Nous avons suivi avec la plus grande préoccupation les tentatives criminelles de certains sionistes extrémistes, assistée par les forces d'occupation israéliennes, qui visent à mettre en danger la sainte Mosquée Al-Aqsa, ainsi que les efforts visant à judaïser la ville d'Al-Qods Al-Sharif, qui contient des lieux saints islamiques extrêmement importants pour les musulmans.
Il serait historiquement erroné si les autorités israéliennes d'occupation envisageaient, même pour un seul instant, que le monde arabe et islamique négligerait ou renoncerait à Al-Qods Al-Charif avec ses sanctuaires religieux qui séduisent les cœurs des musulmans et des Arabes.
L'agression et l'assaut d'Al-Aqsa, ne peuvent pas être considérés séparément d'événements qui confirment que l'occupation israélienne commet intentionnellement de tels actes qui font partie d’une série d’agressions. En faisant cela, l'occupation israélienne est encouragée par certains pouvoirs irresponsables qui ne sont pas concernés par la prévalence d'une paix durable dans la région. La paix n'est pas la capitulation bien que les Arabes et les musulmans veulent la paix, comme en témoigne l'initiative du sommet arabe tenu à Beyrouth en 2002, ils ne capitulent jamais devant aucuns plans d'agression israéliens qui empiètent sur leurs territoires ou leurs lieux sacrés.
Les événements dont les chapitres se déroulent sous nos yeux ces jours-ci, à savoir l'agression lancée par les colons sionistes contre la mosquée d’Al-Aqsa depuis le matin du 27 Septembre, sont destinés à montrer l'étendue de l'insistance sioniste sur leur implantation dans Al-Qods et de maintenir cette question comme une priorité absolue dans le projet de l'occupation israélienne.
Nous tenons à souligner les points suivants qui ont déjà été décidé par l'UPCI:
1 - Condamner ces pratiques israéliennes agressives contre les fidèles de la mosquée d’Al-Aqsa et la violation de l'inviolabilité des lieux saints islamiques, ainsi que les fouilles israéliennes dans et autour de la Mosquée d’Al-Aqsa. Appeler les organisations et institutions internationales concernées, en particulier l'UNESCO, à assumer leurs responsabilités pour la préservation des sanctuaires islamiques et chrétiens, dans la ville sainte.
2 - Dénoncerr les mesures israéliennes qui contredisent le droit international, qui demande à Israël, en tant qu'autorité d'occupation, de ne pas nuire aux sanctuaires religieux sacrés, ainsi que de dénoncer la persistance d'Israël à entraver la mise en œuvre de résolutions du Conseil de sécurité 242, 426 et 478 qui confirment que Al-Qods de l'Est est situé dans les territoires occupés en 1967.
3 – Demande r à l'Organisation des Nations Unies d'assumer ses obligations et de prendre les mesures nécessaires pour préserver les propriétés des réfugiés de Palestine, conformément à un mécanisme réalisable adéquate, de manière à empêcher l'écoulement de ces propriétés, et de se conformer à la disposition de la Résolution 194 de l’Assemblée générale de l'ONU, et en mettant en application le droit de retour qui est l'une des dispositions les plus remarquables de toute solution juste et globale au conflit arabo - israélien.
Professeur Ahmed Fathi Sorour,
Président de la Conférence
de l'Union Parlementaire des Etats Membres de l'OCI,
Président de l’Assemblée du Peuple d’Egypte
Le Caire , 11 Octobre 2009