COMMUNIQUE FINAL DE LA 12ème SESSION DE LA CONFERENCE DE L'UPCI

BAMAKO-REPUBLIQUE DU MALI
28 RABI UL THANI 1438 H
27 JANVIER 2017

Nous, Présidents de Parlements, Chefs et membres des délégations des Parlementaire membres de l’UPCI participant aux travaux de la 12e Session de la Conférence de l’UPCI, qui se sont déroulés à Bamako, en République du Mali, le 28 Rabi ul Thani 1438H, correspondant au 27 janvier 2017, avons délibéré sur les développements et les défis auxquels le monde musulman se trouve confrontés tels que figurant à l’ordre du jour de la session, et avons décidé ce qui suit :

I-    LA CAUSE PALESTINIENNE
1.    Nous affirmons le caractère central  de la cause de la Palestine et d’Al Qods pour l’Oummah islamique, ce qui fait obligation à l’ensemble de nos Etats, de nos Parlements et de nos organisations civiles de coopérer au sein de l’OCI et de coordonner leurs efforts  dans les forums internationaux et régionaux pour la soutenir, la défendre, plaider sa cause jusqu’au recouvrement des droits légitimes et inaliénables du peuple palestinien, soit le retour des réfugiés, la fin de l’occupation et la proclamation de l’Etat Palestinien indépendant sur le territoire de la Palestine, avec pour capitale Al Qods. La ville d’Al Qods étant la capitale spirituelle de l’Oummah islamique et la capitale éternelle de l’Etat de Palestine,  nous réaffirmons qu’elle constitue pour nous une ligne rouge à ne pas franchir.
2.    Nous affirmons, une fois de plus, que la ville d'Al Qods est partie intégrante des territoires palestiniens occupés, comme indiqué dans les résolutions 242 (1967) et 338(1973) du Conseil de sécurité des Nations Unies, et que la quatrième Convention de Genève de 1949 lui est applicable, ainsi que le confirment les nombreuses résolutions du Conseil de sécurité; condamnons fermement les autorités de l'occupation pour les violations répétées des lieux saints de la ville d'Al Qods, à travers la construction du mur de séparation, l’implantation des colonies et la poursuite des fouilles sous la sainte mosquée Al Aqsa qui en sapent les fondations et risquent de provoquer l'effondrement de l'édifice; condamnons également les mesures prises par l’entité sioniste (Israël) et les pratiques illégales et contraires à toutes les résolutions et à toutes les lois internationales poursuivies par les autorités d’occupation dans la ville d'Al Qods et visant à judaïser la ville sainte et à oblitérer son caractère arabo-islamique.
3.    Nous rejetons avec force le projet de l’Entité sioniste (Israël)  relatif à la proclamation de la ville d'Al Qods capitale de l'entité sioniste et du peuple juif, ce projet constituant une agression directe contre le peuple palestinien et ses droits légitimes et inaliénables; de même que nous rejetons catégoriquement toutes les thèses israéliennes relatives au Grand Jérusalem et toutes les autres propositions visant à résoudre la question de la ville d'Al Qods en plaçant la ville sainte sous mandat international.
4.    NOUS REJETONS de manière catégorique toutes les tentatives visant à transférer les ambassades accréditées auprès de l’entité sioniste(Israël) à la ville d’Al Qods, considérant que ces tentatives sont illégales, nulles et non avenues et contraires au statut juridique de la ville sainte en tant que partie intégrante des territoires arabes occupés.
5.    Nous soulignons l'importance du suivi et de la mise en œuvre des résolutions internationales relatives à la question palestinienne, en particulier celles liées à la garantie des droits civils et politiques du peuple palestinien qui lui permettent d'établir un Etat indépendant avec pour capitale la ville d’Al Qods.
6.    Nous insistons sur l’importance de l'unité nationale palestinienne, et la considérons comme la pierre angulaire du nouvel élan par lequel la cause Palestinienne pourra réaliser les nobles objectifs qui sont les siens sur la voie de la libération de la totalité du territoire palestinien et de l'établissement d'un Etat palestinien indépendant avec   pour capitale la ville d’Al Qods.
7.    Nous réaffirmons notre ferme soutien aux efforts déployés par l'Etat de Palestine en vue de mobiliser le soutien international à la garantie des droits palestiniens inaliénables, et, en premier lieu, le droit à l'autodétermination et à l’établissement d’un Etat indépendant avec Al Qods pour capitale, et réitérons à cet égard notre appel au Conseil de sécurité afin qu’il fasse droit à la demande présentée par l'Etat de Palestine en vue d’accéder au statut de membre à part entière de l'Organisation des Nations Unies.
8.    Nous appelons à la tenue dans les plus brefs délais possibles d’une Conférence internationale en vue de réaliser un règlement juste de la question palestinienne qui aboutisse à la création de l’Etat de Palestine avec pour capitale Al Qods, à l’intérieur des frontières du 4 Juin 1967 et dans un cadre temporel prédéterminé.
9.    Nous nous félicitons de la tenue de la conférence internationale de Paris en date du 3 juin 2016 et de tous les efforts visant à relancer un processus politique crédible et à mobiliser la communauté internationale dans le sens du lancement d’un nouveau processus international concerté devant aboutir à la cessation de l’occupation israélienne dans les territoires de l’Etat de Palestine occupés depuis 1967, conformément à un calendrier prédéfini et contraignant et sur la base des termes de référence internationalement reconnus.
10.    Nous saluons l’initiative du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien  de faire de l’année 2017 « l’Année internationale de la fin de l’occupation de la Palestine » et invitons les Etats des Parlements membres de l’UPCI à inciter l’ONU à adopter cette initiative.  
11.    Nous nous félicitons de la résolution 2334 du Conseil de sécurité adoptée le 23 décembre 2016, déclarant illégale la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens et soulignant la nécessité de stopper totalement et immédiatement toutes les activités de colonisation menées par l’entité sioniste(Israël) dans les territoires occupés, y compris Jérusalem-Est, et demandons au Conseil international de sécurité de veiller sans retard à la mise en œuvre de cette résolution dans le but de relancer le processus de paix dans la région sur la base des résolutions onusiennes pertinentes et de l’initiative arabe de paix devant conduire à l’établissement d’un Etat palestinien indépendant et ayant pour capitale la ville d’Al Qods.
12.    Nous exhortons les Etats qui n’ont pas encore reconnu l’Etat de Palestine, et en particulier les Etats européens, à prendre exemple sur la Suède et le Vatican et à assumer leurs responsabilités historiques à l’égard du peuple palestinien en ce qui concerne son droit à l’établissement d’un Etat indépendant et souverain ; nous appelons de même le Conseil de sécurité à consentir à octroyer à l’Etat de Palestine le statut de membre de plein droit des Nations-Unies, comme nous exhortons les Parlements occidentaux qui n’ont pas encore reconnu l’Etat de Palestine à prendre l’exemple sur les autres parlements occidentaux qui ont procédé à cette reconnaissance.
13.    Nous réitérons notre rejet catégorique de la « judéité de l’Etat sioniste israélien» et Appuyons résolument la position du peuple palestinien et de ses dirigeants refusant de reconnaître la judéité de l'Etat hébreux, et Soulignons que la résistance à l’occupant est un droit fondamental du peuple palestinien.  
14.    Nous demandons aux gouvernements de nos parlements membres de prendre garde aux manœuvres de l’entité sioniste qui cherche à organiser des conférences et à effectuer des visites dans les pays africains pour tenter d’ouvrir une brèche dans l’édifice de l’unité islamique, et exhortons nos Etats à ne ménager aucun effort pour déjouer ces manœuvres et les mettre en échec.
15.    Nous appelons à la levée du blocus imposé au peuple palestinien, en particulier dans la bande de Gaza ; nous appelons également à soutenir la résistance des Jérusalémites et à œuvrer avec diligence à la libération des détenus administratifs et des prisonniers ; nous condamnons les pratiques criminelles israéliennes, qu’il s’agisse de torture, d’isolement ou d’humiliations, menées à leur encontre ; et exigeons leur libération immédiate.
16.    Nous condamnons les crimes que les autorités israéliennes d’occupation ne cessent de perpétrer en Palestine, particulièrement dans la Bande de Gaza, et qui ont fait des milliers de victimes innocentes, entre martyrs et blessés, en violation flagrante des droits de l’homme palestinien ; nous exigeons que les responsables israéliens des crimes de guerre perpétrés dans le Bande de Gaza et dans le reste des territoires palestiniens occupés soient jugés; nous dénonçons la poursuite des politiques d’isolement et de bouclage à l’encontre du peuple palestinien ainsi que les actions répressives israéliennes fondées sur l’assassinat, l’arrestation, la démolition des habitations, la destruction des terres cultivables, la construction de colonies et l’érection du mur de l’apartheid; nous appelons à des initiatives de vaste envergure pour obtenir la levée du blocus ; et appelons également à l’adoption de mesures urgentes en vue de la mise en œuvre des politiques de reconstruction de la Bande de Gaza et de l’élimination des séquelles de l’agression israélienne barbare contre les édifices.
17.    Nous réitérons notre ferme condamnation des détentions coercitives, y compris les détentions administratives qui sont exercées par les autorités de l'occupation sioniste israélienne contre le peuple palestinien, y compris un certain nombre de députés du Conseil Législatif ; et Demandons à la communauté internationale d'agir sérieusement afin de forcer l'entité sioniste (Israël) à libérer les personnes en détention ; Demandons également à l'UIP de geler l’adhésion de l'entité sioniste (Israël) jusqu'à la libération des députés palestiniens détenus.
18.    Nous exprimons notre solidarité avec les prisonniers palestiniens qui croupissent dans les geôles et les camps de détention de l’entité sioniste, et notamment ceux qui résistent à la barbarie de l’occupant en observant la grève de la faim, tout comme nous exprimons notre solidarité avec les femmes et les enfants qui ont été enlevés de leurs écoles en violation flagrante des droits de l’homme.
19.    Nous soutenons l'adhésion de l'Etat de Palestine à toutes les conventions et à toutes les organisations internationales, y compris la Cour pénale internationale et la Cour internationale de Justice qui a pour rôle de demander des comptes à l’entité sioniste (Israël) pour les crimes perpétrés et de protéger le peuple palestinien, sa terre et ses biens aussi bien privés que publics ; et condamnons toutes les mesures punitives adoptées ou susceptibles d’être adoptées par l’entité sioniste (Israël) ou par tout autre Etat face à de telles décisions légitimes d’adhésion.   
20.    Nous condamnons fermement le refus de l'entité sioniste (Israël)  d'autoriser la mission technique de l'UNESCO à mener des investigations sur les menaces auxquelles sont exposés les lieux saints de la vieille ville d'Al Qods ; nous condamnons également les tentatives israéliennes visant à s'approprier le patrimoine palestinien, à le judaïser, et à falsifier l'histoire de la Palestine, y compris la décision d'annexer la mosquée Ibrahimi à Hébron, la mosquée Bilal bin Rabah à Bethléem et les deux villages de Betir et Lefta à la liste de son prétendu patrimoine ; nous appelons à cet égard l'UNESCO à mettre en œuvre les décisions du Conseil exécutif de sa 186e session sur les sites historiques et patrimoniaux de la Palestine, afin d'empêcher l’entité sioniste  (Israël) de détruire le patrimoine culturel palestinien ; et avertissons que les tentatives israéliennes visant à imposer ses lois qui sont nulles et non avenues dans les territoires occupés risquent de faire exploser la situation dans la région et de susciter un conflit religieux dont l’entité sioniste (Israël) porterait l'entière responsabilité; nous appelons la communauté internationale à dissuader l’entité sioniste (Israël) et à l'amener à mettre fin à ses graves agressions et à cesser de faire fi de la sécurité et de la paix dans la région.
21.    Nous demandons aux responsables des Fonds créés en faveur d'Al Qods de réactiver ces Fonds en vue de soutenir la résistance des habitants d'Al Qods et de les aider à se maintenir sur leurs lieux de résidence ; nous demandons aux gouvernements et aux peuples de l’Oummah islamique de faire preuve d'une solidarité accrue pour faire face à l'arrogance israélienne et au mépris par les forces d’occupation des droits historiques, culturels et religieux palestiniens ; nous appelons à la mise en œuvre des projets de nature à renforcer la résistance de la ville sainte, de ses habitants et de ses institutions, et appelons également à soutenir toutes les initiatives et toutes actions louables entreprises par les diverses instances, notamment le Comité d'Al Qods issu de l'OCI et son antenne financière sur le terrain, l'Agence Bait Mel Al Qods.
22.    Nous appelons tous les Etats membres des Nations-Unies de s’abstenir de toute forme de coopération ou de coordination avec les autorités israéliennes d’occupation en rapport avec la ville d’Al Qods, y compris la signature d’accords ou conventions de nature à influer sur la situation politique ou juridique de la ville sainte.

II.    LES TERRITOIRES ARABES OCCUPES EN SYRIE ET AU LIBAN
23.    Nous saluons la vaillance des citoyens syriens et libanais et leur attachement à leurs territoires et à leur identité ainsi que leur résistance à l'occupant sioniste ; nous condamnons énergiquement les décisions de l’entité sioniste (Israël) visant à imposer ses lois et son administration au Golan syrien occupé et son non-respect des résolutions internationales, en particulier de la Résolution N°497 (1981) du Conseil de Sécurité de l’ONU ; nous  affirmons que toutes les décisions de l’entité sioniste (Israël) y afférant sont nulles et non avenues ; tout comme nous condamnons les menaces israéliennes de recours à la force contre le Liban et ses manœuvres militaires provocatrices à la frontière du Liban ainsi que ses violations de l'espace aérien, maritime et terrestre du Liban ; et appelons à mettre fin à l'occupation des vergers de Chebaa, des monts de Kafr Chouba et de la partie libanaise du village d'Al Ghajar, en tant qu’actions contraires à la résolution 1701 du Conseil de sécurité et ce en usant de tous les moyens possibles, notamment la résistance patriotique et la lutte héroïque.
24.    Nous condamnons fermement de l’entité sioniste (Israël) pour son obstination à vouloir continuer à modifier le statut juridique, la composition démographique et la structure institutionnelle du Golan syrien occupé, et dénonçons ses politiques et ses pratiques, notamment la mainmise sur les terres et les ressources en eau, la construction et l’agrandissement des implantations, et le transfert des colons sur ces terres ; nous condamnons énergiquement les violations israéliennes répétées de l'espace aérien et de la souveraineté de la Syrie et les attaques lancées contre certains sites à l'intérieur du territoire syrien, qui constituent une violation flagrante du droit international et de la Charte des Nations Unies et mettent en danger la stabilité, la paix et la sécurité régionales et internationales ; et nous faisons assumer à l’entité sioniste (Israël) la responsabilité de ces violations flagrantes.
25.    Nous réaffirmons les droits du Liban sur ses ressources en hydrocarbures et en gaz naturel situées offshore et dans la zone économique exclusive qui lui appartient et qui est délimitée par les cartes approuvées par le gouvernement libanais et déposées auprès de l'Organisation des Nations Unies, et Appuyons le rejet par le Liban des coordonnées géographiques déposées par la mission israélienne aux Nations Unies et se rapportant à la partie nord des eaux territoriales et de la zone exclusive, dont l’entité sioniste (Israël) prétend qu’elles lui appartiennent.

III. LUTTE CONTRE L'INTOLERANCE, L'ISLAMOPHOBIE ET LA XENOPHOBIE:
26.    Nous soulignons qu’il existe, au plan international, des règles, des usages et des conventions juridiques bien établis qui disposent que le droit à la liberté d’expression doit être utilisé avec retenue et responsabilité et ne pas porter atteinte aux croyances et aux symboles sacrés d’autrui ; nous appelons à relancer le dialogue des religions et des civilisations dans le but de promouvoir l’esprit de tolérance entre les fidèles des religions révélées.
27.    Nous invitons tous les Etats à proscrire toute incitation à la discrimination, aux agressions et aux violences  de caractère religieux ainsi qu’à l’islamophobie, en adoptant des mesures administratives et juridiques interdisant ces actes malveillants et les faisant tomber sous le coup de la loi.  
28.    Nous appelons les Nations Unies à adopter un instrument juridique criminalisant la diffamation des religions divines et la calomnie à l’encontre des Messagers et des Prophètes, afin de garantir la coexistence pacifique des croyances et opinions ; et recommandons aux Etats membres de l'OCI de poursuivre leurs efforts à l'ONU dans le but d'atteindre cet objectif.
29.    Nous appelons également à mettre en œuvre la Stratégie de lutte contre l’islamophobie adoptée par le 11e Sommet islamique et à accélérer de façon concrète l’exécution  de la résolution portant sur l’élaboration d’un « instrument international juridiquement contraignant pour interdire le fanatisme, la discrimination, la partialité et la haine fondés sur la religion ».
30.    Nous prenons acte de l’adoption par la 16e session du Conseil des Droits de l’homme relevant de l’ONU de la résolution 16/18 relative à « la lutte contre le fanatisme, les stéréotypes négatifs, la stigmatisation , la discrimination, et l’incitation à ou l’exercice de la violence contre les hommes, en raison de leur religion ou de leur credo », et soutenons le processus d’Istanbul visant à garantir la mise en œuvre de la résolution 16/18 qui a fait jusqu’ici la preuve de son efficience quant à l’élaboration d’une perception commune de la lutte contre le fanatisme fondé sur la religion.

IV. LUTTE CONTRE LE TERRORISME ET L’EXTREMISME
31.    Nous soulignons la responsabilité de tous les pays de la région pour bannir le recours ou la menace de recours à la violence et à l'extrémisme contre l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique d'un autre Etat ; et encourageons les parlements membres à accorder plus d'attention à la lutte contre l'extrémisme violent et le terrorisme, y compris en s’attaquant aux causes profondes de ces fléaux et en promouvant la modération, la tolérance et le dialogue.
32.    Nous condamnons énergiquement tous les actes, méthodes et pratiques du terrorisme sous toutes leurs formes et manifestations - y compris le terrorisme d’Etat - en tant qu’actes criminels et injustifiables où qu'ils se produisent et quels qu’en soient les auteurs ; nous exhortons à assécher les sources de financement et à interdire tout financement du terrorisme.
33.    Nous criminalisons les fatwas takfiristes qui accusent les musulmans d’apostasie et prétendent légitimer la violence et l’homicide au nom de l’islam, et appelons à la promulgation de législations nationales qui condamnent les fatwas takfiristes (accusation d'infidélité) et qui justifient l'assassinat d'autrui par des arguments prétendument islamiques,  condamnons également les tentatives d'invocation de l'islam pour justifier la violence et le terrorisme et attiser les clivages sectaires entre les musulmans, et appelons à intensifier des efforts et à la coordination entre les pays islamiques afin de combattre ce phénomène.
34.    Nous affirmons la nécessité de faire la distinction entre le terrorisme sous toutes ses formes et manifestations et le droit légitime des Etats et des peuples à la résistance et à la lutte armée contre l’occupant et le colonisateur pour la libération de leur patrie et le recouvrement de leurs droits légitimes, tels que garantis par la Charte des Nations Unies et consacrés par l’ensemble des conventions et par les usages internationaux, en tant que droits inaliénables des peuples vivant sous le joug de l’occupation ; nous recommandons à l'OCI de former une commission juridique qui sera chargée de réviser la définition du terrorisme et d'établir les critères permettant de distinguer les actes relevant du terrorisme des autres, de telle sorte que les avis de ladite commission deviennent une référence en la matière;
35.    Nous condamnons avec force les actes terroristes visant les chercheurs, les scientifiques, les universitaires ainsi que les infrastructures vitales qui ont été perpétrés dans plusieurs pays islamiques.
36.    Nous condamnons dans les termes les plus énergiques tous les actes de terrorisme et de violence perpétrés par DAECH, Boko Haram, Jabhat Al-Nusrah, le PKK et les autres groupes terroristes enregistrés comme tels sur les listes des NU, tout autant que l’idéologie violente et extrémiste prônée par ces formations ; nous affirmons que les agissements de DAECH ne peuvent ni ne doivent être imputés à aucune religion, nationalité, civilisation ou Etat; et appelons à soutenir les pays ciblés par le terrorisme de DAECH ou d’autres organisations terroristes dans leur combat contre ce fléau.
37.    Nous condamnons avec la plus grande fermeté les actes terroristes perpétrés au cours des derniers mois dans plusieurs pays islamiques et qui ont fait de nombreuses victimes, entre martyrs et blessés, et entraîné de graves dégâts matériels ; et Exprimons notre entière solidarité avec les familles des victimes et les personnes touchées.
38.    Nous insistons sur la nécessité de prendre des mesures durables pour prévenir et réprimer le financement du terrorisme, et criminaliser la fourniture ou la collecte délibérée, par tout moyen, direct ou indirect, des fonds par leurs nationaux ou sur leur territoire, avec l'intention que ces fonds soient utilisés, ou en sachant qu'ils seront utilisés pour commettre des actes terroristes.
39.    Nous condamnons avec force l’attentat terroriste ayant visé des ressortissants émiratis, parmi les diplomates et les travailleurs humanitaires exerçant en Afghanistan, et ce le 10 janvier 2017, en tant que crime contre l’humanité et en tant que violation flagrante des lois, des conventions et des usages internationaux.
40.    Nous dénonçons avec force les opérations de destruction totale et méthodique des vestiges irakiens et notamment la démolition dans la ville de Mossoul par l’organisation terroriste Daesh de monuments historiques considérés comme faisant partie du patrimoine de toute l’humanité, et exigeons  la restitution des pièces archéologiques irakiennes volées et transférées  illégalement dans d’autres pays.
41.    Nous condamnons vigoureusement la tentative de coup d’Etat violent contre la Turquie, sa Constitution, son Président, son Gouvernement et son peuple, qui a été menée le 15 juillet 2016 par une faction armée et des acolytes civils appartenant à l’organisation terroriste de Fetullah Gülen.

V.REJET DES SANCTIONS INJUSTES INFLIGEES AUX PAYS ISLAMIQUES
42.    Nous rejetons fermement le principe de l'imposition à un peuple, quel qu’il soit, et en particulier aux peuples musulmans, de sanctions, quelle qu’en soit la forme, qu’elles soient unilatérales ou multilatérales ; Nous Exprimons notre profonde solidarité avec les pays concernés ; et condamnons ces sanctions, en raison de leurs conséquences négatives sur les activités sociales et humaines et le développement économique et social des populations de ces pays.
43.    Nous nous félicitons de la décision du Conseil des droits de l’homme portant nomination d’un rapporteur onusien au sujet des sanctions unilatérales ; et appelons les Etats islamiques à coopérer avec lui dans l’accomplissement de sa mission qui a pour but de révéler les effets négatifs des sanctions unilatérales sur la vie des citoyens.
44.    Nous soulignons que l’adoption par le Congrès américain de la loi contre les parrains du terrorisme(JASTA) constitue un motif de vive préoccupation pour la communauté internationale et est contraire aux principes de la charte des NU qui sont fondés sur le respect du principe d’égalité de la souveraineté, l’immunité souveraine des Etats et les règles établis par la CIJ depuis 1949 concernant le respect de la souveraineté et la prééminence du droit international par rapport aux lois internes, et la convention des NU sur les immunités des Etats et de leurs biens vis-à-vis de la tutelle juridique adoptée en vertu de la résolution 59/38 (décembre 2004) de l’AGNU ; nous soulignons également  que cette loi est de nature à impacter négativement les rapports inter-Etats, y compris les relations avec les Etats Unis d’Amérique, et  exprimons  l’espoir que la sagesse finira par prévaloir et que le Congrès américain prendra les mesures nécessaires pour éviter les conséquences négatives et dangereuses pouvant découler de la mise en œuvre de cette loi.

VI.    L’ACQUISITION DES TECHNOLOGIES MODERNES A DES FINS PACIFIQUES ET LA CREATION AU MOYEN-ORIENT D’UNE ZONE LIBRE DE TOUT ARMEMENT DE DESTRUCTION MASSIVE ET NOTAMMENT D’ARMEMENT NUCLEAIRE
45.    Nous réaffirmons le droit de tous les Etats à l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques, y compris les politiques relatives au cycle d’enrichissement du combustible nucléaire, conformément au Traité de non-prolifération des armes nucléaires ;
46.    Nous exprimons notre ferme opposition à l’accroissement continu des capacités et des menaces nucléaires israéliennes, nous insistons sur la nécessité d’amener Entité sioniste (Israël) à soumettre ses installations et ses programmes nucléaires au contrôle et à l'inspection, conformément aux règles de l’Agence internationale de l’Energie atomique, ainsi que sur la nécessité de faire adhérer cette entité au TNP et de faire de la région du Moyen-Orient une région libre de tout  arsenal de destruction massive, ce qui est une  condition primordiale pour garantir la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient et en finir définitivement avec la politique des deux poids deux mesures dans les relations internationales ; et appelons à une coopération et à une coordination accrues entre les Etats des Parlements membres, dans le cadre des conférences portant sur la révision des traités nucléaires.

VII.L’IRAK
47.    Nous réaffirmons notre engagement à sauvegarder la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Irak contre tout dépassement ou agression, et félicitons les forces armées irakiennes pour les victoires qu’elles ont remportées dans leur guerre contre les forces du terrorisme et de l’extrémisme qui ont semé la mort et la désolation à travers le pays.
48.    Nous condamnons et incriminons toutes les actions terroristes perpétrées par DAECH et les groupes armés opérant hors la loi contre le peuple irakien, qu’il s’agisse d’assassinats, de prises d’otage, de déportations, de destruction des sites archéologiques ou de démolition des sanctuaires des maîtres de la foi et des saints et des lieux de culte ; tout comme Nous Proclamons notre soutien à l’Irak dans sa guerre contre le terrorisme par tous les moyens disponibles et Saluons les victoires remportées par l’armée et le peuple irakiens dans leur guerre contre les forces du terrorisme  sous toutes ses formes et manifestations
49.    Nous réaffirmons notre solidarité avec l’Irak dans ses efforts pour résoudre le problème des migrants et des réfugiés, rétablir la stabilité et reconstruire les zones dévastées par le Terrorisme, afin d’assurer le retour des habitants dans leurs foyers.

VIII.LE SOUDAN
50.    Nous réitérons notre soutien au Soudan face à tous les défis extérieurs, et réaffirmons notre solidarité avec ce pays dans la défense de sa souveraineté, de sa sécurité et de sa stabilité ; nous  apprécions hautement tous les efforts louables, régionaux aussi bien qu’internationaux, visant à instaurer la paix au Darfour, et appelons la communauté internationale à honorer tous les engagements pris et à œuvrer pour la paix et le développement durable au Soudan.    
51.    Nous nous félicitons de la signature du document contenant les résultats et les recommandations issus du dialogue national paraphé le 10 octobre 2016, et invitons toutes les factions politiques et tous les mouvements armés à se joindre au processus de dialogue dans le but d’établir la sécurité et la stabilité au Soudan.
52.    Nous réitérons notre rejet de la décision de la Cour pénale internationale, émise le 4/3/2009 et assortie d’un mandat d'arrêt contre S.E le président Omar Hassan Al-Bachir, et appelons à l'abrogation définitive et inconditionnelle de cette décision, en tant que violation flagrante du droit international et atteinte non moins flagrante à la souveraineté nationale de la République du Soudan.
53.    Nous nous félicitons de l’accord de coopération entre le Soudan et la République du Sud Soudan, signé à Addis-Abeba, ainsi que des efforts du Soudan en vue de construire des relations pacifiques, stratégiques et fondées sur la complémentarité avec l’Etat sud soudanais, des résoudre les problèmes en suspens entre les deux pays, sur la base du dialogue, conformément aux chartes et accord conclus entre eux et aux intérêts communs.
54.    Nous saluons la décision de l’administration américaine relative à la levée des sanctions économiques et commerciales imposées au Soudan et apprécions hautement le rôle joué par l’Arabie saoudite et l’OCI.
55.    Nous invitons les Etats membres à contribuer à fournir toutes les formes de soutien et d'assistance requis au Soudan afin de lui permettre de surmonter ses difficultés économiques actuelles.

IX. LA SITUATION HUMANITAIRE EN SYRIE :
56.    Nous réaffirmons notre position de principe appelant à la préservation l’unité de la Syrie, terre et peuple, et à la protection de sa souveraineté, de son indépendance, de son intégrité territoriale, conformément aux principes énoncés par la Charte des N.U.
57.    Nous exprimons  notre vive satisfaction de l’entrée en vigueur du cessez-le-feu à compter du 30 décembre 2016 et notre appui à la décision 2336 du Conseil de sécurité en date du 31 décembre 2016, cautionnant l’application du cessez-le-feu en Syrie ; nous nous félicitons de la conférence d’Astana qui s’est tenue le 23 juillet 2017 dans le but de consolider le cessez-le-feu en Syrie et de baliser le terrain pour la relance du processus politique.
58.    Nous exhortons les Etats membres de l’OCI et l’ensemble des Etats membres de la communauté internationale, y compris les parties donatrices de respecter leurs engagements pris antérieurement et  de poursuivre l’octroi de l’assistance nécessaire aux N.U, à leurs agences spécialisées et aux autres organisations humanitaires aux fins d’apporter l’assistance humanitaire nécessaire aux millions de Syriens déplacés à l’intérieur du pays et réfugiés dans les pays d’accueil.
59.    Nous condamnons énergiquement l’ensemble des actes terroristes perpétrés par les groupes tels que DAECH et d’autres, et Appelons à affronter ces groupes avec force et détermination, en tant qu’ils représentent un danger pour tous, aux plans régional et international.
60.    Nous saluons les efforts soutenus qui ont été déployés par les pays voisins de la Syrie et d’autres pays de la région pour accueillir les déplacés syriens et nous mettons en garde contre les impacts politiques, socioéconomiques et financiers accrus des flux massifs de réfugiés vers les pays limitrophes, et notamment le Liban, la Jordanie, la Turquie et l’Irak.

X.  LA SOMALIE
61.    Nous réitérons notre engagement à œuvrer au rétablissement et à la sauvegarde de l'unité, de la souveraineté, de l’intégrité territoriale, de l'indépendance politique et de la sécurité de la Somalie, et rejetons catégoriquement toute intervention étrangère en Somalie en dehors de la légalité.
62.    Nous saluons les efforts de S.E le Président Hassen Cheikh Mahmoud pour étendre l’autorité de l’Etat sur la plupart des régions de la Somalie et donner le jour à un Etat fédéral, conformément aux objectifs de « Vision 2016 », et appelons à soutenir le gouvernement somalien, sous la conduite de S.E le Président du gouvernement Omar Abdelrachid Ali Charmarki, et à traiter avec lui sur la base du principe d’égalité et de respect mutuel entre les Etats, sans passer par des instances ou organisations régionales ou internationales.
63.    Nous saluons les progrès accomplis par la direction somalienne concernant le modèle d’élections parlementaires et présidentielles fédérales,  durant les mois d’août et septembre 2016, successivement ;
64.    Nous invitons les Etats des Parlements membres de l’OCI qui n’ont pas encore ouvert leurs ambassades à Mogadiscio à diligenter le processus pour faire évoluer leurs relations de coopération bilatérale avec la République de Somalie.
65.    Nous nous félicitons de l'amélioration de la situation sécuritaire en Somalie dans tous les domaines, politiques, économiques et sociales ; et appelons le Groupe de la Banque islamique de développement et l’Union des Chambres islamiques du commerce, de l’industrie et de l’agriculture à adopter de nouvelles initiatives visant à encourager les investissements et à soutenir la coopération économique et commerciale entre la Somalie et les autres Etats des Parlements membres de l’OCI, dans le cadre du système de préférence commerciale mis en place entre les Etats membres.

XI  L’AFGHANISTAN
66.    Nous exprimons  notre soutien sans réserve au gouvernement afghan d’unité nationale et à toutes ses initiatives visant à apporter la paix, la stabilité et réaliser la croissance économique de manière à servir les intérêts du peuple afghan.
67.    Nous demandons aux Gouvernements des Parlements membres de l’UPCI de ne ménager aucun effort pour aider le gouvernement afghan d’unité nationale dans cette étape cruciale en vue d’atteindre  la paix et la prospérité économique dans ce pays.
68.    Nous condamnons fermement les activités terroristes et criminelles perpétrées par les Taliban, Al-Qaeda et autres groupes extrémistes

XII. LA SITUATION EN REPUBLIQUE DU MALI ET DANS LES PAYS VOISINS
69.    Nous réitérons notre soutien à la sauvegarde de la souveraineté de la République du Mali, de son intégrité territoriale et de son unité nationale, et Nous Félicitons le gouvernement malien pour les mesures prises pour renforcer la paix, notamment la signature, le 15 Mai 2015, à Bamako, de l’accord sur la paix et la réconciliation au Mali qui a couronné les négociations tenues à Alger entre 16 Juillet 2014 et le 1e Mars 2015, accord qui constitue une opportunité pour l’établissement de la paix et l’instauration de la sécurité et de la réconciliation nationale.
70.    Nous saluons hautement la République algérienne ainsi que l’ensemble du groupe international de médiation et la totalité des pays qui ont contribué au succès du processus de paix qui a abouti à la signature de l’Accord de Paix et de Réconciliation.
71.    Nous appelons les Etats membres de l’OCI à apporter au Mali leur soutien et une assistance financière d’urgence afin d’aider le Mali, de consolider la paix et la stabilité et de permettre au pays d’avancer sur la voie du développement global.  

XIII. LA SITUATION  A CHYPRE
72.    Nous invitons les Etats membres à renforcer leur solidarité agissante avec l’Etat Chypriote Turc, à maintenir des relations étroites avec cet Etat afin qu'il puisse surmonter l’isolement injuste qui lui est imposé, à consolider et à développer davantage leurs rapports avec l’Etat Chypriote Turc dans tous les domaines, et réaffirmons une nouvelle fois la nécessité d’appliquer les précédentes résolutions de l’Organisation de Coopération islamique sur la question chypriote, ainsi que les résolutions pertinentes de l’UPCI.
73.    Nous nous félicitons de la bonne volonté affichée par la partie chypriote turque et par la Turquie en vue d’aboutir à un règlement politique durable et conforme aux efforts du Secrétaire général des Nations Unies.

XIV. LA PROTECTION DES COMMUNAUTES ET MINORITES MUSULMANES
74.    Nous affirmons l’engagement de l’UPCI envers les communautés et les minorités musulmanes vivant dans des pays non membres de l’OCI, et Appelons à résoudre leurs problèmes de manière à garantir leurs droits fondamentaux, tels que l’exercice des libertés politiques et religieuses, la pratique du culte et la protection des lieux saints et des sites historiques.  
75.    Nous appelons la Grèce à respecter les droits de la minorité turque musulmane de la Thrace Occidentale et du Dodécanèse et l'invitons à prendre les mesures nécessaires pour protéger les mosquées, les lieux de culte et les cimetières musulmans.
76.     Nous invitons nos gouvernements à s’intéresser à la situation de la minorité musulmane de Crimée, et notamment celle des Tatars musulmans, et à suivre de près l’évolution de cette situation afin de garantir leurs droits humains.
77.    Nous réitérons notre appui à l’Accord de paix, signé le 2 septembre 1996, entre le Gouvernement de la République des Philippines et le Front National de Libération Moro ; nous appelons à diligenter la mise en œuvre intégrale des dispositions de cet accord ; nous exhortons les Etats des Parlements membres et les institutions caritatives du monde musulman à accroître le volume de leur assistance humanitaire aux musulmans du Sud des Philippines afin d’accélérer le rythme du développement socio-économique de cette communauté, et saluons la décision du gouvernement philippin de lancer la mise en œuvre de la loi sur la création d’une zone d’autonomie au Bangsmoro sans la lier à l’opération de changement de la Constitution, problème sur lequel les accords de paix ont continué à buter tout au long de ces quarante dernières années.
78.    Nous condamnons les atrocités qui sont perpétrées de façon systématique contre la communauté musulmane des Rohingyas, au Myanmar, et qui constituent une violation grave et flagrante du droit international, des Traités et des Conventions internationales des Droits de l’homme ; nous dénonçons particulièrement la participation des forces de sécurité officielles et des milices bouddhistes aux massacres, à l’expulsion forcée des habitants musulmans qui ont touché plus de  65000 musulmans déportés de force au Bangladesh depuis octobre 2016, et à l’incendie de leurs habitations et de leurs lieux de culte ; et invitons le Gouvernement du Myanmar à assumer ses responsabilités en vertu du droit international et de la Charte et des Conventions internationales des Droits de l’homme et à prendre toutes les dispositions nécessaires pour  mettre   immédiatement fin aux actes d'expulsion, d’exil forcé aux pratiques discriminatoires perpétrés à l’encontre des Musulmans Rohingyas et aux tentatives répétées d’oblitérer leur culture et leur identités islamiques ; et appelons les gouvernements des Etats membres de poursuivre leurs efforts et de les conjuguer avec ceux de la communauté internationale et de l’ONU en vue de garantir le retour de l’ensemble des réfugiés du Myanmar expulsés de la province de Rakhin (ou Arakan).
79.    Nous demandons au Conseil de sécurité des Nations Unies de diligenter une enquête sur les assassinats, les violations des libertés et les expulsions perpétrés à l’encontre de la minorité musulmane au Myanmar et de faire avancer la plainte pénale déposée auprès de la Cour Pénale Internationale.
80.    Nous invitons le Gouvernement du Myanmar à prendre des mesures concrètes, telles que proposées dans la résolution du parlement européen, et à s’engager à coopérer avec la communauté internationale pour mettre un terme à cette vague de violences et d’atteintes aux droits de l’homme et à la dépossession des musulmans rohyngias de leur nationalité ; nous insistons sur la nécessité de rétablir la nationalité des concernés à travers la révision de la loi d’exclusion promulguée par le Myanmar concernant la nationalité, et de prendre des dispositions urgentes pour favoriser le retour des réfugiés rohyngias et des déplacés dans leurs foyers dans l’Etat de l’Arakan tout en leur donnant des moyens de subsistance garantis.
81.    Nous invitons les autorités du Myanmar à procurer des opportunités économiques à la communauté des Rohyngias défavorisée depuis toujours, en vue de promouvoir un développement socioéconomique équilibré dans l’Etat de Rakhine et d’éliminer les motifs de tension intercommunautaires.  
82.    Nous suivons avec la plus vive préoccupation la crise des musulmans de Centrafrique victimes de massacres, de l’exode forcé et d’actes de destruction de leurs biens et propriétés, dénoncés dans le rapport du Secrétaire général des NU qui a assimilé les événements en cours en Centrafrique à une véritable opération de nettoyage ethno-religieux ; Nous Condamnons avec force l’effusion du sang de milliers de citoyens innocents au motif de leur seule appartenance à l’islam et appelle les autorités transitoires à Bangui à faire leur devoir à l’égard des déplacés et des réfugiés chassés de leurs foyers par les actes de violence, et à œuvrer pour garantir leur retour en toute sécurité et à l’abri de la violence  perpétrée par les milices anti balakas et par les partisans du président déchu François Bozizé

XV. JAMMU ET CACHEMIRE
83.    Nous réaffirmons les  résolutions du Conseil de sécurité relatives au Jammu et Cachemire ainsi que  les décisions de l’Organisation de la coopération islamique visant à organiser un référendum libre et objectif sous l’égide des Nations Unies  dans le but de connaitre avec certitude les aspirations du peuple de Jammu et  Cachemire.
84.    Nous appelons le Conseil de sécurité ainsi que le Haut-commissaire aux droits de l’ homme à envoyer une commission d’enquête a Jammu et Cachemire et à garantir une investigation indépendante et  transparente dans le but de montrer les massacres et les violations flagrantes qui ont été commis perpétrés par les forces d’occupation indienne.

XVI. L'AGRESSION  DE  LA REPUBLIQUE  D’ARMENIE  CONTRE  LA   REPUBLIQUE D’AZERBAIDJAN
85.    Nous appelons à la stricte application des résolutions 822, 853, 874 et 884 du Conseil de Sécurité des Nations-Unies et au retrait immédiat, inconditionnel et total des forces arméniennes de tous les territoires azerbaïdjanais occupés ; et exhortons avec force l’Arménie à respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République d’Azerbaïdjan.
86.    Nous condamnons les agressions barbares contre les mosquées et les lieux de culte musulmans et dénonçons les pertes énormes qui en ont découlé pour le patrimoine archéologique et culturel islamique à l’intérieur du territoire azerbaïdjanais; nous condamnons également le génocide effroyable qui a été perpétré dans la localité azerbaidjanaise de Khojaly, en 1992, et qui a fait, en quelques heures, dans la nuit du 25 au 26 février, un total de 613 victimes civiles dont 106 femmes et 83 enfants.
87.    Nous réaffirmons notre solidarité et notre appui sans réserve aux efforts déployés par la République d’Azerbaïdjan, gouvernement et peuple, pour défendre son territoire national ; et appelons à apporter une assistance humanitaire aux réfugiés et aux personnes déplacées azerbaïdjanais qui vivent aujourd’hui dans des conditions très difficiles, et ce, en prélude à leur retour dans leurs foyers d’où ils avaient été chassés.

XVII.  AFFAIRES ECONOMIQUES ET ENVIRONNEMENT
88.    Nous apprécions hautement tous les efforts déployés pour renforcer les échanges commerciaux entre les Etats des Parlements membres de l’OCI.
89.    Nous invitons à encourager l’adhésion aux institutions de financement et d’assurances de l’OCI, telles que l’Institution internationale islamique de financement du commerce ou l’Institution islamique d’assurance aux investissements et aux exportations, et cela afin de tirer profit des services offerts par ces deux institutions.
90.    Nous rejetons fermement le principe d’imposer des sanctions aux Etats, sous quelque forme que ce soit, unilatérale ou multilatérale, nous exprimons notre solidarité sans réserve avec les pays islamiques exposés à de telles sanctions; et soulignons que les mesures économiques et financières ne devraient pas être utilisées comme un moyen de coercition politique, de telles sanctions privant les peuples visés de l'exercice de leur droit naturel au développement.
91.    Nous refusons les tentatives de certaines puissances qui cherchent à faire prévaloir leurs législations nationales sur les règles du droit international, et à les imposer à d’autres Etats ce qui ne peut que porter atteinte à la souveraineté des pays visés et aux intérêts de leurs peuples.
92.    Nous exprimons notre satisfaction quant à l’accroissement continu du volume des échanges commerciaux entre les Etats membres de l’OCI, accroissement qui a atteint un taux de 19,78%, en 2015.
93.    Nous invitons les Etats membres de l’OCI ainsi que leurs institutions financières à prendre  toutes les mesures nécessaires en vue de réaliser le nouvel objectif d’accroissement de 25% de leurs  échanges commerciaux à l’horizon 2025,et ce, conformément au Programme d’action adopté par le 13eme Sommet islamique, tenu à Istanbul, le14/4/2016.
94.    Nous exprimons notre solidarité avec les peuples africains affectés par les catastrophes naturelles et la désertification, et soutenons tous les efforts visant à faire face à ces catastrophes et phénomènes naturels.
95.    Nous appelons nos gouvernements à fournir le soutien financier et technique nécessaire pour faire face au phénomène de la désertification et du changement climatique dans les pays islamiques, en particulier les pays africains et asiatiques victimes des catastrophes naturelles et de la désertification, et les appelons à étudier la possibilité d’impliquer les organisations de la société civile et les organisations non-gouvernementales opérant dans le monde islamique, pour l'acheminement de l'assistance humanitaire, y compris dans le domaine de la lutte contre la désertification et le changement climatique, vers les pays affectés.
96.    Nous appelons les Etats des Parlements membres de l'OCI à consentir plus d'efforts afin d'activer le système de préférences commerciales entre les Etats membres de l'Organisation.
97.    Nous exhortons les gouvernements des Parlements membres de l’UPCI à encourager leurs Chambres de Commerce à devenir membres de la Chambre islamique du commerce, de l’industrie et de l’agriculture afin qu’ils bénéficient des multiples formes de soutien et de conseil offerts par cette institution islamique à ses membres.
98.    Nous exprimons notre préoccupation devant les effets négatifs du problème de la dette extérieure des Etats islamiques qui constitue un lourd fardeau pour leurs économies et menace leur souveraineté nationale, nous invitons l'OCI et ses institutions économiques et financières à entreprendre une étude exhaustive sur ce problème et son impact sur le progrès économique des Etats islamiques; et appelons également à œuvrer de concert avec les Etats et institutions financières internationales donateurs en vue d'annuler ces dettes.
99.    Nous exhortons les Etats limitrophes à coopérer et à coordonner leurs efforts pour la gestion des ressources hydriques communes et empêcher que des contraintes soient imposées au lâcher les eaux depuis les pays situés à l’amont, de tirer profit de ces lâchers e de garantir l’utilisation judicieuse de ces eaux, dans le cadre du respect des instruments internationaux y afférent.
100.    Nous appelons à mettre fin au déversement des déchets nucléaires dans les eaux de mer et les océans de la part des grandes puissances  ainsi qu’aux essais nucléaires qui ont un impact négatif sur ces eaux qui sont source de vie.
101.    Nous appelons à soutenir la République du Tchad dans ses efforts pour réactiver le bassin du Lac Tchad afin de rendre son dynamisme à ce Lac qui est vital pour la région et éviter qu’il ne disparaisse à jamais, et aider à mobiliser les fonds nécessaires à cet effet.
102.    Nous appelons également à coopérer pour éliminer les causes et les cas de force majeure qui ont conduit à un afflux excessif de populations autour du Lac Tchad et à identifier des solutions concrètes pour réinstaller et stabiliser ces populations dans leurs régions d’origine.
103.    Nous saluons les mesures pratiques prises par l’OIT dans le but de réduire l’impact du changement climatique qui ont été adoptées à la Conférence de Paris en décembre 2015 et entérinées à la Conférence de Marrakech en novembre 2016, et appelons à s’y conformer et à les appliquer au niveau national, régional et mondial.
104.    Nous nous félicitons de la Déclaration des objectifs du développement durable issue de la 66e Session de l’Assemblée générale des N.U qui exhorte les Etats membres de l’OCI à prendre les mesures nécessaires à la réalisation de tels objectifs aux fins de garantir le développement et le bien-être de leurs peuples.
105.    Nous soulignons l’importance du Plan Exécutif pour la mise en œuvre de la Stratégie adoptée par le Sommet islamique en 2010  aux fins de gérer les catastrophes dans les pays islamiques et d’en réduire les risques et exprimons notre appréciation de à la coopération développée dans ce domaine entre l’OCI, la Banque mondiale et la Banque islamique du développement.

XVIII. LES AFFAIRES CULTURELLES ET JURIDIQUES ET LE DIALOGUE DES CIVILISATIONS ET DES RELIGIONS
106.    Nous dénonçons énergiquement la diffusion tout ce qui est de nature à porter atteinte à l’image du Saint Prophète Mohamed (PSL) et des symboles religieux et exigeons l’arrêt immédiat de ce genre de provocations, tout comme nous exigeons de préserver les symboles sacrés de l’Islam dans toutes les régions du monde.
107.    Nous appelons à l'élaboration d'un projet, en consultation avec les services culturels de l'Organisation de Coopération islamique, les scientifiques et les élites du monde entier, en vue de contribuer à l'instauration d'un dialogue efficace et constructif entre les civilisations islamique et occidentale, rappelant à cet égard les initiatives prises par les Etats islamiques dans ce domaine, et notamment l’initiative du Président iranien Mohamed Khatami de lancement du dialogue des civilisations en l’an 2001, l’initiative du Serviteur des Deux Saintes Mosquées le Roi Abdallah Bin Abdelaziz ( que dieu lui soit clément) au sujet du dialogue entre les fidèles des différentes religions et cultures couronnée par la création du Centre pour le Dialogue à Vienne, ainsi que l’initiative du Sénégal d’organiser une conférence dédiée à cette question, et pour la présentation d'une image réaliste et positive de la civilisation islamique ; nous appelons également les Parlements des Etats membres à promulguer les législations nécessaires à cet effet ; de même que nous demandons à la BID et au Fonds de Solidarité Islamique de soutenir ce projet.
108.    Nous soulignons l'importance de créer des chaînes de télévision islamiques nationales dans différentes langues étrangères, pour mettre en évidence la véritable image de l'Islam, et nous exhortons l'Organisation Islamique pour l'Education, la Science et la Culture (ISESCO) à créer une chaîne satellitaire spécialisée dans ce domaine.
109.    Nous soulignons la nécessité d'adopter une politique commune à caractère prioritaire visant à empêcher la distorsion de l'image de l'Islam, sous le prétexte de la liberté d'expression, en particulier dans les médias et sur l'Internet.

XIX  DROITS DE L’HOMME, DE LA FEMME ET DE LA FAMILLE
110.    Nous rejetons et condamnons fermement toute politisation, discrimination ou sélectivité dans l’approche des questions liées aux droits de l’homme, au double échelon régional et international, et rejetons les tentatives d’exploitation de la cause des droits de l’homme pour mettre en doute les principes et les fondements de la Charia islamique ou pour associer l’islam et els musulmans au terrorisme, qui ont entrainé la propagation du phénomène de l’islamophobie.
111.    Nous condamnons avec force les violences perpétrées contre les femmes et les enfants, au Mali, au Nigéria, au Cameroun, en Irak et dans les autres zones de conflit, par des bandes lourdement armées agissant au nom de l’Islam ; et appelons la communauté internationale à intervenir pour mettre un terme à ces atrocités avant qu’il ne soit trop tard.
112.    Nous exhortons les Etats des Parlements membres de l’Union à la coopération entre leurs représentants dans les forums régionaux et internationaux consacrés aux droits de l’homme tout comme nous exhortons les organisations islamiques à coopérer avec les organisations régionales et internationales pour garantir les droits des minorités musulmanes vivant dans des pays non -membres de l’OCI.
113.    Nous exhortons les Parlements membres à renforcer l’intégration de la femme dans les politiques adoptées, à en protéger les droits, à les faire participer activement aux différents aspects du développement à travers l’élimination de toutes les formes de discrimination et la mise en place de mécanismes et d’institutions médiatiques et des droits de l’homme pour atteindre ces objectifs.
114.    Nous appelons les Etats membres à renforcer la communication de la femme avec le monde extérieur en garantissant sa participation aux conférences régionales et internationales de façon à multiplier les opportunités d’échanges d’expériences.
115.    Nous appelons également les parlements membres à inciter leurs gouvernements à œuvrer avec l'aide des organismes communautaires et de la société civile internationale à l’amélioration du statut de l’enfance, en particulier les enfants vivant dans des circonstances difficiles à l’instar des réfugiés et des migrants syriens et irakiens, qui résident dans les zones sous occupation où en proie à des conflits violents, à des catastrophes naturelles ou souffrant de la famine en Afrique de l'Est et dans le sahel africain, ainsi que les victimes du conflit en Centrafrique.
116.    Nous invitons les Etats membres à signer et ratifier la Charte de l'Organisation de la coopération islamique sur les droits de l'enfant en Islam, et la Déclaration des Nations Unies sur les droits de l'enfant ainsi que ses Protocoles facultatifs, et à se doter des mécanismes nécessaires pour mettre ces accords en œuvre et  s’en inspirer dans le traitement des enfants musulmans au sein des comités onusiens.
117.    Nous appelons à l’intégration de l’éducation familiale en tant que cursus adapté aux besoins maternels et en tant qu’obligation religieuse et fonction sociale, à reconnaitre que l'éducation des enfants constitue une responsabilité partagée entre le père et la mère, et à prévenir toute tentative de séparer l'enfant de sa famille et de l’enlever aux siens.
118.    Nous exhortons les Etats des Parlements membres de l'UPCI à fournir une assistance dans le domaine de la santé aux pays qui en ont besoin, en particulier dans la région de l’Afrique de l'Ouest, dans les territoires occupés et dans les camps de réfugiés palestiniens, sous forme de dispensaires, de centres de santé et d’hôpitaux, et à envoyer des missions médicales, des équipements et des médicaments à destination de  ces pays.
119.    Nous saluons l’offre de la République du Soudan d’abriter le Centre islamique de recherche sur les maladies endémiques et à propagation rapide (comme Ebola, le VIH, le paludisme, etc.) pour mener des travaux de recherche scientifique et des études sur ces maladies et la manière d’en enrayer la propagation et de les éradiquer et invitons les gouvernements de nos augustes Parlements membres, en particulier les plus nantis, à coopérer pour fournir l'assistance matérielle et financière pour la mise en place d’un Centre Islamique de Santé et de le financer, ainsi que son financement pour la fabrication de vaccins et de médicaments et l'hébergement de son siège.
120.    Nous invitons à la constitution d’un comité supérieur de coordination de l'Union des Femmes Parlementaires Musulmanes chargé de la mise en œuvre, du suivi et de l’application des décisions de la Conférence et de la mise en exécution de ces dernières par la création et la mise en activité d'une base de données détaillées des Femmes Parlementaires Musulmanes.
121.    Nous exhortons les Etats des Parlements membres de l’UPCI à s’intéresser davantage à l’enseignement et à le mettre à la portée de tous les citoyens, à créer des centres de recherche dédiés aux questions de la jeunesse musulmane en vue de préparer les jeunes à faire face aux effets néfastes de la mondialisation et de les aider à sauvegarder leur identité islamique.
122.    Nous condamnons également avec force les violations des droits de l’homme exercées par les groupes et organisations terroristes, à travers les humiliations infligées aux femmes, vendues sur les marchés aux esclaves, et à travers la torture et les massacres perpétrés de sang-froid contre les opposants, en Syrie, en Irak et en Libye, tout en insistant sur le fait que des tels actes n’ont aucun rapport avec l’Islam et ses principes de tolérance.
123.    Nous exhortons les Pays des Parlements Membres de l'Union à assurer la coopération et la coordination entre leurs représentants dans les fora internationaux et régionaux qui s'intéressent aux questions des droits de l'homme dans le but de promouvoir et de mettre en exergue les valeurs islamiques relatives aux droits de l'homme et s'opposer aux tentatives de politisation et de discrimination dans le traitement de ces questions et d’imposition d’un un modèle unique.
124.    Nous appelons à l'adoption du principe du dialogue communautaire que prône notre religion islamique comme un cadre pour résoudre les différends et les problèmes qui se posent entre nos sociétés et de leurs composantes.
125.    Nous invitons les Parlements membres de l’UPCI à prendre en charge la protection des droits de la femme, de la jeune fille et de l’enfant et à veiller à leur application, outre l’élimination de toutes les formes de violence et de discrimination contre la femme et la jeune fille, en conformité avec les valeurs islamiques et par l’adoption et la promulgation de législations nationales adéquates, le suivi et leur mise en œuvre, l’action de sensibilisation de la femme sur ses droits légitimes et légaux et l’interdiction de toutes les formes d’exploitation de la femme.
126.    Nous Demandons aux pays des Parlements membres de l'UPCI de soutenir les mesures visant à éliminer la pauvreté en garantissant aux femmes l'égalité d'accès au plein emploi et au travail décent, ce qui préserverait leur dignité en prenant en considération les mesures visant à éliminer les obstacles structurels et juridiques et d’offrir aux femmes les moyens et les possibilités économiques nécessaires pour renforcer leur rôle dans les différents domaines du développement.
127.    Nous demandons à l'Organisation de la coopération islamique, en collaboration avec l'Organisation mondiale de la santé de trouver un mécanisme pour les soins de santé psychologique, mentale et physique et la réhabilitation des femmes et des enfants qui ont été exposés aux affres des guerres destructrices.
128.    Nous invitons les parlements membres à établir des politiques nationales cohérentes et complémentaires de lutte contre le chômage des jeunes et de à stimuler la croissance et la création d'emplois à long terme et l'UPCI et invitons les Parlements membres à constituer des groupes de jeunes parlementaires afin de promouvoir la participation des jeunes, de rendre les jeunes plus visibles dans la politique et de refléter le point de vue des jeunes dans l’élaboration des ordres du jour.
129.    Nous invitons les parlements à établir et promouvoir des stratégies d'information solides et globales  des jeunes qui traite d'une manière conviviale pour les jeunes toutes les questions les concernant, à développer des informations spéciales sur le Web, à créer des centres informatiques pour les jeunes, et à faciliter l'accès à l'information pour les jeunes ayant moins d'opportunités dans ce domaine.
130.    Nous appelons à œuvrer  pour la réhabilitation et l'éducation des enfants qui sont tombés entre les mains des organisations terroristes, afin de leur permettre de se débarrasser des idées déviantes qui leur ont été inculquées à travers les programmes imposés dans les zones occupées par ces organisations, et à ne pas les poursuivre en justice à leur retour.
131.    Nous exhortons les Parlements Membres de l’UPCI à fournir une assistance en matière de santé aux pays démunis, notamment dans la région de l’Afrique de l’ouest et de la Corne d’Afrique et dans les territoires occupés et les camps des réfugiés palestiniens, des refugiés de tous les autres pays comme la Syrie, l’Irak ou le Yémen et ce, à travers la construction de dispensaires, de centres de santé et d’hôpitaux, en plus de l’envoi d’équipes médicales, d’équipements et de médicaments à ces pays et camps de réfugiés.
132.    Nous nous félicitons de l'achèvement des procédures d'organisation et de l'élaboration du Statut de l'Association des secrétaires généraux des Parlements membres de l'UPCI; et Appelons à la poursuite de la collaboration avec la présidence de l’Union.
133.    Nous réaffirmons la teneur de la résolution adoptée par la session extraordinaire du Conseil des Ministres des affaires étrangères des Etats des Parlements membres de l’UPCI, tenue à Makkah al Moukarramah, en Arabie Saoudite, le 17 Safar 1438/17 Novembre  2016, relative au lancement d’un missile balistique sur  Makkah al Moukarramah.

XX. APPRECIATION ET REMERCIEMENTS
134.    Nous adressons nos plus sincères remerciements et l’expression de notre gratitude à la République du Mali, à ses dirigeants, à son peuple et à son parlement, en particulier au Président de la République du Mali et au Président de l’Assemblée nationale pour leur généreuse hospitalité et les excellentes dispositions prises, et qui ont grandement contribué au succès des travaux de la douzième session de la Conférence de l'UPCI. Nous tenons également à marquer notre haute appréciation de tous les efforts déployés pour atteindre les objectifs visés par notre Union et à adresser à la République du Mali, à ses dirigeants, à son au gouvernement, à son peuple et à son Parlement tous nos vœux  de progrès et de prospérité.

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