Dans un communiqué publié, le 11 Mai 2021, le CNP a indiqué que l'armée de l'air d'occupation israélienne avait bombardé des cibles civiles à Gaza, qui avait jusqu'à présent tué 35 personnes, dont 10 enfants, et détruit un grand nombre de bâtiments et d'infrastructures civils.
Le CNP a souligné que ces crimes violent le texte de l'Article 53 de la Quatrième Convention de Genève, qui interdit à la puissance occupante de détruire toute propriété privée mobilière ou immobilière, et selon le Statut de Rome, lancer des attaques délibérées contre la population civile est un crime de guerre pour lequel Israël doit être poursuivi et tenu pour responsable.
Le droit international humanitaire prévoyait une protection générale et spéciale pour les civils et les biens de caractère civil, ce qui ressort clairement tant de la quatrième Convention de Genève de 1949 que des Protocoles additionnels I et II aux Conventions de Genève de 1977 et de la Convention de La Haye relative à la protection des biens culturels en l'événement du conflit armé de 1954, cette loi interdisait toute forme d'agression contre ces biens et civils.
Il a ajouté qu'en ce moment, Israël détruit délibérément des biens publics et privés dans la bande de Gaza, en violation flagrante de l'article 47 de la Quatrième Convention de Genève, qui stipule que la destruction et l'usurpation de biens d'une manière non justifiée par les nécessités militaires, et à grande échelle est considérée comme une violation grave, et donc un crime de guerre. De plus, l'article 53 de la quatrième Convention de Genève interdit à la puissance occupante de détruire tout bien privé, meuble ou immeuble.
Le Conseil a appelé les Nations Unies à lier Israël, puissance occupante, aux règles et dispositions de ces accords, qui sont contraignants pour les États et leurs forces armées, et incluent le droit des victimes de violations des droits humains à un recours, y compris justice et réparation.
Le Droit Pénal International définit la responsabilité pénale individuelle pour certaines violations du droit international des droits de l'homme et du droit international humanitaire, tels que les crimes de guerre, les crimes contre l'humanité et le génocide, qui s'applique à l'agression israélienne contre le peuple palestinien depuis son occupation de la Palestine, a déclaré le CNP.
Le Conseil National a rejeté la politique de deux poids, deux mesures menée par les institutions internationales et les principaux pays, affirmant leur volonté de faire respecter les dispositions et les principes du droit international, en ce qui concerne l'agression de l'auteur de l'occupation, Israël, contre les victimes sous son occupation. Ces pays et le Conseil de sécurité de l'ONU devraient revoir leur politique à l'égard des crimes et de l'agression de l'occupation israélienne.
12 Mai, 2021