sensationnalisme dans l’exposition des origines des conflits de sorte à ne pas contribuer à élargir l’aire des conflits et des dissensions qui menacent la paix et la sécurité régionales et internationales.
111.    Nous exhortons les Parlements membres à renforcer l’intégration de la femme dans les politiques adoptées, en tant que stratégie de base, à développer les capacités de la femme et à consolider sa participation, en tant que partenaire essentiel, au processus de développement global et durable ; et appelons à promouvoir la personnalité intellectuelle de la femme et à lui fournir les outils nécessaires à la publication de ses productions intellectuelles, et à développer l’action médiatique au service des causes de la femme.
112.     Nous invitons les Parlements membres de l’Union à garantir la protection des droits des femmes et des enfants, outre l’élimination de la violence et de la discrimination, sous toutes leurs formes, à l’encontre de ces deux catégories sociales, et ce à travers l’adoption de lois et législations, l’action de sensibilisation de la femme à ses droits légitimes et légaux et l’interdiction de toute forme d’exploitation et d’esclavage de la femme.
113.    Nous appelons les gouvernements des Parlements membres de l’UPCI à soutenir les mesures adoptées en vue d’éliminer la pauvreté en garantissant l’accès, sur un pied d’égalité, de la femme au plein emploi mais aussi à un travail décent – un travail qui, entre autres,  ne porte pas atteinte à sa dignité –, et ce en œuvrant à la mise en place de procédures propres à éliminer les obstacles structurels et juridiques et en garantissant à la femme les facilités et opportunités économiques nécessaires à un développement de ses capacités économiques propre à lui assurer l’autosuffisance.
114.    Nous appelons les Parlements membres de l’Union à garantir l’octroi du budget nécessaire à la mise en œuvre d’une stratégie et d’une politique propres à réaliser l’égalité entre les deux sexes et à renforcer les capacités de la femme dans tous les domaines du développement.
115.     Nous appelons à soutenir les femmes palestiniennes, et en particulier les citoyennes d’Al Qods qui refusent de quitter leurs foyers, affrontant toutes les formes de répression et d’oppression de la part de colons acharnés à arracher les populations autochtones à leur terre et à profaner leurs sanctuaires.
116.    Nous appelons à créer des mécanismes et des institutions juridiques et médiatiques pour lutter contre toutes les formes de violence contre les femmes et soutenir sur le plan juridique les femmes qui en sont victimes.
117.    Nous appelons également les Etats du monde islamique à mettre en place les lois et mécanismes propres à empêcher l’exploitation des femmes et les atteintes à leur dignité ;
118.    Nous appelons les Etats membres à renforcer la communication de la femme avec le monde extérieur en garantissant sa participation aux conférences régionales et internationales de façon à multiplier les opportunités d’échanges d’expériences.
119.    Nous appelons les Parlements et les gouvernements membres de l’Union à garantir la participation des jeunes à leurs agendas politiques et à renforcer les efforts en vue d’une représentation appropriée des jeunes aux postes de prise de décision.
120.    Nous appelons les Parlements et les gouvernements membres de l’Union à faire face au problème du chômage des jeunes, et ce par ma mise en œuvre de programmes exécutoires et de mesures propres à édifier les capacités des jeunes et à leur ouvrir des projets d’emploi.
121.    Nous appelons également les parlements membres à inciter leurs gouvernements à œuvrer avec l'aide des organismes communautaires et de la société civile internationale à l’amélioration du statut de l’enfance, en particulier les enfants vivant dans des circonstances difficiles à l’instar des réfugiés et des migrants syriens et irakiens, qui résident dans les zones sous occupation où en proie à des conflits violents, à des catastrophes naturelles ou souffrant de la famine en Afrique de l'Est et dans le sahel africain, ainsi que les victimes du conflit en Centrafrique.
122.    Nous invitons les Etats membres à signer et ratifier la Charte de l'Organisation de la coopération islamique sur les droits de l'enfant en Islam, et la Déclaration des Nations Unies sur les droits de l'enfant ainsi que ses Protocoles facultatifs, et à se doter des mécanismes nécessaires pour mettre ces accords en œuvre et  s’en inspirer dans le traitement des enfants musulmans au sein des comités onusiens.
123.    Nous appelons à l’intégration de l’éducation familiale en tant que cursus adapté aux besoins maternels et en tant qu’obligation religieuse et fonction sociale, à reconnaitre que l'éducation des enfants constitue une responsabilité partagée entre le père et la mère, et à prévenir toute tentative de séparer l'enfant de sa famille et de l’enlever aux siens.
124.    Nous exhortons les Etats membres de l'UPCI à fournir une assistance dans le domaine de la santé aux pays qui en ont besoin, en particulier dans la région de l’Afrique de l'Ouest, dans les territoires occupés et dans les camps de réfugiés palestiniens, sous forme de dispensaires, de centres de santé et d’hôpitaux, et à envoyer des missions médicales, des équipements et des médicaments à destination de  ces pays.
125.    Nous appelons à la création d'un Centre islamique de recherche sur les maladies endémiques et à propagation rapide (comme Ebola, le VIH, le paludisme, etc.) pour mener des travaux de recherche scientifique et des études sur ces maladies et la manière d’en enrayer la propagation et de les éradiquer.
126.    Nous invitons les gouvernements de nos augustes Parlements membres, en particulier les plus nantis, à coopérer pour fournir l'assistance matérielle et financière pour la mise en place d’un Centre Islamique de Santé et de le financer, ainsi que son financement pour la fabrication de vaccins et de médicaments et l'hébergement de son siège.
127.    Nous accueillons favorablement l'offre du Conseil national de la République du Soudan d'accueillir le centre islamique de santé et demandons au distingué Conseil de préparer une étude exhaustive sur l’édification du centre et de la soumettre à la prochaine réunion du Comité en vue de sa présentation à la douzième session de la Conférence de l'Union.
128.    Nous appelons à approuver et à mettre en en œuvre le Document de la Femme musulmane, qui a été adopté lors de la précédente session de la Conférence et à créer des mécanismes pour en assurer l’exécution.
129.    Nous invitons à la constitution d’un comité supérieur de coordination de l'Union des parlementaires musulmanes chargé de la mise en œuvre, du suivi et de l’application des décisions de la Conférence et de la  mise en exécution de ces dernières par la création et la mise en activité d'une base de données détaillées des femmes parlementaires musulmanes
130.    Nous exhortons à la diffusion de la culture de l'Islam modéré à travers des séminaires et la tenue de conférences organisées par la Conférence des femmes parlementaires musulmanes.
131.    Nous recommandons d’enseigner dans le cadre des programmes scolaires, une matière consacrée aux valeurs de la démocratie et des Droits de l’homme, à la lumière de la charia islamique.
132.    Nous insistons sur la nécessité, le cas échéant, de modifier les lois, règles et législations nationales afin d’instaurer la démocratie et de protéger les Droits de l’homme et la liberté d’opinion et d’expression, conformément aux préceptes de la charia islamique.
133.    Nous appelons à la promulgation de législations nationales qui condamnent les fatwas takfiristes (accusation d'infidélité) et qui justifient l'assassinat d'autrui par des arguments prétendument islamiques, et condamnons également les tentatives d'invoquer l'islam pour justifier la violence et le terrorisme et attiser les clivages sectaires entre les musulmans, et appelons à intensifier des efforts et à la coordination entre les pays islamiques afin de combattre ce phénomène.
134.    Nous appelons nos Parlements à agir de concert avec leurs gouvernements respectifs pour garantir une allocation budgétaire suffisante pour la mise en œuvre des stratégies et politiques visant à réaliser l’égalité des genres et à renforcer la participation des femmes dans tous les secteurs du développement.
135.    Nous appelons à la création de mécanismes et institutions médiatiques et de droits de l’homme pour lutter contre toutes les manifestations de violence contre les femmes et apporter un appui juridique aux femmes victimes de ces violences.
136.    Nous appelons également les Etats membres de l’UPCI à renforcer la reddition des comptes concernant les médias de masse en cas de pratiquer de l'exploitation sexuelle dans les activités commerciales.
137.    Nous exhortons les parlements des Etats membres de l’UPCI à s’intéresser davantage à l’enseignement et à le mettre à la portée de tous les citoyens, à créer des centres de recherche dédiés aux questions de la jeunesse musulmane en vue de préparer les jeunes à faire face aux effets néfastes de la mondialisation et de les aider à sauvegarder leur identité islamique.
138.    Nous prenons acte de la réunion consultative de l’Association des Secrétaires généraux des Parlements membres de l’UPCI ; et exhortons à poursuivre le travail en coopération avec la présidence de l’Union pour parachever les procédures, élaborer le statut de l’Association et les soumettre à la XIIe Session de la Conférence de l’UPCI pour approbation et proclamation de la naissance de l’Association.

XX.     APPRECIATION ET REMERCIEMENTS
139.    NOUS ADRESSONS nos plus sincères remerciements et l’expression de notre gratitude à la République d’Irak, à ses dirigeants, à son peuple et à ses responsables. Nous tenons, en particulier, à faire part de nos remerciements et de notre gratitude à la Chambre des Représentants pour sa généreuse hospitalité et pour les nobles dispositions prises, et qui ont grandement contribué au succès des travaux de la Onzième session de la Conférence de l'UPCI. Nous tenons également à marquer notre haute appréciation de tous les efforts déployés pour atteindre les objectifs visés et à adresser à la République d’Irak, à ses dirigeants, à son au gouvernement, à son peuple et à son Parlement tous nos vœux  de progrès et de prospérité. 

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