RESOLUTIONS SURLES AFFAIRES CULTURELLES ET JURIDIQUES, ET LE DIALOGUE DES CIVILISATIONS ET DES RELIGIONS ADOPTES PAR LA 11ème CONFERENCE DE L'UPCI

«UNIS CONTRE LE TERRORISME ET L’EXTREMISME»
BAGDAD – REPUBLIQUE D’IRAQ
14-15 RABI UL THANI 1437H
24 – 25 JANVIER 2016

Res. No. 1-CLDCR/11-CONF

Promotion du dialogue entre les civilisations en mettant l’accent sur la mise en échec des campagnes occidentales contre les valeurs islamiques

Res. No.2-CLDCR/11-CONF

Alliance des Civilisations

Res. No.3-CLDCR/11-CONF

Encouragement de l'enseignement de la langue arabe aux non-arabophones dans les Etats islamiques non-arabophones

Res. No. 4-CLDCR/11-CONF

Protection de la mosquée Al-Aqsa contre les menaces israéliennes

Res. No.5-CLDCR /11-CONF

Protection des lieux saints dans les Etats musulmans

Res. No. 6-CLDCR/11-CONF

Soutien aux efforts visant à établir un dialogue durable entre les Parlements islamiques et occidentaux de manière à éliminer toutes les formes d'intolérance, de stéréotypes négatifs, de stigmatisation, de discrimination, d’incitation à la violence et de violence contre les personnes en raison de leur religion ou de leur conviction

Res. No7-CLDCR/11-CONF

Coopération entre les parlements des pays membres dans le domaine des affaires législatives, juridiques et parlementaires


RESOLUTION N°1- CLDCR/11-CONF
SUR
LA PROMOTION DU DIALOGUE ENTRE LES CIVILISATIONS
EN METTANT L’ACCENT SUR LA MISE EN ECHEC DES CAMPAGNES OCCIDENTALES CONTRE LES VALEURS ISLAMIQUES

La Conférence de l'Union Parlementaire des Etats Membres de l'OCI (UPCI), réunie en sa 11ème Session, tenue à Bagdad, République d’Irak, les 14-15 Rabi ul Thani 1437H (24 - 25 Janvier 2016);
Rappelant les résolutions adoptées par l'UPCI et par les différents Sommets islamiques, Conseils des Ministres des Affaires Etrangères, Conférences Islamiques des Ministres de la culture et sessions de la Commission permanente de l’information et  des  affaires  culturelles  (COMIAC),  ainsi  que  les  principes  énoncés  dans  la Déclaration de Téhéran adoptée par le VIIIe    Sommet islamique, en décembre 1997.
Se référant au Programme d’Action Décennal de l’Organisation de Coopération Islamique
Réaffirmant que le principe du dialogue entre les civilisations, fondé sur le respect mutuel, l’entente et l’égalité entre les peuples est une condition nécessaire à l’instauration de la paix et de la sécurité internationales, de la tolérance et de la coexistence pacifique ;
Réaffirmant son attachement au respect de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qui proscrit  l’incitation à la haine des religions;
Saluant les initiatives des Etats Membres visant à soutenir et à renforcer le dialogue entre les civilisations et les cultures ;
1.    APPELLE les musulmans, quelle que soient leurs madhahib (appartenances communautaires), à s’unir, à respecter l’opinion d’autrui, et à ne pas resoudre leurs différends à caractère idéologique et social à travers la violence et l’utilisation de la force.
2.    SALUE les efforts déployés par le Royaume d'Arabie Saoudite visant à activer cette initiative à travers la mise en place d'un mécanisme pertinent, notamment ceux du Centre International du Roi Abdullah Bin Abdulaziz pour le dialogue interreligieux et interculturel(KAICID), qui a son siège à Vienne, et INVITE les Etats des Parlements membres à contribuer activement aux idées, suggestions et recommandations en vue de transformer le Centre en une institution efficace pour la promotion du dialogue entre les religions et les civilisations.
3.    SE FELICITE du document sur "L'Initiative du Serviteur des Deux Saintes Mosquées pour le Dialogue entre les membres des différentes religions et cultures: Réalisations et Perspectives d'avenir", et le Plan d'exécution de ladite Initiative; SOULIGNE la nécessité pour les parties compétentes dans les Etats membres de tirer profit de ce document, en vue de promouvoir le Dialogue entre les cultures et l'Alliance entre les civilisations; SE FELICITE du cours de formation aux journalistes pour contrecarrer les stéréotypes sur l'Islam et les musulmans dans les médias occidentaux et APPELLE les Parlements Membres à soutenir les efforts de l'ISESCO pour organiser ce cours en coopération avec les parties compétentes.
4.    SALUE également les efforts déployés par Sa Majesté le Roi Abdullah II Ibn Al Hussein du Royaume Hachémite de Jordanie, lors de l’Assemblée Générale de l’ONU, le 23 septembre 2010, pour l’organisation de la semaine mondiale de l’Harmonie interconfessionnelle, qui a été célébrée au cours de la première semaine de février des années 2011, 2012, 2013 et 2014.
5.    SE FELICITE du rôle actif joué par l'Azerbaïdjan dans la promotion  du dialogue des cultures et des civilisations établi entre le monde islamique et l'Occident; SOULIGNE dans ce cadre l'importance de la 1e Convention du Mouvement Mondial de la Jeunesse pour l'Alliance des civilisations (GYMAoC) organisée  conjointement  par  l'Alliance  des  Civilisations  et  le  Forum  de  la
Conférence  Islamique  de  la  Jeunesse  pour  le  Dialogue  et  la  Coopération (ICYF-DC), les 9-10 Avril 2011, à Bakou.
6.    SE FELICITE de la création par le Sultanat d'Oman d'une exposition annuelle itinérante pour sillonner le monde entier et ayant pour thème "Message de l'Islam depuis Oman".
7.    REITERE l’appui de l’OCI à la conférence des dirigeants et responsables des religions mondiales et traditionnelles, qui se tient tous les 3 ans à l’initiative du Président de la République du Kazakhstan S.E.M. Nursultan Nazarbayev, et qui a tenu sa quatrième session à Astana, les 30 et 31 mai 2012, et ENCOURAGE les responsables religieux des Etats membres de l’OCI et de la communauté internationale à continuer à participer activement à cet important forum.
8.    SOUSCRIT à l’appel lancé par les participants au 4éme Congrès des Leaders des Religions Mondiales et Traditionnelles, tenu à Astana, et reconnaît que le seul moyen de vivre dans un monde sûr et pacifié passe par un dialogue fondé sur les principes du respect de l’autre et de la compréhension mutuelle, de la compassion, de l’indulgence, de la justice, de la solidarité, de la paix et de l’harmonie.
9.    APPELLE à la coordination entre les Parlements des Etats islamiques membres, en vue de créer des centres et des institutions pour le dialogue entre les cultures et civilisations.
10.    INVITE EGALEMENT l'UPCI, le Secrétariat Général de l'OCI, l'UNESCO, l'Organisation islamique pour l'éducation, la science et la culture (ISESCO) et le Centre de Recherches sur l'Histoire, l'Art et la Culture (IRCICA) à continuer à renforcer le dialogue interculturel et entre les civilisations par des initiatives concrètes et durables, des conférences et des colloques; et EXHORTE tous les Etats membres, la Banque Islamique de Développement (BID) et le Fonds de Solidarité Islamique (ISF) à fournir tout le soutien moral et financier possible pour assurer le succès de ce dialogue.
11.    APPELLE à la formation d’un groupe de contact de l’UPCI, ainsi que de groupes similaires dans les différents Parlements des Etats islamiques en vue d'adopter les initiatives appropriées à cet effet.
12.    APPELLE à poursuivre les dialogues interactifs afin de promouvoir le dialogue entre les cultures et les civilisations à travers des initiatives et des symposiums concrets et durables; INVITE les Parlements membres, la Banque islamique de Développement et le Fonds de solidarité islamique à accorder leur appui financier et moral pour le succès de ces dialogues.
13.    APPELLE les pays des Parlements membres à exhorter leurs gouvernements à œuvrer en faveur de l’adoption par les Nations Unies d’une résolution qui appelle à garantir le respect le plus entier de toutes les religions révélées et l’interdiction d’utiliser la liberté d’expression pour porter atteinte à quelque religion que ce soit, tout en mettant un terme à toute manifestation de haine religieuse.
14.    CONDAMNE FERMEMENT la réédition des caricatures diffamatoires contre le Prophète Mohamed (PSSL), DENONCE vigoureusement le soutien apporté par certains Etats européens à cet acte odieux et EXIGE la cessation de ces provocations.
15.    APPELLE à élaborer un projet, en concertation avec les institutions culturelles relevant de l’OCI, les savants et les élites du monde entier afin de contribuer à l’établissement d’un dialogue actif et constructif entre les deux civilisations islamique et occidentale et à présenter une image véridique et positive de la civilisation islamique ; APPELLE les Parlements des Etats membres à adopter les législations nécessaires à cet effet, et Exhorte la Banque islamique de développement et le Fond de solidarité islamique à soutenir ce projet.
16.    SOULIGNE l’importance de créer des chaînes de télévision islamiques nationales émettant dans les langues étrangères et destinées aux pays non islamiques pour mettre en valeur l’image authentique de l’Islam, et EXHORTE à cet effet l’ISESCO à créer des chaînes de télévision spécialisées.
17.    APPELLE les pays non musulmans où vivent des Musulmans à garantir leurs droits civiques, y compris leur droit à un traitement humain et juste, et à la consommation d'une nourriture HALAL dans tous les lieux et en toute occasion.
18.    CONDAMNE FERMEMENT la recrudescence de la haine des religions ainsi que la part accrue qu'y prennent les éléments extrémistes de toutes les religions et CONDAMNE FERMEMENT, dans ce cadre, les attentats à la bombe qui ciblent les mosquées, les églises et les lieux de culte; INVITE les gouvernements des Membres de l'UPCI à être vigilants et attentifs à la sécurisation des institutions religieuses et à ne pas les laisser exposées au danger.
19.    CONDAMNE les actes terroristes et les attaques perpétrés par Daesh, Boko Haram, Jebhat Al Nusra, Al Qaeda et autres qui prétendent appartenir à l’Islam alors que l’islam en est innocent ; SOULIGNE que les musulmans ne sont pas responsables de tels actes et attaques ; DEPLORE les réactions de certains pays européens à l’égard des musulmans dans ces pays et la destruction des mosquées et des lieux de cultes.
20.    SOULIGNE la nécessité d'adopter en toute priorité une politique commune en vue de prévenir toute déformation de l'image de l'Islam, sous prétexte de liberté d'expression, notamment à travers les médias et l'Internet.
21.    DEMANDE à tous les Etats de prendre des mesures pour garantir l'exercice du droit à la liberté de conviction, de conscience et de religion pour tous, à travers la démocratie et le développement humain durable, aussi bien qu'à travers la promotion de la paix et de la sécurité dans le monde.
22.    DEMANDE à tous les Etats de poursuivre effectivement ceux qui sont responsables de la propagation des stéréotypes réducteurs et des préjugés visant à induire le public en erreur par le canal des médias et de l'internet, particulièrement en ce qui concerne les membres des minorités ethniques et religieuses, sans partialité, et de mettre en garde quiconque tenterait de se livrer à de telles actions malveillantes.
23.    INVITE les Etats des Parlements membres à déployer tous les efforts pour enrayer la violence sectaire entre les musulmans et condamner les fatwas takfiristes (accusations d'apostasie) qui poussent les musulmans à s'entretuer, et pour encourager le dialogue entre les différentes sectes et entre les érudits et oulémas musulmans dans le contexte de l'unification des nations musulmanes.
24.    SOULIGNE que la véritable image de l'Islam est celle qui reflète l’essence de son noble message reposant sur la propagation de la justice et de la paix, le bannissement de la violence, l'altruisme et la coopération avec les autres au service de l'humanité et pour le progrès des peuples et des nations, et ce en se
concentrant sur la manière de contrecarrer les campagnes occidentales de dénigrement des valeurs islamiques et de l'islam et de déformation de son image réelle en tant que 'meilleure nation donnée à l'humanité, qui prescrit le bien et proscrit le mal".
25.    APPELLE à la nécessité de s'abstenir d'attiser les sentiments d'appartenance idéologique et dogmatique pour tenter de semer la discorde entre les différentes composantes des peuples et des nations et d'inciter à la sédition, notamment sectaire et SOULIGNE que le meurtre d'innocents à travers des attentats commis par des kamikazes constitue un acte de terrorisme condamnable et que l'Islam y est totalement étranger et ne saurait être associé à ceux qui commettent de tels attentats ni à ceux qui les incitent à les commettre.
26.    APPELLE la Communauté internationale, et en particulier les Nations Unies, à mettre au point une définition spécifique consensuelle, qui servira de définition pour la liberté de parole, le terrorisme, et autres. et sera une référence à ne pas exploiter pour lancer des agressions contre autrui.
27.    INVITE à l’adoption d’une résolution internationale contraignante pour tous les membres de l’ONU et à laquelle leurs législations nationales respectives seront adaptées afin de criminaliser les diffamations des prophètes, des croyances religieuses et des valeurs sacrées, quel qu’on soit le prétexte.


RESOLUTION N° 2-CLDCR/11-CONF
SUR
L'ALLIANCE DES CIVILISATIONS

La Conférence de l'Union Parlementaire des Etats Membres de l'OCI (UPCI), réunie en sa 11ème Session, tenue à Bagdad, République d’Irak, les 14 - 15 Rabi ul Thani 1437H (24 - 25 Janvier 2016);
Inspirée par le verset coranique : "O hommes, Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle et vous avons répartis en peuples et tribus pour que vous vous connaissiez les uns les autres. Le plus noble d'entre vous selon Dieu est le plus pieux. Dieu est certes Celui qui a le savoir et l'expérience." (49-13)
Rappelant la Résolution de l'UPCI sur le Renforcement de l'unité islamique adoptée par la 5ème Conférence tenue les 30 et 31 janvier 2008, au Caire, et la Résolution de l'UPCI No. 21-PFR/8-CONF sur la lutte contre l'intolérance, l'islamophobie et la xénophobie, adoptée par la 8ème Conférence tenue les 21 et 22 janvier 2013 à Khartoum,
Ayant à l'esprit la Déclaration universelle des Droits de l'Homme, et la Déclaration du Caire sur les Droits humains en Islam ainsi que toutes les résolutions pertinentes de l'UPCI sur la lutte contre l'Islamophobie et l'élimination de toutes les formes de haine et d'hostilité à l'encontre de l'Islam,
Mettant l’accent sur l’importance de la promotion du dialogue, de la compréhension mutuelle et de la coopération entre les religions, cultures et civilisations pour la paix et l’harmonie au Monde.
Soulignant l'importance des principaux objectifs de l'Alliance consistant  à éviter la polarisation entre les cultures et les religions et Reconnaissant la nécessité de lutter contre les périls de la xénophobie et de l'islamophobie dans le monde ;
Se référant au Programme d’Action Décennal de l’OCI et réaffirmant le principe selon lequel le dialogue des civilisations fondé sur le respect et la compréhension mutuelle et l’égalité de toutes les nations, constitue un préalable à la paix et à la sécurité internationales, à la tolérance et à la coexistence pacifique ;
Reconnaissant à cet égard la précieuse contribution de l’Alliance des Civilisations ;
Rappelant également le protocole d’accord signé entre les Secrétariats Généraux de l’OCI et de l’Alliance des Civilisations et soulignant l’importance des conclusions des différents fora mondiaux de l’AdC pour lutter contre la montée de l’intolérance, de l’extrémisme et la polarisation entre le monde islamique et l’Occident, et tout en encourageant une plus grande symbiose interculturelle ;
Soulignant l’importance de l’adhésion au Groupe des Amis de l’Alliance des Civilisations pour contribuer efficacement à la réalisation des nobles objectifs de l’Alliance ;
Prenant note de l’adoption par l’AdC d’une stratégie régionale pour l’Europe du sud, la Méditerranée et l’Amérique Latine ;
Condamnant  les actes récurrents d'intolérance, de discrimination, d’hostilité aux religions et de violence contre les musulmans ainsi que les campagnes haineuses menées dans plusieurs régions du monde contre l’islam,
Insistant sur le fait que l'éducation permet de promouvoir la compréhension, la tolérance et l'amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux, ethniques ou religieux,
Réitérant son soutien total à l’initiative de l’Alliance des Civilisations des Nations-Unies, conjointement sponsorisée par la Turquie et l’Espagne, et adhère aux principes fondamentaux énoncés dans la Déclaration du 6e Forum Mondial de l’Alliance des Civilisations des Nations-Unies, tenu à Bali, Indonésie, les 29 et 30 Août 2014, ainsi que dans la Résolution 69/312 adoptée par l’assemblée générale le 6 juillet 2015,
1.    APPELLE les Etats des Parlements membres de l'UPCI à établir et à maintenir la coopération et à promouvoir le dialogue, la compréhension et la coopération avec les Etats non-musulmans, sur les plans religieux, culturel et civilisationnel;
2.    APPELLE ENCORE les Etats membres à développer une volonté commune de faire face aux préjugés, à la désinformation et à la polarisation;
3.    APPRECIE la détermination constante et les efforts de la République de Turquie pour contribuer aux activités globales de l’Alliance des Civilisations et à la propagation de ses nobles idéaux ;
4.    SOUTIENT les efforts visant à garantir la mise en œuvre effective du protocole d’accord conclu entre les secrétariats de l’OCI et de l’Alliance des Civilisations, ainsi que les contributions constructives de l’OCI aux réunions de l’AdC et aux projets conjoints qu’il a proposés à l’Alliance.
5.    INVITE les Etats des Parlements Membres de l’UPCI qui ne l’ont pas encore fait à se joindre au Groupe des Amis de l’Alliance des Civilisations.
6.    INVITE les Etats des Parlements Membres de l’UPCI à participer activement aux travaux de l’Alliance et, plus particulièrement à l’élaboration et à l’adoption des stratégies régionales de l’AdC et des documents pertinents, ainsi qu’à leur processus de mise en œuvre.
7.    LANCE UN APPEL aux Parlements membres de l'UPCI pour sensibiliser la jeunesse à la nécessité d'acquérir de solides connaissances sur sa propre culture autant que sur les autres cultures;
8.    EXHORTE les Parlements membres du PUIC à intensifier leurs efforts conjoints afin de prévenir les malentendus et de lutter contre l’exclusion, l’extrémisme, la xénophobie et l’islamophobie dans le cadre de l’Alliance des Civilisations des Nations-Unies.
9.    METTRE L'ACCENT sur le rôle central que jouent les autorités pour influencer et éduquer leurs communautés, et les sensibiliser à la nécessité d'avoir constamment une attitude positive à l'égard des autres cultures, et cela à travers l'instauration de rapports avec des groupes tels que les enfants, les jeunes et les parents;
10.    INVITE les Parlements membres de l'UPCI à développer l'intérêt et la motivation des étudiants pour la culture en général et pour le dialogue et la communication interculturels;
11.    EXPRIME L'ESPOIR que les Parlements membres de l'UPCI utiliseront avec efficacité les médias traditionnels aussi bien que sociaux pour promouvoir les valeurs et les objectifs de l'Alliance des civilisations.
12.    INVITE les Parlements membres de l'UPCI à participer activement au 7ème forum mondial de l’Alliance des Civilisations des Nations Unis qui se tiendra en Azerbaïdjan du 25 au 27 avril 2016.


RESOLUTION N°3-CLDCR/11-CONF
SUR
L’ENCOURAGEMENT DE L'ENSEIGNEMENT DE LA LANGUE ARABE
AUX ETUDIANTS DANS LES ETATS ISLAMIQUES NON-ARABOPHONES.


La Conférence de l'Union Parlementaire des Etats Membres de l'OCI (UPCI), réunie en sa 11ème Session, tenue à Bagdad, République d’Irak, les 14 - 15 Rabi ul Thani 1437H (24 - 25 Janvier 2016);
Se déclarant préoccupée par la marginalisation et le recul de la langue arabe devant les langues étrangères dans les Etats arabes et islamiques;
Appelant à la solidarité et à la coopération avec le Conseil international de la langue arabe dont l’assemblée constituante s’est réunie au siège de la Ligue arabe, au Caire, le 6 Mai 2015, pour la promotion de la langue arabe au niveaux de la sensibilisation et la propagation ;
Appelant à faciliter l'enseignement de la langue arabe aux étudiants qui ne parlent pas l'arabe, aux jeunes et aux enfants dans les Etats islamiques, la langue arabe étant considérée comme la langue du Coran et comme l'un des éléments fondamentaux de l'unité de la Oummah islamique.
Saluant les efforts de l'ISESCO dans le domaine de la diffusion et de l'enseignement de la langue et de la linguistique arabes aux peuples non- arabophones et invitant les Etats membres à soutenir l’action de cette Organisation dans ce domaine.
1.    INVITE les Etats islamiques arabophones, en particulier ceux qui ont le potentiel financier nécessaire à soutenir les jeunes dans les pays islamiques non- arabophones, à leur accorder des bourses d'études, à lancer les programmes d'éducation appropriés qui aident les jeunes dans les pays islamiques défavorisés à apprendre la langue arabe, en tant que moyen de comprendre l'islam, et à financer ces programmes et bourses à partir des ressources légales, y compris les fonds Zakat.
2.    APPELLE à faciliter l’octroi de visas d'entrée aux étudiants et aux jeunes des pays islamiques non-arabophones disposant des moyens financiers requis et qui souhaitent apprendre l'arabe, afin de leur permettre d’entrer dans les pays islamiques arabophones où ils peuvent recevoir une éducation islamique appropriée.
3.    RECOMMANDE aux groupes et aux institutions islamiques, au Fonds de solidarité islamique et à la Banque islamique de développement de soutenir les plans et projets de la Fédération Mondiale des Ecoles Internationales Arabo- islamiques (WF-AICA) pour la diffusion de la langue arabe et de la culture islamique et d’apporter toute l'assistance possible à la mise en œuvre de ces plans et projets.
4.    RECOMMANDE d'accorder un soutien continu à l'organisation de cours de formation aux enseignants de la langue arabe et de la culture islamique, en Asie, en Afrique, en Asie centrale, dans le Caucase et dans les Balkans.
5.    RECOMMANDE à la BID et au FSI de contribuer à l'impression des séries de manuels préparés par le WF-AICA pour enseigner l'arabe aux non-arabophones, à la diffusion de ces livres parmi les apprenants musulmans, et à la mise en place d'une imprimerie au siège de la WF-AICA ainsi que d'autres imprimeries, dans les grands centres des pays musulmans, afin d’optimiser leur utilisation dans ces pays et au sein des communautés musulmanes.
6.    RECOMMANDE de soutenir le Fonds d'aide aux écoles internationales arabo- islamiques et aux institutions de la WF-AICA en vue de les aider à promouvoir les normes d'éducation islamique, en particulier dans les pays islamiques non- arabophones.
7.    RECOMMANDE EGALEMENT de procéder à un recensement global des écoles qui enseignent la langue arabe en Afrique afin de les soutenir et de les développer de façon à ce qu'elles puissent remplir pleinement leur mission, qu’il s’agisse d’enseigner l’arabe ou le Saint Coran, mais aussi afin que leurs programmes soient unifiés de sorte que ces écoles soient reconnues par les gouvernements dont elles relèvent.
8.    RECOMMANDE EN OUTRE de soutenir les programmes pédagogiques pour l’enseignement et l’apprentissage de la langue arabe dans les pays musulmans non-arabophones, notamment à travers les moyens audiovisuels ;
9.    SALUE les actions entreprises par l'ISESCO pour développer les capacités des Etats membres dans les domaines de l'éducation mais aussi de l'enseignement de la langue arabe aux non-arabophones, aux adultes et aux analphabètes, au moyen de ses centres d'éducation spécialisés et de ses délégations, au Tchad, aux Comores, au Niger, en Egypte, au Bangladesh, en Guinée, en Malaisie, et à travers des manuels de soutien telles que les séries (Al Amal) et (Al Arabya Almuyassara), et LOUE le projet de transcription des langues des peuples musulmans en Ecriture Coranique Standard que l'ISESCO a entrepris en coopération avec la Banque islamique de Développement, ainsi que les efforts fructueux menés par l'organisation, en coopération avec  l'Université internationale d'Afrique en vue de numériser la transcription du système des langues dans l'écriture standardisée.
10.    SE FELICITE de la création de seize (16) chaires au nom du sultan Qabous Ibn Said, Sultan d'Oman, dans différentes universités du monde islamique pour les études arabes, islamiques et les études orientales et moyen-orientales, ainsi que de la création de la faculté du Sultan Qabous pour l'enseignement de la langue arabe aux non-arabophones.
11.    APPELLE à accorder le soutien requis au projet de la Fédération relatif à la création d’une section pédagogique au sein de la Faculté de l’Imam al-Chafii (Université des Iles Comores) pour l’obtention de la licence dans toutes les spécialités de la langue arabe, conformément à la convention signée entre la Fédération et le ministère de l’éducation nationale comorien, et ce à titre de préparation aux études du niveau du Magistère et du Doctorat en méthodologie de l’éducation et en pédagogie.
12.    RECOMMANDE de soutenir le projet du conseil des examens des écoles arabo- islamiques institué par la Fédération en collaboration avec la Ligue des universités islamiques et la Ligue du monde musulman, projet qui vise à placer les examens des écoles islamiques privées sous la supervision d’universités islamiques connues ainsi que l’activation de ce conseil et la mise en place de branches régionales.
13.    RECOMMANDE de soutenir le projet de la Fédération pour la création du centre de la langue arabe et du carrefour des civilisations à Londres, la création du centre d’enseignement du Caire ainsi que le projet de l’université turco-arabe d’Istanbul.
14.    RECOMMANDE de soutenir l’action de la Fédération mondiale des écoles arabo- islamiques internationales pour la création d’un conseil des examens en Ouganda, en coopération avec l’Université islamique d’Ouganda ; ainsi que la création d’un conseil des examens en Malaisie en coopération avec l’Université islamique internationale de Malaisie.


RESOLUTION N°4-CLDCR/11-CONF
SUR
LA PROTECTION DE LA MOSQUEE AL-AQSA CONTRE LES MENACES ISRAELIENNES

La Conférence de l'Union Parlementaire des Etats Membres de l'OCI (UPCI), réunie en sa 11ème Session, tenue à Bagdad, République d’Irak, les 14 - 15 Rabi ul Thani 1437H (24 - 25 Janvier 2016);
Partant des principes et objectifs énoncés dans le Statut de l'UPCI et de la Charte de l'OCI;
Se fondant sur les résolutions pertinentes adoptées par les diverses conférences et réunions islamiques;
Soutenant le Plan d'action du Groupe de contact ministériel de l'OCI sur la question de la Palestine et d'Al-Qods qui a été adopté lors de la réunion ministérielle du Groupe de contact à Rabat le 12 Novembre 2014;
Se référant aux résolutions de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité des Nations unies concernant la ville d'Al-Qods et les sites religieux sacrés qui s'y trouvent;
Compte tenu des menaces israéliennes continues de démolir la mosquée Al- Aqsa bénie et construire le temple que l'on appelle Salomon à sa place;
1.    Réaffirme la nécessité de mettre en œuvre toutes les résolutions islamiques antérieures sur la sauvegarde du caractère islamique et du patrimoine humain d'Al-Qods.
2.    Souligne qu’Al-Aqsa est exposée, maintenant plus que jamais, à une menace réelle à cause des graves violations commises par la puissance occupante israélienne, comme la fermeture de la mosquée et l’interdiction opposée aux fidèles souhaitant y faire leurs prières, parallèlement aux assauts des forces d'occupation contre la mosquée.
3.    Condamne dans les termes les plus fermes les tentatives faites par l’entité sioniste (Israël) ,  puissance occupante, pour diviser la Mosquée Al-Aqsa bénie au moyen des intrusions quotidiennes des colons extrémistes et des politiciens israéliens, sous la protection des forces d'occupation, les restrictions à la liberté de culte des musulmans et les obstacles aux travaux entrepris par l'autorité jordanienne du Waqf qui est responsable de la gestion des sites sacrés.
4.    Déplore l'intrusion des forces d'occupation israéliennes dans Al-Aqsa, le 5 Novembre 2014, une première dans l'histoire, considérant une telle action comme une grave insulte à l’Oummah islamique et une provocation sans précédent visant les centaines de millions de musulmans et croyants à travers le monde.
5.    Soutient la résistance des Palestiniens à l'occupation israélienne et leur fermeté quant à la mosquée Al-Aqsa bénie.
6.    Souligne que la mosquée Al-Aqsa bénie est un lieu de culte pour les musulmans et que les Juifs n’ont aucun droit d'entrer dans son enceinte pour accomplir leurs rituels.
7.    Soutient la résistance des habitants arabes d’Al Qods à travers le financement de projets vitaux dans la ville d'Al-Qods Al-Sharif.
8.    Invite la communauté internationale à assumer ses responsabilités pour s’assurer que l’entité sioniste (Israël), puissance occupante respecte le caractère sacré de la mosquée Al-Aqsa bénie, ne procèdera pas à la fermeture de cette enceinte et s’abstiendra de la mettre de nouveau en danger. L’entité sioniste (Israël)  doit cesser ses violations visant le caractère sacré de la mosquée et les restrictions sur la liberté de culte des musulmans. Le statu quo historique de Haram Al-Sharif doit être maintenu.
9.    Condamne fermement toutes les mesures et dispositions prises par les autorités d'occupation israéliennes contre la sécurité de la mosquée Al-Aqsa et ses environs. Exige l’arrêt immédiat des excavations et des travaux de démolition effectués par les autorités d'occupation sous la mosquée et dans ses remparts.
10.    Exhorte les musulmans et les chrétiens partout dans le monde à œuvrer ensemble pour protéger la mosquée d'Al-Aqsa, vu que les tentatives israéliennes de démolition de la mosquée constituent une menace pour les lieux de culte pour toutes les religions.
11.    Réaffirme la nécessité de renforcer les efforts islamiques, au niveau politique et diplomatique, pour assurer la protection de la mosquée Al-Aqsa.
12.    Soutient le plan d'action du Groupe de contact ministériel de l'OCI sur la question de la Palestine et d'Al-Qods qui a été adopté lors de la réunion ministérielle du Groupe de contact à Rabat, le 12 Novembre 2014 ; Souligne la nécessité de le mettre en œuvre rapidement, et que des délégations de l'OCI effectuent des visites, au niveau ministériel, dans les différents pays et auprès des organisations internationales pour transmettre le message de l'OCI sur la nécessité de protéger Al-Qods et la Mosquée Al-Aqsa bénie.
13.    Apprécie hautement la proposition de la Turquie d'abriter l’Institut indépendant international d’Al-Qods, à Istanbul, dont l'adhésion sera ouverte à tous les Etats membres de l'OCI.
14.    Réaffirme que toutes les mesures et décisions législatives et administratives prises par l’entité sioniste (Israël), puissance occupante, qui ont modifié ou visé à modifier le caractère et le statut de la ville sainte d'Al-Qods, en particulier la soi-disant "loi fondamentale" sur Al-Qods et la proclamation d'Al-Qods comme capitale de l’entité sioniste (Israël), étaient nulles et non avenues et doivent être annulées immédiatement.
15.    Demande la poursuite des mesures urgentes et efficaces à tous les niveaux islamique et internationale en vue de contraindre l’entité sioniste (Israël)   à revenir sur sa décision d'annexer la ville d'Al-Qods ; réaffirme le caractère arabo-islamique de la Ville;  et rejette son annexion ou judaïsation, conformément aux résolutions pertinentes de la légalité internationale, en particulier les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies N° 465 et 478; des efforts doivent être déployés pour mettre en œuvre ces deux résolutions en conformité avec les résolutions des Nations Unies et la légalité internationale.
16.    Réaffirme sa condamnation de la décision illégale de l’entité sioniste (Israël)   d’inscrire la mosquée d’Ibrahimi à Hébron et la mosquée Bilal Bin Rabah à Bethléem dans la liste du patrimoine israélien. Considère l'acte israélien comme le pillage des sites culturels et patrimoniaux palestiniens. Condamne fermement les dégâts causés au patrimoine culturel et religieux palestinien par les autorités d'occupation. Demande à la communauté internationale et à l'UNESCO d’assumer leurs responsabilités en ce qui concerne la protection
des sites du patrimoine culturel palestinien et contraindre l’entité sioniste (Israël) à mettre fin à ces actes de provocation en violation du droit international et des conventions de Genève, actes qui minent les perspectives de paix ainsi que le dialogue et l'harmonie entre les religions.
17.    Invite instamment les Parlements membres à demander à  leurs gouvernements respectifs de prendre des mesures rapides et efficaces pour inciter les Nations Unies et ses organes spécialisés à assumer leur pleine responsabilité en faisant pression sur l’entité sioniste (Israël) pour qu’il se soumette à ses obligations légales, aux résolutions pertinentes des Nations Unies et aux engagements internationaux et cesse ses pratiques agressives et destructives illégales dans Al-Qods et le reste du territoire palestinien.
18.    Exhorte également les Parlements membres à demander à leurs gouvernements de mobiliser et d’inciter leurs ambassades et missions diplomatiques à l'étranger à œuvrer à susciter une opinion publique mondiale en faveur de la cause d'Al-Qods et à mettre en lumière les dangers qu’encourent la mosquée Al-Aqsa ainsi que les lieux saints musulmans et chrétiens dans la ville.
19.    Invite les gouvernements des Parlements membres à prendre les mesures nécessaires pour qu’Al-Qods soit considérée comme l'une des trois capitales spirituelles de l’Oummah islamique et à encourager les musulmans partout dans le monde à visiter Al-Qods et Al-Aqsa, en guise de solidarité avec le peuple palestinien.
20.    Demande au Secrétariat général de l’UPCI de poursuivre sa coordination avec les organismes et les institutions internationales et en particulier avec l'UNESCO pour mettre en œuvre l'initiative du Directeur général de l'UNESCO visant à la rénovation de la ville sainte; préserver les bâtiments historiques d'Al-Qods et les anciens bâtiments environnant le Saint Sanctuaire d’Al-Qods; fermer le tunnel; arrêter les excavations surtout au Sud et à l'Ouest de la mosquée bénie Al-Aqsa; et d'empêcher la mise en œuvre de tous les projets visant à oblitérer la Mosquée Al-Aqsa bénie.
21.    Invite instamment le Secrétariat général et les Etats membres à fournir une assistance matérielle pour la mise en œuvre des termes du communiqué final du 3ème Sommet extraordinaire islamique sur la contribution d'un dollar par musulman, parallèlement aux contributions des Etats membres, afin de permettre au peuple palestinien à faire face aux agressions et projets israéliens visant à oblitérer les monuments religieux dans la ville sainte d'Al
Qods, et Réaffirme la nécessité de fournir toutes les formes de soutien et d'assistance aux habitants arabes palestiniens d'Al-Qods pour leur permettre de rénover leur maisons, soutenir leur fermeté et protéger les sanctuaires islamiques à Al-Qods.
22.    Invite instamment les Etats membres à prêter attention aux programmes scolaires pour les jeunes générations dans le monde arabe, en particulier dans les écoles primaires et secondaires, à enseigner la cause palestinienne, et la cause d'Al Qods, en particulier.
23.    Invite les Etats des Parlements membres de l’UPCI à exercer des pressions sur  l’entité sioniste afin d’arrêter la destruction du «Cimetière Maamanullah » dans la ville d'Al-Qods, et à ne pas permettre aux forces d'occupation de transformer ce cimetière historique islamique en musée, en particulier les sépultures de certains des Compagnons du Prophète.
24.    Condamne le terrorisme visant le patrimoine culturel et civilisationnel de l’Oummah islamique, y compris les mosquées, églises, musées et forts,  ainsi que les infrastructures et les projets de développement qui y sont liés.
25.    Exhorte les parlements nationaux et les organisations parlementaires internationales à jouer un rôle plus important dans la protection et la sauvegarde du patrimoine civilisationnnel et culturel universel.
26.    Rejette toutes formes de Fatwa qui favorisent l'incitation à apostasier d'autres personnes, l'incitation doctrinale, l'extrémisme et l'intolérance religieuse visant à briser l'unité et la vie en commun des personnes.


RESOLUTION N°5-CLDCR/11-CONF
SUR
LA PROTECTION DES LIEUX SAINTS DANS LES ETATS MUSULMANS


La Conférence de l'Union Parlementaire des Etats Membres de l'OCI (UPCI), réunie en sa 11ème Session, tenue à Bagdad, République d’Irak, les 14 - 15 Rabi ul Thani 1437H (24 - 25 Janvier 2016);
Rappelant les résolutions adoptées par les Conférences islamiques au Sommet et autres conférences de l’OCI, notamment la 11ème session ordinaire et la 3ème session extraordinaire de la Conférence islamique au Sommet, la 39ème session des Ministres des Affaires Etrangères de l’OCI, la 7ème session de la Conférence islamique des Ministres de la Culture et la 9ème session du COMIAC;
Rappelant les objectifs de l’UPCI et ceux de l’OCI qui mettent l’accent sur la nécessité de coordonner les efforts visant à préserver les lieux saints de l’Islam et à renforcer la lutte des peuples islamiques pour la préservation de leurs dignité, indépendance et droits nationaux; Réaffirmant les objectifs et les principes énoncés dans le Statut de l’UPCI et la Charte de l’OCI en vue de coordonner les efforts pour sauvegarder et préserver l’héritage islamique;
Réaffirmant également les résolutions de l’OCI sur la position unifiée face à la profanation des Lieux Saints de l’Islam, notamment la Résolution N03/6-C(IS) de la Sixième session de la Conférence islamique au Sommet;
Rappelant en outre les résolutions de l’UPCI et celles de la Conférence islamique au Sommet sur la position unifiée condamnant les violations perpétrées contre l’intégrité des Lieux Saints islamiques telles que :
A)    DESTRUCTION DE LA MOSQUEE DE BABRI EN INDE ET PROTECTION DES LIEUX SAINTS DE L’ISLAM
Considérant que la mosquée de Babri dont l'histoire s'étend sur cinq siècles était un objet de vénération et de respect pour les musulmans à travers le monde;
Considérant aussi avec regret que le 20ème anniversaire de la destruction de la mosquée de Babri est passé sans qu'aucune action concrète n'ait été entreprise en vue de reconstruire cette mosquée ou de punir les responsables de l'acte sacrilège de destruction de ce monument ou de l'assassinat de milliers de musulmans innocents qui a suivi cet acte;
Rappelant en outre les multiples appels faits au Gouvernement indien pour qu'il empêche la violation de ce sanctuaire ainsi que l'accent mis sur la responsabilité de ce gouvernement quant à la sauvegarde de l'inviolabilité du Masjid et à la protection de ses bâtiments contre les attaques des extrémistes hindous :
1-  CONDAMNE  FERMEMENT  la  destruction  de  l'historique  Babri  Masjid  à Ayodhya, en Inde, par les extrémistes hindous, le 6 décembre 1992.
2-    EXPRIME SES PROFONDS REGRETS face à l'échec des autorités indiennes à prendre les mesures appropriées pour protéger cet important sanctuaire islamique.
3-    CONDAMNE l'entrée illégale par la force de militants hindous sur le site de la mosquée de  Babri le 17 octobre 2001.
4-    EXPRIME sa profonde préoccupation quant à la sûreté et à la sécurité de la minorité musulmane en Inde.
5-    INVITE les Etats membres à soulever le cas de la Mosquée de Babri à l’UNESCO, tout en appelant le Groupe islamique à en assurer le suivi d’une manière axée sur les résultats, afin de prévenir à l’avenir toute récurrence des actes de destruction des sites islamiques en Inde.
6-    RECOMMANDE aux gouvernements des Etats des Parlements membres de l'UPCI et au Secrétariat général de l'OCI d'assurer le suivi de la mise en œuvre des paragraphes opératoires des résolutions adoptées par les Conférences islamiques au Sommet, celles des Ministres des Affaires étrangères et celles de l'UPCI appelant le gouvernement indien à :
6-1    GARANTIR la sécurité et la protection des musulmans et de tous les sites islamiques vénérés, à travers l'Inde, conformément aux responsabilités et obligations qui sont les siennes au regard de la Déclaration universelle des Droits de l'homme et des autres instruments internationaux.
6-2    PRENDRE des décisions immédiates pour mettre en œuvre son engagement solennel à reconstruire la mosquée de Babri sur son site d'origine, à la restaurer en tant que sanctuaire pour les musulmans, et à punir ceux qui se sont rendus coupables de l'acte sacrilège de destruction de ce symbole islamique révéré.
6-3    PRENDRE des mesures efficientes pour empêcher la construction d'un temple sur le site de la mosquée de Babri.
6-4    PRENDRE des décisions immédiates pour garantir la protection de 3000 mosquées en Inde, en particulier celles de Mathura et de Bénarès, cibles de menaces et de tentatives de destruction par des extrémistes hindous.
B)    DESTRUCTION DU COMPLEXE ISLAMIQUE DE CHARAR-SHARIF ET D'AUTRES LIEUX SAINTS DU CACHEMIRE;
Profondément préoccupée de voir que, suite à l'action menée par l'armée indienne à l’occasion de Aid Al-Ad’ha 1995, plus de 1500 maisons et magasins ont été saccagés, des reliques saintes détruites et la mosquée ainsi que le Complexe de Charar-e-Sharif complétement rasés,
Et Profondément Inquiète des autres dommages affectant le sanctuaire de Shah-e-Hamadan (décembre 1997), la mosquée Jamia de Safapur (district de Baramula, janvier 1998), la mosquée historique Jamia de Kishtwar en janvier 2001, la mosquée Chadora en octobre 2001 et la mosquée de Srinagar où le Saint Coran a été brûlé le 14 décembre 2002:
1.    DEPLORE AVEC FORCE la destruction du Complexe islamique de Charar-e- Sharif qui a 542 années d'âge, et qui constitue une grave agression contre l'héritage islamique du peuple musulman du Cachemire.
2.    EXPRIME sa préoccupation devant les pertes humaines et l’incendie de plus de1500 maisons appartenant aux populations civiles de Charar-e-Sharif.
3.    CONDAMNE FERMEMENT l’incendie du sanctuaire de Shah-e-Hamadan et la profanation de la Mosquée Jamia de Safarpur, ainsi que l'incendie de la Mosquée Jamia de Kishtwar, outre les diverses profanations de sanctuaires islamiques.
4.    CONDAMNE EGALEMENT les profanations répétées des mosquées et sanctuaires islamiques et le déni des devoirs religieux de la population musulmane dans l'Etat occupé par les Indiens du Jammu Cachemire.
5.    EXHORTE la communauté internationale, en particulier les Etats membres, à n'épargner aucun effort pour protéger les droits élémentaires du peuple cachemiri, y compris son droit à l'autodétermination, conformément aux résolutions pertinentes des Nations-Unies, mais aussi pour préserver leurs droits religieux et culturels et leur héritage islamique.
C) DESTRUCTION ET PROFANATION DES RELIQUES ET SANCTUAIRES HISTORIQUES, CULTURELS ET SPIRITUELS DANS LES TERRITOIRES OCCUPES D’AZERBAIDJAN, SUITE A L’AGRESSION DE LA REPUBLIQUE D’ARMENIE CONTRE LA REPUBLIQUE D’AZERBAIDJAN ;
Mettant l'accent sur l'importance de ces témoignages de l'histoire, de la culture de l'archéologie, et de l'ethnographie de l'Azerbaïdjan que recèlent les territoires occupés par l'Arménie et qui constituent une part intégrante de l'héritage islamique, et doivent, par conséquent, être protégés;
Réaffirmant la teneur des Résolutions No. 822, 853, 874, et 884 appelant les Forces arméniennes à se retirer totalement de l'ensemble des territoires occupés de l'Azerbaïdjan, y compris les zones de Lachin et Shusha, de façon immédiate et sans conditions; et appelant fermement l'Arménie à respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de la République d'Azerbaïdjan;
Soulignant que l'odieuse et barbare destruction de mosquées et d'autres sanctuaires islamiques en Azerbaïdjan, perpétrée par l’Arménie dans le cadre d'une action de purification ethnique, constitue un crime contre l'humanité;
Considérant les énormes pertes infligées par les agresseurs arméniens à l'héritage islamique dans les territoires occupés par la République d'Arménie, y compris la destruction totale ou partielle de sites et objets anciens, d’une grande rareté, relevant de la civilisation, de l'histoire et de l'architecture islamiques, tels que les mosquées, mausolées, tombes, sites archéologiques, musées, bibliothèques, salles d'exposition d'œuvres artistiques, théâtres et conservatoires, outre la destruction et le trafic illicite d'un nombre important de trésors inestimables et de millions de livres et de manuscrits historiques emportés hors du territoire nationale;
Partageant entièrement la préoccupation extrême du gouvernement et du peuple de l'Azerbaïdjan face à ces agissements:
1-    CONDAMNE FERMEMENT les actes barbares commis par les agresseurs arméniens en République d'Azerbaïdjan, dans le but d'anéantir totalement l'héritage islamique dans les territoires occupés de l'Azerbaïdjan.
2-    EXIGE AVEC FORCE l'exécution stricte et inconditionnelle par la République d'Arménie des Résolutions No. 822, 853, 874, et 884 du Conseil de sécurité des Nations-Unies.
3-    REAFFIRME son soutien aux efforts déployés par l'Azerbaïdjan à l'échelle régionale et internationale en vue de protéger et préserver les valeurs et les trésors culturels dans les territoires occupés par l'Arménie.
4-    DECLARE que l'Azerbaïdjan a droit à des compensations adéquates pour les dommages qu'il a subis et AFFIRME que la République d'Arménie doit assumer le paiement de la totalité des compensations liées à de tels dommages.
5-    INVITE les organes subsidiaires compétents et les agences spécialisées de l'OCI à explorer la possibilité d'élaborer un programme en vue d'aider à rebâtir les mosquées, les institutions éducatives, les bibliothèques et les musées dans les territoires azerbaïdjanais libérés, avec le soutien des Etats membres de l'OCI.
6-    REMERCIE le Secrétaire général d'avoir transmis la position des Etats membres de l'OCI sur cette question aux Nations-Unies, à l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe l'OSCE), à l'UNESCO et à d'autres organes internationaux, ainsi que pour les mesures de coordination qu'il a prises dans le cadre des organes subsidiaires, spécialisés et affiliés de l'OCI. REMERCIE également ces organes et organisations pour leur soutien, en particulier grâce à l'adoption par la BID et l'ISESCO de programmes pour l'exécution de projets destinés à protéger les sites vénérés de la République d'Azerbaïdjan.
7-    APPELLE l’OCI à prendre l'initiative de mettre en place des mesures plus strictes, pouvant aller jusqu'à la promulgation d'une série de résolutions de l'Organisation ayant force de loi dans les pays islamiques et allant dans le sens de:
•    La lutte contre l'extrémisme religieux
•    L'éradication de la culture de la violence
•    La poursuite et la sanction    des fauteurs de troubles et des séditieux qui émettent des fatwas takfiristes légitimant l'assassinat.
•    L'organisation des rencontres nécessaires au plan bilatéral et triangulaire ou au niveau du secrétariat général de l'OCI en vue d'harmoniser les points de vue, de combler les écrits et de renforcer les liens culturels, économiques, politiques et sécuritaires.
D- DESTRUCTION DES LIEUX DE CULTE :
Condamnant  vigoureusement  les  actes  de  subversion  menés  contre  les sanctuaires, et les lieux de culte islamiques ;
Dénonçant les actes criminels perpétrés contre les mosquées et les églises :
1.    SOULIGNE la nécessité de coordonner les efforts pour protéger les lieux saints tels que les mausolées situés au Tombouctou au Mali, les mosquées et les lieux de culte islamiques et chrétiens.
2.    EXHORTE la communauté internationale, les organisations de la société civile et les gouvernements des Parlements membres de l’UPCI, à déployer tous leurs efforts et à prendre des mesures pratiques pour protéger les lieux saints, d’autant plus qu’ils  représentent une part importante des monuments de la civilisation islamique.
3.    CONDAMNE les actions criminelles des personnes qui se font exploser ou accomplissent des missions suicide à l’intérieur des mosquées, des lieux saints et des lieux de culte, provoquant la mort de fidèles et hommes de religion innocents.
4.    APPELLE les gouvernements des Etats islamiques à proposer à l’approbation des Nations Unies un projet de loi internationale criminalisant les atteintes et les insultes au sacré, ainsi qu’aux valeurs et symboles religieux.
5.    REJETTE toutes les formes de fatwas qui appellent à apostasier les fidèles ainsi que les écoles jurisprudentielles qui encouragent l’incitation, l'extrémisme et le fanatisme visant à briser l'unité du peuple syrien et à annihiler le climat de coexistence dont il jouit.
6.    DENONCE la destruction des mosquées : celle du Prophète Yunus (Jomah), du Prophète Seth et du Prophète Elias ainsi que le sanctuaire des Imams et la démolition des églises ; l’interdiction aux chrétiens d’y faire la prière au-delà de la destruction et la démolition des temples religieux Yezidi.


RESOLUTION N°6-CLDCR/11-CONF
SUR
LE SOUTIEN AUX EFFORTS POUR ETABLIR UN DIALOGUE DURABLE ENTRE
LES PARLEMENTS ISLAMIQUES ET OCCIDENTAUX DE MANIERE A ELIMINER TOUTES LES FORMES D'INTOLERANCE, DE STEREOTYPIE NEGATIVE, DE STIGMATISATION, DE DISCRIMINATION, D’INCITATION A LA VIOLENCE
ET DE VIOLENCE CONTRE LES PERSONNES EN RAISON DE LEUR
RELIGION OU DE LEUR CONVICTION

La Conférence de l'Union Parlementaire des Etats Membres de l'OCI (UPCI), réunie en sa 11ème Session, tenue à Bagdad, République d’Irak, les 14-15 Rabi ul Thani 1437H (24 - 25 Janvier 2016);
Rappelant la Résolution de l'UIP adoptée à la 116ème Assemblée de l'UIP sur le respect mutuel et la coexistence pacifique entre toutes les communautés religieuses et confessions dans un monde globalisé;
Rappelant en outre le Programme mondial pour le dialogue entre les civilisations et la Déclaration universelle sur la diversité culturelle de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), ainsi que les principes qui y figurent;
Se félicitant de la Résolution A/HRC/RES/16/18 de 2011 du Conseil des droits de l'homme sur la lutte contre l'intolérance, les stéréotypes négatifs, la stigmatisation et la discrimination, l'incitation à la violence et la violence contre les personnes, fondées sur la religion ou la croyance;
Reconnaissant que l'islam encourage la coexistence pacifique entre tous les êtres humains, indépendamment de leur religion, race ou ethnie;
Consciente qu’aujourd'hui, les dialogues durables entre l'Occident et le monde musulman, aux niveaux international, national et local, sont indispensables pour parvenir à la compréhension mutuelle entre les communautés religieuses et éliminer toutes les formes de diffamation des religions;
Soulignant la responsabilité évidente des Parlements Membres de l’UPCI pour relever ce défi mondial en comblant les différences culturelles et religieuses entre l'Occident et le monde musulman, en recourant à la véritable voie pacifique de l'Islam, et ce à travers la coopération internationale entre parlementaires;
Saluant l'initiative entreprise par le Conseil de Coopération du Golfe qui a rendu visite, par l'entremise de représentants au Conseil de la Choura, et de représentants des Conseils nationaux et de la Oummah, avec à leur tête Son Excellence Sheikh Dr. Abdullah bin Mohammad bin Ibrahim Al Sheikh, au Conseil du Parlement Européen, les 3 et 4 Zulqiddah 1433 (19-20 septembre 2012), visite destinée à renforcer les relations interparlementaires et à échanger les expériences communes.
1.    INVITE les Parlements Membres de l’UPCI à prendre les mesures appropriées pour prévenir les incidents liés à l'intolérance, à la discrimination et à la violence contre les personnes en raison de leur religion ou de leurs croyances dans de nombreuses régions du monde, et à empêcher toute forme de diffamation des religions en particulier de l'Islam;
2.    INVITE les Parlements Membres de l’UPCI à promouvoir un dialogue constructif et à favoriser l’interaction pacifique avec les Parlements occidentaux de manière à créer un environnement social et politique propice à la tolérance et au développement de la coexistence;
3.    INVITE les Parlements Membres de l’UPCI à édifier des institutions à l’intérieur de leurs frontières pour établir des rapports de confiance, notamment avec les Parlements Occidentaux, afin d'éviter toute perception erronée des menaces sur la sécurité et de violence susceptibles de dégénérer en conflits et litiges internationaux;
4.    DEMANDE aux Parlements Membres de l’UPCI d’encourager leurs gouvernements respectifs ainsi que d'autres acteurs politiques comme les intellectuels et la société civile pour établir un dialogue durable avec les pays occidentaux;
5.    ENCOURAGE les Parlements des Etats Membres de l’UPCI à travers les dialogues établis avec les Parlements occidentaux à continuer à promouvoir les valeurs pacifiques de l'Islam dans un esprit de respect des différences culturelles et religieuses.
6.    INSISTE sur la nécessité de promouvoir l'image de l'Islam véridique auprès du monde extérieur, image fondée sur la diffusion des principes de justice, de paix et de rejet de la violence, et sur l’établissement avec les autres de rapports qui servent les intérêts de l'humanité et le développement des nations et des peuples ; insiste également sur la nécessité de faire front contre les campagnes occidentales ciblant les valeurs islamiques par l’établissement d’un dialogue entre les parlements islamiques et occidentaux.
7.    APPELLE l’ensemble des Parlements nationaux à jouer un rôle actif dans l'application du Programme Mondial pour le Dialogue entre les civilisations, conformément à la résolution 56/6 (2001) de l'ONU, en coopération avec les autres instances parlementaires,
8.    INSISTE sur la nécessité de la création d'un groupe de contact en vue d’entreprendre les initiatives nécessaires, en coordination avec leurs gouvernements respectifs et les autres parties concernées par  le développement de la culture et de l’esprit du dialogue, de la coopération, et du respect mutuel afin de jeter les bases d’une coexistence pacifique.
9.    APPELLE les Parlements membres de l’UPCI à profiter de leur appartenance à    des organisations parlementaires régionales et internationales pour promouvoir les objectifs de l’UPCI pour l’instauration d’un dialogue durable entre les Parlements islamiques et occidentaux.
10.    SALUE les Parlements qui ont créé des groupes de contact sur le dialogue entre les civilisations et demande au Secrétariat Général de l’UPCI de faire connaître l’expérience des unités de communication des parlements nationaux fournie par les Parlements membres.


RESOLUTION N° 7 CLDCR/11-CONF
PORTANT SUR LA COOPERATION ENTRE LES PARLEMENTS DES PAYS MEMBRES DANS LE DOMAINE DES AFFAIRES LEGISLATIVES, JURIDIQUES ET PARLEMENTAIRES

La Conférence de l'Union Parlementaire des Etats Membres de l'OCI (UPCI), réunie en sa 11ème Session, tenue à Bagdad, République d’Irak, les 14-15 Rabi ul Thani 1437H (24 - 25 Janvier 2016);
Rappelant les résolutions prises par l’Union portant sur la coopération et la coordination entre les parlements membres, notamment les aspects législatifs, juridiques et parlementaires,
1-    Invite les parlements des pays membres à soutenir une coopération et une coordination efficaces entre eux, et de les faire aboutir dans les domaines législatifs, juridiques et parlementaires en vue de partager les expériences, de soutenir les capacités  et de les faire évoluer notamment pour ce qui a trait aux règlements intérieurs ;
2-    Exhorte les parlements membres à identifier un mécanisme approprié en vue de coordonner les efforts pour la mise au point de textes législatifs, de lois, de résolutions, et de mécanismes de contrôle, de représentation et d’élection ;
3-    Demande au Secrétariat général de prendre les dispositions requises et de préparer un projet d’accord en étroite collaboration avec la Chambre des représentants irakiens, qui sera soumis aux parlements membres en vue de réaliser cet objectif.

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