Sympathie mondiale et musulmane
UPCI Bulletin No.8 Hiver 2011
Les inondations au Pakistan ont commencé en Juillet 2010, après les pluies de mousson à Pakhtunkhwa Khyber, Sindh, Pendjab et aux régions du Baloutchistan au Pakistan et ont affecté le bassin de l’Indus. Environ 1/5e de la superficie totale des terres du Pakistan a été sous l’eau.
Selon les données du gouvernement pakistanais, les inondations ont touché environ 20 millions de personnes, principalement par la destruction des biens, des moyens de subsistance et des infrastructures, avec un bilan de victimes de près de 2 000.
Le nombre de personnes touchées par les inondations dépasse le total des personnes touchées par le tsunami de 2004, le tremblement de terre de 2005 au Cachemire et le tremblement de terre en Haïti de 2010.
Les infrastructures d’énergie du Pakistan ont également pris un coup sévère par les inondations qui ont endommagé 10.000 lignes de transmission et de transformateurs, les lignes d’alimentations et de courants des maisons dans les différentes zones. Les inondations ont frappé Energie Hydrique de Jinnah et le courant de 150 maisons à Gilgit. Les dommages ont causé un déficit de courant de 3,135 gigawatt.
Les inondations ont submergé 17 millions d’acres (69.000 km2) de terre de culture la plus fertile du Pakistan, ont tué 200.000 de bétail des troupeaux et ont emporté des quantités massives de céréales. Les dommages agricoles sont plus de 2,9 milliards de dollars, selon des estimations récentes, notamment plus de 700.000 acres (2,800 km2) de cultures de coton ont été détruites, 200.000 acres (810 km2) de la canne à sucre et 200.000 acres (810 km2) de riz, en plus de la perte de plus de 500.000 tonnes de blé en stock, 300.000 acres (1.200 km2) de fourrage d’animaux et les pertes de grains entreposés.
Le 24 Septembre Programme Alimentaire Mondial a annoncé que près de 70% de la population du Pakistan n’ont pas un accès adéquat à une nutrition adéquate. La plupart de cette population vit avec moins de nutrition adéquate dans les zones rurales du pays.
Les inondations ont endommagé à peu près 2.433 miles de l’autoroute et de 3,508 miles (5,646 km) de chemin de fer. Les estimations de coûts des dommages routiers sont environ 158 millions $, et ceux de chemin de fer, 131 millions $. Les dommages causés aux bâtiments publics sont estimés à 1 milliard de dollars. Les donneurs d’aide ont estimé que 5.000 écoles ont été détruites.
Le 7 Septembre 2010, l’Organisation internationale du Travail a indiqué que plus de 5,3 millions d’emplois ont été éliminés à cause des inondations.
Face à cette énorme catastrophe frappant cet Etat islamique, la réponse des musulmans a été importante et opportune.
Au niveau de l’UPCI, le Secrétaire général de l’UPCI, prof. Mahmud Erol KILIC a envoyé des messages urgents à S.E. Dr Fahmida Mirza, Président de l’Assemblée Nationale et à S.E.M. Farooq. Naeek, Président du Sénat du Pakistan.
Dans ses messages M. KILIC a déclaré: «Nous suivons avec beaucoup d’attention les effets des inondations dévastatrices qui ont récemment affligé votre pays frère, laissant dans leur sillage des pertes énormes en vies et en biens. Tout en exprimant notre soutien total et notre sympathie avec le peuple pakistanais face à ces catastrophes, nous prions Allah Tout-Puissant de couronner de succès les efforts formidables déployés par le gouvernement et les autorités pakistanais à apporter secours aux victimes et la réhabilitation des régions touchées.”
La réunion de consultation du Groupe islamique tenue en marge de la 123e Assemblée de l’Union Interparlementaire (UIP) à Genève a discuté sur la nécessité d’une coordination pour assurer le succès de la proposition au point d’urgence qui a évoqué la catastrophe humanitaire au Pakistan frères. Le Secrétariat de l’UIP a reçu deux propositions, de la part des délégations des Emirats Arabes Unis et de la République Islamique d’Iran pour inclure aux points de son Ordre du jour. L’UIP a ensuite annoncé que les législateurs des 123 pays ont adopté un point d’urgence intitulé: Des mesures immédiates pour soutenir les efforts internationaux de secours, en réponse aux catastrophes naturelles, avec une attention particulière aux victimes des inondations au Pakistan.