LES RESOLUTIONS ADOPTEES PAR LA 11ème SESSION CONSEIL DE L’UNION PARLEMENTAIRE DES ETATS MEMBRES DE L’OCI (UPCI)

NIAMEY – REPUBLIQUE DU NIGER 22-23 SAFAR 1430H. 18-19 FEVRIER 2009

CNCL/11-2009/RES.1
CNCL/11-2009/RES.2
CNCL/11-2009/RES.3
CNCL/11-2009/RES.4
CNCL/11-2009/RES.5
CNCL/11-2009/RES.6
CNCL/11-2009/RES.7
CNCL/11-2009/RES.8
CNCL/11-2009/RES.9
CNCL/11-2009/RES.10
CNCL/11-2009/RES.11
CNCL/11-2009/RES.12
CNCL/11-2009/RES.13
CNCL/11-2009/RES.14
CNCL/11-2009/RES.15
CNCL/11-2009/RES.16
CNCL/11-2009/RES.17
CNCL/11-2009/RES.18
CNCL/11-2009/RES.19
CNCL/11-2009/RES.20
CNCL/11-2009/RES.21
CNCL/11-2009/RES.22
CNCL/11-2009/RES.23
CNCL/11-2009/RES.24
CNCL/11-2009/RES.25
CNCL/11-2009/RES.26


 
 
 
 

CNCL/11-2009/RES.1
 
RESOLUTION N°1/11-CNCL
SUR
LA SITUATION EN PALESTINE
 
Le Conseil de l'UPCI, réuni en sa 11ème session tenue à Niamey, République du Niger, les 22 et 23 Safar 1430H ( 18-19 février 2009),
 
Se fondant sur les principes et objectifs définis dans la Charte de l'Organisation de la Conférence islamique,
 
Se référant aux résolutions adoptées par l’Assemblée Générale des Nations Unies et le Conseil de Sécurité concernant la question de la Palestine,
 
Soulignant les résolutions adoptées par le Conseil des Droits de l'Hommes sur les violations des droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés,
 
Se fondant sur les résolutions adoptées par la Réunion Extraordinaire Ouverte du Comité Exécutif , tenue à Istanbul, République de la Turquie, le 14 Janvier 2009,
 
1. Condamne fermement l'agression israélienne sauvage contre le peuple palestiniens dans la Bande de Gaza qui a fait des centaines de morts parmi les civiles et des milliers de blessés et détruit les maisons, les bâtiments civils, les infrastructures et les lieux de culte, qui constituent une violation flagrante du droit international, du droit international humanitaire et des crimes de guerre contre l'humanité; Demande que les auteurs de tels crimes soient traduits devant la justice internationale.
 
2. Salut la résistance du peuple palestinien contre l'agression israélienne et le blocus injuste imposé aux palestiniens, en particulier, dans la Bande de Gaza et réitère son soutien à la lutte légitime que mène le peuple palestinien pour recouvrer ses droits nationaux légitimes et authentiques, y compris son droit à l'autodétermination et à l'établissement d'un Etat indépendant avec Al-Qods Al-Charif pour capitale, et le règlement du problème des réfugiés palestiniens conformément à la résolution 194 de l'Assemblée générale des Nations Unies; Demande la levée inconditionnelle du blocus imposé à la Bande de Gaza et l'ouverture, sans condition, de tous les points de passage maritimes, aériens et terrestres.
 
3. Réaffirme que la ville d'-Qods Al-Charif fait partie intégrante des territoires palestiniens occupés en 1967, tel que mentionné dans les résolutions 242 (1967) et 338 (1973) du Conseil de sécurité, et que les dispositions de la 4ème Convention de Genève de 1949 s'appliquent à cette ville conformément aux nombreuses résolutions du Conseil de sécurité; Condamne fermement les autorités d'occupation qui ne cessent de violer les sanctuaires dans la ville d'Al-Qods Al-Charif en construisant le Mur de séparation raciale et en poursuivant les excavations archéologiques sous les fondations de la sainte mosquée d'Al-Aqsa qui se trouve ainsi menacée d'effondrement; Condamne également les mesures et pratiques israéliennes qui sont illégales et contraires à toutes les résolutions et lois internationales. A travers ses mesures et pratiques, les autorités israéliennes d'occupation procèdent à la judaïsation de la ville sainte et au démantèlement de ses monuments arabes et islamiques.
 
 
4. Demande au Conseil de sécurité, en sa capacité d'organe chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationales, de prendre ses responsabilités en adoptant les mesures appropriées pour mettre fin aux excavations effectuées par les autorités israéliennes d'occupation, démanteler sans délai le Mur de séparation raciale et cesser la violation du droit international, le droit international d'humanitaire et les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité.
 
5. Demande au Conseil de Sécurité des Nations Unies et au Conseil des droits de l'homme d'amener Israël à appliquer aux territoires occupés les dispositions de la 4ème Convention de Genève et à traiter les prisonniers et détenus palestiniens conformément aux dispositions du droit international.
 
6. Rejette le jugement prononcé par le tribunal israélien à l'encontre du Président du Conseil Législatif Palestinien, AZIZ AL-DUWEIK, qui a été condamné à trois ans de prison; Exige la libération diligente de M. AL-DUWEIK, de tous les membres du Conseil Législatif détenus dans les prisons israéliennes.
 
7. Invite à prendre pour responsables, le Quartet et la communauté internationale, y compris le Conseil de sécurité de l'ONU, des événements ayant lieu et déployer tous les efforts nécessaires pour relancer le processus de paix, reprendre les négociations bilatérales entre les deux parties dans le but de mettre fin à l'occupation de tous les territoires palestiniens et arabes occupés en 1967, y compris la ville d'Al-Qods Al-Charif immédiatement et sans atermoiement, d'établir l'Etat palestinien indépendant et parvenir à une solution basée sur deux Etats conformément aux résolutions de la légitimité internationales et au Plan de Paix Arabe.
 
8. Œuvre pour la mise en place d'un mécanisme international de surveillance afin d'empêcher le déversement des déchets nucléaires, en particulier, les déchets israéliens, en haute mer notamment dans la Méditerranée afin de prévenir la pollution des plages et des eaux et l'apparition de maladies graves.
 
9. Invite les factions palestiniennes à mettre fin à leurs divergences et à la division et à reprendre, sans délai, le dialogue national afin de d'assurer l'unité nationale palestinienne, préserver les intérêts supérieurs du peuple palestinien et renforcer sa capacité à poursuivre son juste combat pour le recouvrement de ses droits nationaux fondamentaux.
 
10. Réaffirme son soutien à toutes les initiatives politiques et médiatiques ainsi qu'à l'organisation de conférences, de séminaires et de contacts entre les Etats membres et les autres Etats du monde en vue de soutenir la cause palestinienne en lui donnant la couverture politique et médiatique et en mobilisant l'opinion publique internationale et islamique en faveur du peuple palestinien face aux pratiques inhumaines et illégales d'Israël.
 
11. Demande aux Etats membres et à la communauté internationale de contribuer à la reconstruction de la Bande de Gaza et à la réhabilitation des infrastructures détruites par la machine de guerre israéliennes, à apporter au peuple palestinien l'assistance humanitaire nécessaire et à assurer le retour des réfugiés dans leurs foyers.
 
 
12. Salue tous les peuples, forces et partis dans les diverses parties du monde qui sont sortis dans la rue pour manifester leur solidarité avec le peuple palestinien et sa juste cause; Condamne les crimes commis par Israël contre les citoyens palestiniens, y compris l'utilisation d'armes internationalement prohibées et le ciblage des institutions humanitaires et internationales.
 
13. Salue tous les citoyens adeptes des religions divines et qui ont toujours manifesté leur compréhension du droit palestinien et ont soutenu le combat du peuple palestinien. Le Conseil salue également tous les Chefs d’Etat, Gouvernements Assemblées et peuples frères et amis qui ont manifesté pour condamner l'agression israélienne et soutenir le droit palestinien.



CNCL/11-2009/RES.2
 
RESOLUTION N° 2/11CNCL
SUR
LA NECESSITE DE FAIRE DU MOYEN-ORIENT UNE ZONE EXEMPTE D’ARMES DE DESTRUCTION MASSIVE
 
Le Conseil de l'UPCI, réuni en sa 11ème session tenue à Niamey, République du Niger, les 22 et 23 Safar 1430H ( 18-19 février 2009),
 
Fait sienne la résolution adoptée par la 31ème session de la Conférence islamique des Ministres des Affaires étrangères tenue à Istanbul le 16 juin 2004 et qui demande à la communauté internationale et au Conseil de sécurité d'amener Israël à se conformer aux résolutions des Nations Unies, en particulier, la résolution 487 (1981) du Conseil de sécurité, à adhérer au traité de Non Prolifération Nucléaire et à mettre en œuvre les résolutions de l'Assemblée générale des Nations Unies et de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique qui appellent à soumettre toutes les installations nucléaires israéliennes au régime des garanties globales de l'Agence; Réaffirme la nécessité qu'Israël déclare son rejet de l'armement nucléaire et soumette au Nations Unies et à l'Agence internationales de l'Energie atomique la situation de ses capacités et ses stocks d'armes et de produits nucléaires; ceci étant des mesures indispensables pour la création d'une zone sans armes de destruction massive, notamment les armes nucléaires, chose essentielle pour l'instauration d'une paix juste et globale dans la région; Affirme aussi qu'on doit cesser de traiter Israël sur une base exceptionnelle en ne lui appliquant pas les résolutions internationales, alors qu’on cherche à les appliquer à d’autres par des pressions inacceptables.



CNCL/11-2009/RES.3
 
RESOLUTION N° 3/11-CNCL
SUR
LA SITUATION EN IRAK
 
Le Conseil de l'UPCI, réuni en sa 11ème session tenue à Niamey, République du Niger, les 22 et 23 Safar 1430H ( 18-19 février 2009),
 
Faisant état de son inquiétude profonde face aux dangers qui menacent le processus de paix en Irak, empêchent sa stabilité, contribuent à l'occupation prolongée de ses territoires et retardent le recouvrement de son indépendance intégrale; Se référant aux objectifs de l'UPCI qui consistent à examiner les problèmes économiques, culturels, sociaux et politiques préoccupant les Etats membres de l'OCI, à faire face aux défis périlleux auxquels ils font face, à prendre les recommandations et résolutions nécessaires à ce sujet, à promouvoir la coordination entre les nations et peuples du monde pour assurer le respect et la défense des droits de l'homme et des principes humanitaires et asseoir les bases d'une paix fondée sur la justice,
 
Dénonçant les actes terroristes qui ciblent les civils en les tuant, en détruisant leurs biens et en les poussant à l'exode loin de leurs lieux d'habitation et de leur patrie,
 
LE CONSEIL :
 
- Invite les Etats membres de l'UPCI à soutenir les efforts déployés par le gouvernement irakien pour rétablir la sécurité et la stabilité dans son pays, réaliser la conciliation nationale et l'entente entre les fils de l'Irak, à consolider son économie nationale, à recouvrer sa souveraineté intégrale, à contribuer à la reconstruction du pays et au retour des réfugiés dans leurs régions et à fournir les efforts nécessaires pour aider l'Irak à retrouver sa place et son rôle au milieu des nations arabes, islamiques et internationales. Pour ce faire, l'UPCI doit exhorter les gouvernements de ces pays à prendre les mesures suivantes :
 
1.Prendre toutes les mesures nécessaires pour ouvrir ou rouvrir leurs ambassades et représentations diplomatiques en Irak.
 
2.Soutenir l'économie irakienne en apportant de l’assistance financière, en effaçant les dettes et en encourageant les détenteurs des capitaux à investir en Irak.
 
3.Inviter la communauté internationale et les organisations de droits de l'homme à empêcher les violations des droits de l'homme, à œuvrer à la réforme des prisons et à punir les auteurs de crimes de tortures.
 
4.Amener les Etats membres à interdire le discours religieux et médiatique extrémiste qui prône la violence et le terrorisme en Irak sous quelque slogan et par quelque moyen que ce soit notamment à travers les chaînes de diffusion spéciale appartenant à ses Etats ou opérant sur leurs territoires.



CNCL/11-2009/RES.4
RESOLUTION N° 4/11-CNCL
SUR
LA SITUATION AU LIBAN ET EN SYRIE
 
Le Conseil de l'UPCI réuni en sa 11ème session tenue à Niamey, République du Niger, les 22 et 23 Safar 1430H ( 18-19 février 2009),
 
1.Réaffirme toutes les résolutions adoptées par les conférences islamiques sur la situation au Liban.
 
2.Se félicite de ce que les groupes et partis politiques libanais soient sortis de l’impasse politique présidentielle, en élisant le Général Michel Souleyman, Président de la République libanaise.
 
3.Se félicite également de ce que la République libanaise et la République Arabe Syrienne aient officiellement signé le protocole de démarrage des relations diplomatiques entre les deux pays frères.
 
4.Réaffirme le droit du peuple libanais et de sa résistance héroïque à recouvrer, par tous les moyens disponibles, la souveraineté du Liban sur touts ses territoires occupés, y compris les fermes de Shebaa.
 
5.Salut les efforts visant à réaliser la réconciliation nationale entre les différentes factions au Liban pour réaliser l'unité nationale.
 
6.Exhorte les Etats membres à demander à leurs gouvernements respectifs de faire pression sur les Nations Unies pour qu'elles amènent Israël à se retirer de tous les territoires syriens et libanais occupés.
 
7.Insiste sur la nécessité de demander à Israël de libérer tous les détenus arabes qui croupissent dans ses prisons.



CNCL/11-2009/RES.5
 
RESOLUTION N°5/11-CNCL
SUR
LA LUTTE CONTRE LE TERRIORISME SOUS L'EGIDE DE NATIONS UNIES ET SUR LA REAFFIRMATION DU DROIT LEGITIME DE COMBATTRE L’OCCUPATION ET L'AGRESSION EXTERIEURE PAR TOUS LES MOYENS INDIVIDUELS ET COLLECTIFS CONFORMEMENT A L'ARTICLE 51 DE LA CHARTE DES NATIONS UNIES ET LES DOCUMENTS Y AFFERENTS ET LES MESURES DE LA LIQUIDZATION DE LA COLONIALISME ET DU RACISME

 
Le Conseil de l'UPCI réuni en sa 11ème session tenue à Niamey, République du Niger les 22 et 23 Safar 1430H ( 18-19 février 2009),
 
Réaffirmant que le paragraphe 4 de l'article 2 de la Charte des Nations Unies dispose que "tous les membres de l'Organisation s'abstiennent dans leurs relations internationales à recourir à toute menace d'utilisation de la force contre l'intégrité territoriale de tout Etat d'une manière contraire aux objectifs des Nations Unies'', et que le respect des dispositions de ce paragraphe est fondamental et obligatoire pour les Etats membres de l'ONU,
 
Conscient que l'article 51 de la Charte des Nations Unies qui consacre l'utilisation de la force dans le cadre de l'autodéfense en précisant que "la Charte ne contient pas des dispositions affaiblissant ou réduisant le droit naturel des Etats, individuellement et collectivement, à se défendre en cas d'agression armée contre un membre des Nations Unies",
 
Prenant note de ce qui se passe en Palestine occupé à travers la pratique par Israël du terrorisme d'Etat contre le peuple palestinien désarmés tuant ainsi les enfants, les femmes, les vieillards et les jeunes, installant des colonies de peuplement, détruisant les villes et villages, les terres et les arbres sous le slogan de "la sécurité avant toute chose" sans parler de la poursuite de l'occupation illégale du Golan syrien, des fermes de Shebaa et des collines de Kafr Chob au Liban,
 
Réaffirmant que ce que font les Etat Unis d'Amérique et Israël ne sont absolument pas comparables à la prétendue menace contre eux, en ce sens qu'ils œuvrent à faire l'amalgame entre le terrorisme et les concepts qui définissent la relation entre la résistance et le terrorisme au service d'intérêts particuliers, dans le but d'assouvir leurs desseins d'installation de colonies de peuplement et de contrôle des potentialités des Etats islamiques et ce, en violation flagrante des lois et chartes internationales, en particulier, la charte des Nations Unies.
 
1.Réaffirme que la résistance contre l'occupation en Palestine, en Irak, en Afghanistan, au Cachemire et dans diverses parties du monde occupées ne saurait être considérée comme terrorisme, mais plutôt comme le droit légitime des peuples sous occupation à recouvrer leurs droits et leur souveraineté.
 
 
2.Salut la position adoptée par les adeptes des religions divines autres que les musulmans et qui refusent de coller à l'islam le terrorisme qui n'a ni religion ni partie; Considère qu'une telle position contribue à l'action commune pour faire face à tous les dangers qui menacent l'humanité, y compris le terrorisme lui même.
 
3.Réaffirme en outre que l'Islam est une religion qui prône la paix et la sécurité et combat la violence, l'injustice et l'oppression. Ainsi, l'apparition d'une catégorie de personnes égarées se réclamant de l'Islam ne change en rien le concept sublime de l'Islam en la matière.
 
4.Condamne les pressions exercées sur les Etats islamiques et qui visent à les accuser de soutenir le terrorisme pour les empêcher de soutenir la résistance palestinienne et libanaise.
 
5.Invite la communauté internationale à faire face au terrorisme d'Etat pratiqué par Israël, à cesser de le considérer de manière exceptionnelle en le soustrayant de l'application des lois internationales et à l'amener à se conformer aux dispositions du droit international et de la charte des Nations Unies.
 
6.Exige la mise en œuvre d'une stratégie internationale de lutte contre le terrorisme sous l'égide des Nations Unies et à prendre les mesures et dispositions nécessaires pour préserver la paix et la sécurité internationales; met en exergue le rôle des Nations Unies en tant que forces efficaces pour combattre le terrorisme et invite à la conclusion d'une convention internationale globale pour combattre le terrorisme sous les auspices des Nations Unies et qui fera d'abord la définition précise du terrorisme.
 
7.Réaffirme le droit des peuples sous occupation à acquérir leur indépendance et à jouir de leur droit à l'autodétermination afin d'empêcher que la lutte qu'ils mènent pour recouvrer leur liberté et leur souveraineté ne soit pas détournée en les accusant de menacer la sécurité et la paix internationale.
 
8.Invite à réactiver le droit international et à revoir le mécanisme de fonctionnement pour empêcher que cette organisation ne demeure un outil dont certaines grandes puissances se servent à leurs propres fins et objectifs. Il est nécessaire que le fonctionnement de l'Organisation des Nations Unies transcende "le complexe du lieu", c'est-à-dire, le lieu abritant son siège afin qu'elle puisse répondre aux aspirations des Etats dominés.
 


CNCL/11-2009/RES.6
 
RESOLUTION N°6/11-CNCL
SUR
LE REFORCEMENT DES EFFORTS VISANT A INSTAURER UN DIALOGUE DURABLE ENTRE LES PARLEMENTS ISLAMIQUE ET OCCIDENTAUX

 
 
Le Conseil de l'UPCI réuni en sa 11ème session tenue à Niamey, République du Niger, les 22 et 23 Safar 1430H ( 18-19 février 2009),
 
1.Invite à instaurer le dialogue entre les parlements islamiques et les parlements occidentaux en vue de coordonner les efforts déployés par les parlements sur les questions intéressant les deux parties, de manière à rétablir la coopération dans les divers domaines et à échanger l'expertise en matière législative, dans le cadre de l'Union interparlementaire.
 
2.Réaffirme la nécessité de corriger l'image de l'Islam à l'extérieur et à présenter le véritable visage de l'Islam qui prône la justice et la paix, le rejet de la violence, la coopération avec les autres au service de l'humanité et du progrès des nations et peuples ainsi que la lutte contre les campagnes occidentales dirigées contre les valeurs islamiques.
 
3.Invite tous les parlements nationaux à jouer un rôle efficace dans la mise en œuvre du document financier du dialogue des civilisations tel que contenu dans la résolution 6/56 (2001) des Nations Unies et ce, en coopération avec les autres organes parlementaires.
 
4.Demande la mise en place d'un groupe de contact de l'UPCI chargé du dialogue et au sein de chaque parlement afin que soient prises les initiatives nécessaires en coordination avec les gouvernements et les autres parties concernées pour promouvoir la culture, l'esprit du dialogue, la coopération et le respect mutuel, facteurs de coexistence pacifique.
 



CNCL/11-2009/RES.7
 
RESOLUTION N°7/11-CNCL
SUR
LA PROMOTION DE LA SOLIDARITE ET DE L'UNITE ENTRE LES ETATS ISLAMIQUES POUR FAIRE FACE AUX MULTIPLES DEFIS QUI CIBLENT LES CAPACITES DE L’OUMMAH ISLAMIQUE

 
Le Conseil de l'UPCI réuni en sa 11ème session tenue à Niamey, République du Niger les 22 et 23 Safar 1430H ( 18-19 février 2009),
 
S'inspirant des versets du Saint Coran " Cette communauté est la vôtre et je suis votre Seigneur que vous devez adorer Cette communauté est la vôtre et je suis votre Seigneur que vous devez adorer".
 
S'inspirant également du Saint Coran qui ordonnent aux musulmans d'œuvrer pour l'unité tel que spécifié dans ce verset: " Attachez vous au pacte de Dieu et ne vous divisez point….",
 
Réaffirmant de nouveau les dispositions du Statut de l'UPCI qui soulignent l'importance pour les musulmans d'unir leurs rangs et de consolider leur unité,
 
Se concentrant sur tous les communiqués et résolutions pertinents adoptés par l'UPCI,
 
Préoccupé par le fait que les ennemis de l'Islam et des musulmans sèment la discorde entre les musulmans à travers des stratégies, politiques et divers plans,
 
Conscient du grand danger qui pourrait découler des conflits opposant les adeptes des écoles de pensée islamiques, dont la violence sectaires, et leur impact négatif sur la solidarité et l'unité de toute l’Oumma islamique,
 
LE CONSEIL:
 
1.Réaffirme la nécessité d'éliminer les causes de la haine, de la provocation et de la violence sectaire entres les adeptes des diverses écoles de pensée islamiques.
 
2.Est conscient de la nécessité impérieuse de renforcer la fraternité et l'unité islamiques considérés comme un devoir religieux sacré pour réaliser les intérêts communs de l’Oumma islamique.
 
3.Met l'accent sur le rôle important des parlements membres dans le renforcement de l'entente, de la tolérance et du respect réciproque entres les adeptes des écoles de pensée islamiques de manière à consolider les liens de fraternité entre les musulmans.
 
4.Réaffirme la nécessité, pour tous les musulmans de faire preuve de suffisamment de vigilance et prudence pour comprendre que tout conflit entres les adeptes des diverses écoles de pensée islamique sera préjudiciable à toute l’Oummah islamique et mettra en péril sa solidarité, sa fraternité et son unité.
 
 
5.Invite tous les musulmans à s'abstenir de toute incitation des sentiments, de tout déclenchement de conflits sectaires ou ethniques, d'insulte, de diffamation et d'intolérance. Il invite aussi les musulmans à faire preuve de vigilance et de prudence face aux diverses tentatives visant à semer la discorde parmi eux.
 
6.Condamne la violence sectaire entre les adeptes des écoles de pensée islamiques partout dans le monde islamique et fustige avec force tous les crimes commis sur la base de l'identité ou d'appartenance sectaire.
 
7.Exhorte tous les Oulémas musulmans ainsi que les institutions religieuses, les organes d'information dans le monde islamique et tous les adeptes des écoles de pensée islamiques à rejeter les différends entre les musulmans, à s'unir, à œuvrer pour le renforcement des liens de fraternité et à empêcher la discorde et l'ingérence extérieure dans leurs affaires.
 
8.Invite tous les parlements membres à tenir compte de la grande importance que revêt cette question et à prendre les mesures appropriées pour renforcer et consolider l'unité islamique.
 




CNCL/11-2009/RES.8
 
RESOLUTION N°8/11-CNCL
SUR
LES CO NSEQUENCES NEFASTES DE LA POLITIQUE OCCCIDENTALE DE DEUX POIDS DEUX MESURES ET LEUR IMPACT SUR LE MONDE
 
Le Conseil de l'UPCI réuni en sa 11ème session tenue à Niamey, République du Niger, les 22 et 23 Safar 1430H (18-19 février 2009),
 
Partant de la conviction du Conseil sur le fait que la politique de deux poids de deux mesures pratiquée par certaines parties occidentales dans le traitement des problèmes du monde islamique, en particulier, les problèmes du Moyen-Orient, font partie des principaux obstacles qui entravent l'instauration du dialogue entre la civilisation islamique et les civilisations occidentales et de bonnes relations entre ces civilisations,
 
Rappelant la position adoptée par certains pays occidentaux à maintes occasions suite à la conférence de paix tenue à Madrid face au non respect, par Israël, de ses engagements et prenant en considération la position adoptée par certains occidentaux à l'égard du gouvernement palestinien démocratiquement élu,
 
Fustigeant la politique de deux poids deux mesures pratiquée par l'Occident lorsqu'il traite de la question du terrorisme en qualifiant de terrorisme la résistance légitime du peuple palestinien contre l'occupation tout en justifiant les diverses formes de violence contre le peuple palestinien, expression concrète de la violence d’Etat exercée par un occupant contre un peuple occupé
 
Rappelant la politique injuste de l'occident concernant les droits de l'homme au Moyen-Orient, et qui ignore les violations israélienne des droits de l'homme qui consistent à priver le peule palestinien de ses droits fondamentaux,
 
Rappelant aussi la rediffusion, par la presse occidentale, des caricatures abjectes que certains cercles occidentaux ont justifié sous le prétexte de l'attachement au principe de "la liberté d'expression",
 
Œuvrant pour le règlement des problèmes et de leurs répercutions négatives et pour la création d'un climat plus propice pour l'établissement des relations constructives entre la civilisation islamique et la civilisation occidentale,
 
1.Condamne la politique de deux poids deux mesures pratiquée pour traiter des problèmes du monde islamique, en particulier, ceux du Moyen Orient et met en garde contre les répercutions de cette politique sur les relations entre la civilisation islamique et la civilisation occidentale ce qui est de nature à menacer la sécurité et la paix internationales.
 
2.Réaffirme que l'islam et ses adeptes sont ouverts et disposés à accueillir les adeptes des religions divines de l'occident et dissipe la suspicion soulevée dans ce domaine pour semer le différend et la discorde entre les deux civilisations.
 
 
3.Invite les parlements occidentaux à répondre à l'appel lancé par les parlements islamiques et qui vise à maintenir l’impartialité et à instaurer le dialogue et la discussion en vue de prendre des mesures appropriées pour le règlement des questions existantes.
 
4.Demande à tous les parlements islamiques de mobiliser toutes leurs potentialités et opportunités pour assurer le suivi de la question du dialogue des civilisations et pour éclairer l'opinion publique sur cette question.
 
5.Invite la Banque islamique du Développement à élaborer un projet en consultation avec les organes culturels relevant dans l'organisation de la Conférence islamique ainsi qu'avec les Oulémas et les élites dans les diverses parties du monde, pour contribuer à l'instauration d'un dialogue fécond et constructif entre la civilisation islamique et la civilisation occidentale et pour présenter l'image véritable et positive de la civilisation islamique.
 



CNCL/11-2009/RES.9
 
RESOLUTION N° 9/11-CNCL
SUR
LE SOUTIEN DES DROITS EGAUAX ET INALIENABLES DE TOUS LES PEUPLES A ACCEDER A LA TECHNOLOGIE NUCLEAIRE MODERNE ET A L'ENERGIE AINSI QU'A LEUR UTILISATION A DES FINS PACIFIQUES
 
Le Conseil de l'UPCI réuni en sa 11ème session tenue à Niamey, République du Niger, les 22 et 23 Safar 1430H ( 18-19 février 2009),
 
Conscient du rôle indéniable du savoir et de technologie moderne quant à la capacité à permettre à tous les peuples de réaliser la prospérité et le développement,
 
Se conformant aux dispositions de la Charte des Nations Unies, dont le respect des droits égaux de toutes les nations sans discrimination, à améliorer leur niveau de vie et les conditions de leur développement économique,
 
Rappelant le Plan d'Action Décennal de l'OCI qui encourage les institutions nationales publiques et privées de recherche, à investir dans les techniques de renforcement de capacités dans les domaines des technologies modernes telles que la possession de la technologie nucléaire à des fins pacifiques,
 
Conscient des ressources limitées de l'énergie et du besoin de recourir aux nouvelles technologies pour rechercher des nouveaux voies et moyens dont l'utilisation de l'énergie nucléaire pour absorber le déficit éventuel de l'énergie à l'avenir,
 
Conscient que le droit international reconnaît à tous les peuples, en particulier ceux des pays en développement le droit d'accéder librement à l'utilisation pacifique des technologies dans les divers domaines.
 
Réaffirmant de nouveau les droits imprescriptibles de tous les Etats sans exception à développer les technologies modernes, en particulier, l'énergie nucléaire à utilisation pacifique conformément à leurs engagements internationaux,
 
Faisant état de son inquiétude face aux tentatives visant à limiter des technologies modernes dont l'utilisation de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques,
 
Réaffirmant qu'il n'existe pas dans le traité de Non Prolifération Nucléaire et dans le statut de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique des dispositions pouvant être interprétées comme limitant le droit inaliénable de toutes les parties à développer et à utiliser l'énergie nucléaire à des fins pacifiques,
 
LE CONSEIL :
 
1.Réaffirme le droit égal et inaliénable de toutes les nations à accéder librement aux nouvelles technologies et à les utiliser à des fins pacifiques.
 
2.Reconnaît le rôle important que les nouvelles technologies, en particulier, l'énergie nucléaire peut jouer dans le développement économique des nations.
 
 
3.Réaffirme la nécessité d'assurer le respect intégral des droits égaux et inaliénables de tous les peuples à explorer et à bénéficier des nouvelles technologies, dont l'énergie nucléaire, à des fins pacifiques.
 
4.Exhorte tous les parlementaires à consolider la coopération en vue d'instaurer un monde sans discrimination, ni injustice, ni deux poids deux mesures et ce, en garantissant notamment le libre accès aux technologies modernes et leur utilisation à des fins pacifiques.
 
5.Est conscient que toute tentative visant à limiter l'utilisation de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques en violation du droit international, aura un impact négatif sur le développement durable des pays en développement.
 
6.Fait état de sa profonde inquiétude face aux agissements de cercles bien connus qui visent à entraver le libre accès des pays en développement aux nouvelles technologies.
 
7.Rejette la discrimination et la politique de deux poids deux mesures dans l'utilisation pacifique des nouvelles technologies dont l'énergie nucléaire.
 


CNCL/11-2009/RES.10
 
RESOLUTION N° 10/11-CNCL
SUR
LA SITUATION EN SOMALIE
 
Le Conseil de l'UPCI réuni en sa 11ème session tenue à Niamey, République du Niger les 22 et 23 Safar 1430H ( 18-19 février 2009),
 
Rappelant toutes les résolutions adoptées par la Conférence islamique au sommet et la Conférence islamique des Ministres des Affaires Etrangères sur la situation en Somalie et les défis que soulève la situation politique, humanitaire, sociale et économique dans ce pays,
 
Rappelant également les efforts déployés par l'OCI et sa coopération avec les organisations internationales telles que les Nations Unies, la Ligue des Etats Arabes et le l'IGAD ainsi que l'initiative prise par l'OCI en 1992 pour mobiliser l'aide internationale en faveur de la Somalie et se félicitant de toute l’assistance humanitaire et les secours apportés par la Communauté internationale,
 
Réaffirmant les recommandations du groupe de contact de l'OCI sur la Somalie,
 
1.Se félicite du retrait des forces éthiopiennes de la Somalie et réaffirme la nécessité de rejeter toute ingérence étrangère en Somalie de quelques parties que ce soit, de préserver l'indépendance et l'intégrité territoriale de ce pays et de résoudre ses problèmes en suspens.
 
2.Salut l'élection de Sheikh Sharif Ahmed au poste de Président de la République de Somalie et appelle à réaliser la réconciliation nationale de toutes les factions et ce, dans les intérêts supérieurs du peuple somalien.
 
3.Réitère son engagement au rétablissement et à la préservation de l'unité, de la souveraineté, de l'intégrité territoriale et de l'indépendance politique de la Somalie.
 
4.Invite les Etats membres de l'OCI à apporter l'assistance humanitaire à la Somalie et à déployer, de concert avec les organisations internationales humanitaires, les efforts nécessaires pour assurer le développement global et la réhabilitation des infrastructures de base de la République de Somalie.
 



CNCL/11-2009/RES.11
 
RESOLUTION N° 11/11-CNCL
SUR
LA SITUATION AU DARFOUR
 
 
Le Conseil de l'UPCI réuni en sa 11ème session tenue à Niamey, République du Niger les 22 et 23 Safar 1430H ( 18-19 février 2009),
 
Se référant à l'accord d'Abuja signé en 2007 par le gouvernement frère du Soudan et les groupes rebelles de la région du Darfour et qui a été obtenu grâce à la médiation du gouvernement nigérian et de l'Union africaine et la participation de l'ONU, de l'Union européenne, les Etats-Unis d'Amérique, la Grande Bretagne, et en vertu duquel il a été convenu de résoudre les problèmes politiques, économiques et sécuritaires de la région, l'accord avait permis d'instaurer le cessez-le-feu dans la région,
 
Notant avec beaucoup d'optimisme et de confiance le succès enregistré dans la mise en œuvre des accords et l'attachement des parties signataires à ces accords,
 
Suivant et appuyant les négociations de règlement pacifique parrainées par l'Etat frère du Qatar ainsi que l'accord-cadre auquel les parties soudanaises sont parvenues,
 
Prenant note des résolutions adoptées par les réunions précédentes de l'UPCI et du contenu de la déclaration adoptée par le Comité Exécutif lors de sa 17ème réunie tenue les 4 et 5 septembre 2007 à Khartoum,
 
Suivant avec une profonde inquiétude les tentatives visant à reprendre la guerre, à saper l'accord d'Abidjan et à faire échouer le rôle que joue l'Union Africaine pour consolider le cessez-le-feu,
 
1.Réaffirme son soutien à l'intégrité territoriale, à la sécurité et à la stabilité du Soudan frère.
 
2.Appuie les efforts déployés par le Gouvernement soudanais pour rétablir la sécurité et la stabilité dans la région du Darfour.
 
3.Apprécie la coopération du Gouvernement soudanais avec l'Union Africaine et les Etats frères ainsi que son rejet de toute ingérence étrangère dans ses affaires de sécurité intérieure sans son consentement.
 
4.Invite toutes les parties à respecter la souveraineté des Etats indépendants, à cesser de s'ingérer de manière négative dans les affaires intérieures du Soudan et à troubler sa sécurité et sa stabilité.
 
5.Rejette toutes les formes d'embargo et de sanctions injustes qui visent à exploiter les Etats indépendants et à confisquer sa libre volonté. Le Conseil exige la levée de telles sanctions.
 
6.Condamne avec force toutes mesures pouvant anéantir les efforts de règlement négocié ou en voyant de signaux erronés qui entravent le déroulement du processus de paix à Doha ou qui sapent les accords de paix antérieurement signés et troublent la paix et la sécurité de la région.
 



CNCL/11-2009/RES.12
 
RESOLUTION N° 12/11-CNCL
SUR
LES ALLEGATIONS DE LA COUR PENALE INTERNATIONALE
CONTRE LE SOUDAN
 
Le Conseil de l'UPCI réuni en sa 11ème session tenue à Niamey, République du Niger, les 22 et 23 Safar 1430H ( 18-19 février 2009),
 
-Se référant à ses résolutions précédentes et aux résolutions pertinentes adoptées par l'Organisation de la Conférence islamique, l'Union Africaine, le Groupe des Caraïbes Pacifiques, la Ligue des Etats arabes, les Etats membres du Mouvement de Non-alignés, de l'Union des Parlements Africains et du Groupe des 77,
 
-S'inspirant des principes du droit international et de la Convention de Vienne qui disposent qu'aucun Etat ne doit être contraint de se conformer aux dispositions d'une Convention à laquelle elle ne fait pas partie,
 
-Se référant à la Convention de Rome établissant la Cour Pénale Internationale selon laquelle la compétence de la Cour se limite aux seuls Etats ayant entériné ladite Convention,
 
-Se référant aussi au principe du droit international stipulant le principe de la souveraineté et de l'immunité des Chefs d'Etat des pays indépendants,
 
1.Réitère sa position de soutien au gouvernement soudanais pour la défense de la souveraineté et de la volonté nationale indépendante du Soudan et se met au côté du peuple soudanais pour faire face à toute agression ou conspiration contre l'intégrité territoriale de son pays ainsi que sa liberté.
 
2.Invite tous les parlements membres à condamner l'exploitation du droit et des institutions judiciaires internationales à des fins politiques en particulier ainsi que tout acte préjudiciable au principe de la justice et à sa crédibilité.
 
3.Condamne la politique de deux poids deux mesures pratiquée par certains Etats qui se servent du droit et des institutions contre tous les Etats du tiers monde, en particulier, les pays du monde islamique et d'Afrique tout en fermant l'œil à l'égard des Etats qui violent le droit international humanitaire et le droit international et qui commettent les crimes les plus abjectes et en les protégeant.
 
4.Considère avec une profonde inquiétude les allégations du procureur général de la Cour Pénale Internationale contre les dirigeants soudanais et ce, en violation flagrante de la Charte de la Cour elle-même, du droit international et de la souveraineté nationale de la République du Soudan.
 
 
 
5.Estime que les allégations du procureur général et les procédures de la Cour Pénale Internationale ainsi que ses conséquences, entravent les efforts pacifiques déployés pour résoudre le problème du Darfour, font voler aux éclats les accords de paix globale signés, menassent la sécurité et la stabilité au Soudan et instaurent une insécurité susceptible de mettre en péril la stabilité et la sécurité de l'ensemble de la région.
 
6.Invite les parlements membres ainsi que tous les parlements des Etats membres de l'Organisation de la Conférence islamique à demander à leurs gouvernements de manifester leur solidarité au Soudan pour la défense de sa souveraineté, de sa sécurité et de sa stabilité face à la position hostile adoptée par la Cour Pénale Internationale, son procureur général et les Etats qui les y incitent.


CNCL/11-2009/RES.13
RESOLUTION N° 13/11-CNCL
SUR
LA SITUATION A CHYPRE
 
Le Conseil de l'UPCI réuni en sa 11ème session tenue à Niamey, République du Niger les 22 et 23 Safar 1430H ( 18-19 février 2009),
 
Rappelant les résolutions N°2/31-P et N°6/34-P sur la situation en Chypre adoptées par la 31ème et la 34ème sessions de la Conférence islamique des Ministres des Affaires étrangères, tenues respectivement à Istanbul du 14 au 16 juin 2004, et à Islamabad du 15 au 17 mai 2007, et qui ont permis au peuple chypriote turc musulman de participer aux activités de l'OCI sous l'appellation de l'Etat chypriote turc tel que précisé dans le plan de règlement global soumis par le Secrétaire général des Nations Unies,
 
Rappelant la résolution N°4 sur la situation en Chypre adoptée par la 4ème session de l'UPCI tenue à Istanbul du 8 au 13 avril 2006 et qui a permis au peuple chypriote turc musulman de participer aux activités de l'UPCI sous l'appellation de l'Etat chypriote turc conformément aux résolutions pertinentes de l'OCI,
 
Rappelant également les résolution sur la situation à Chypre adoptée par les 32ème, 33ème et 34ème sessions de la Conférence islamique des Ministres des Affaires Etrangères, tenues respectivement du 28 au 30 juin 2005 à Sanaa (résolution 5/33) du 19 au 21 juin 2006 à Baku (résolution N°5/33) et du 15 au 17 mai 2007 à Islamabad (résolution n°6/34) et qui invitent les Etats membres à prendre des mesures concrètes pour mettre fin à l'isolement économique, politique et culturel des chypriotes turcs et réaffirment l'égalité complète des deux parties à Chypre,
 
Rappelant en outre la résolution N°10 adoptée par la 9ème session du Conseil de l'UPCI tenue les 15 et 16 février 2007 à Kuala Lumpur et appuyant les efforts du Secrétaire général de l'ONU déployés dans le cadre de ses bons offices visant à parvenir à un règlement global de la question de Chypre sur la base des paramètres définis par les Nations Unies,
 
1.Invite les Etats membres à renforcer leur solidarité effective avec l'Etat chypriote turc et à préserver les relations solides qu'ils entretiennent avec cet état afin de briser l'isolement humanitaire qui lui est imposé et de renforcer leurs relations avec l'Etat chypriote turc dans tous les domaines.
 
2.Invite à élargir le soutien efficace de manière qu'il s'étend aux revendications légitimes de l'Etat chypriote turc concernant le droit des chypriotes turcs à faire entendre leur voix dans toutes les instances internationales sur la base de l'égalité entre les deux parties et ce, jusqu'à ce qu'il soit trouvé un règlement juste, durable et global de la question chypriote.
 
3.Réaffirme la nécessité de trouver une solution juste, viable et globale de la question chypriote reposant sur les paramètres des Nations Unies et sur la base de l'existence de deux zones jouissant de l'égalité politique de deux parties et disposant du nouvelle structure de partenariat d'Etat. Réaffirme son soutien aux bons offices du Secrétaire général des Nations Unies.
 
4.Se félicite du désir manifesté par la partie chypriote turque et la Turquie pour parvenir à un règlement politique viable.
 
 
 
 
5.Salut le rapport du Secrétaire général de l'ONU (699/2007-P) qui encourage la Communauté internationale à maintenir les relations économiques, sociales et culturelles avec le peuple chypriote turc et qui souligne que la levée de l'isolement imposé aux chypriotes turcs n'est pas contradictoire avec les résolutions du Conseil de Sécurité de l'ONU.



CNCL/11-2009/RES.14
 
RESOLUTION N° 14/11-CNCL
SUR
LA SITUATION DE LA MINORITE MUSULMANE TURQUE
DE THRACE OCCIDENTALE.
 
Le Conseil de l'UPCI réuni en sa 11ème session tenue à Niamey, République du Niger, les 22 et 23 Safar 1430H ( 18-19 février 2009),
 
Conscient que les musulmans de la Grèce en général et la minorité musulmane turque de Thrace occidentale en particulier ? font partie intégrante du monde islamique,
 
Rappelant les principes et objectifs de la Charte de l'Organisation de la Conférence islamique et les résolutions adoptées par la Conférence islamique au Sommet, la Conférence islamique des Ministres des Affaires étrangères et le Conseil et la Conférence de l'UPCI ainsi que les conventions, déclarations et accords internationaux invitant à respecter les droits de l'homme notamment les droits politiques, sociaux, économiques et culturels et la liberté de culte ; rappelant en particulier la convention de Lausanne qui garantie les droits de la minorité musulmane turque tels que le droit à utiliser sa propre langue turque, à pratiquer ses cultes religieux et à élire librement ses représentants dans tous les domaines,
 
Rappelant aussi la déclaration de l'Assemblée générale des Nations Unies sur l'élimination des toutes les formes d'intolérance et de discrimination sur la base de la religion ou de la croyance,
 
Conscient que les droits et libertés fondamentaux de la minorité musulmane turque de Thrace occidentale sont définis et protégés par les traités et accords bilatéraux et internationaux auxquels la Grèce fait partie,
 
1.Invite la Grèce de nouveau à prendre les mesures susceptibles de respecter les droits et les libertés fondamentaux de la minorité musulmane turque de Thrace occidentale ainsi que son identité en vertu des accords bilatéraux et internationaux.
 
2.Se félicite de la résolution adoptée par la 5ème session de la Conférence de l'UPCI tenue les 30 et 31 janvier 2008 au Caire et qui demande à la Grèce de reconnaître les Muftis de Chanche et de Komoniti en tant que Muftis officiels.
 
3.Invite la Grèce à prendre les mesures nécessaires pour permettre à la minorité musulmane turque d'élire les Conseils d'administration des Waqfs en vue de garantir leur autonomie et de permettre aux deux Muftis élus de gérer les biens des Waqfs et de mettre fin à la confiscation et aux impôts exorbitants appliqués à ces Waqfs.
 
4.Exhorte la Grèce à restituer la citoyenneté de dizaines de milliers des membres de la minorité turque dont la citoyenneté a été retirée en vertu de la loi N°19 annulée du Code de la citoyenneté grecque N°3370/1955.
 
5.Fait état de son inquiétude face à l'interdiction prononcée par la Cour Suprême Grecque des activités de la plus ancienne organisation non gouvernementale de la minorité musulmane turque, à savoir, l'Union turque de Chanche sous prétexte que son appellation comporte le mot "Turque" et que cela constitue une discrimination basée sur l’origine ethnique.
 



CNCL/11-2009/RES.15
 
RESOLUTION N° 15/11-CNCL
SUR
LA SITUATION AU JAMMU ET CACHEMIRE
 
Le Conseil de l'UPCI réuni en sa 11ème session tenue à Niamey, République du Niger les 22 et 23 Safar 1430H ( 18-19 février 2009),
 
Réaffirmant les principes et les objectifs définis dans les chartes de l'OCI et de l'ONU sur l'importance de garantir les droits des peuples à l'autodétermination et rappelant, à ce propos, les résolutions pertinentes des Nations Unies sur les conflits du Jammu et Cachemire et qui ne sont toujours pas mis en œuvre,
 
Se référant à l'accord de Simla signé par les Gouvernements de l'Inde et du Pakistan et qui vise à parvenir à un règlement définitif du problème du Jammu et Cachemire,
 
Réaffirmant les déclarations sur la Jammu et Cachemire adoptées par la 7ème et la 10ème sessions de la Conférence islamique au Sommet et par les deux sessions extraordinaires de la Conférence Islamique au Sommet tenues à Casablanca en 1994 et à Islamabad en 1998 ainsi que toutes les résolutions antérieures adoptées par l'OCI sur le conflit du Jammu et Cachemire, notamment la résolution 2/34 et les rapports de la réunion ministérielle et de la réunion au niveau du Sommet du Groupe de contact de l'OCI sur le Jammu et le Cachemire dont il appuie les recommandations,
 
Exprimant son inquiétude face à l'utilisation aveugle de la force et à la violation des droits de l'homme du peuple de Cachemire ainsi que la qualification de sa lutte de terroriste; regrettant que la mission d'établissement des faits de l'OCI n'ait pas été autorisée à visiter le Cachemire sous occupation indienne et que l'offre de l'OCI de dépêcher une mission de bons offices n'ait pas connu de suite,
 
1.Invite à trouver un règlement pacifique au problème du Jammu et Cachemire conformément aux résolutions pertinentes des Nations Unies et à l'accord de Simla.
 
2.Appuie les efforts en cours déployés par le Gouvernement du Pakistan pour trouver une solution pacifique en recourant à tous les voies et moyens disponibles, y compris des pourparlers bilatéraux de fond avec l'Inde conformément à la volonté du peuple du Jammu et Cachemire.
 
3.Demande aux Etats membres de mobiliser les ressources nécessaires et de contribuer généreusement à l'octroi d'assistance humanitaire au peuple du Jammu et de Cachemire.
 
4.Invite l'Inde à mettre fin immédiatement aux violations flagrantes et systématiques de droits de l'homme du peuple cachemiri et à permettre aux organisations de droits de l'homme et aux organisations humanitaires de visiter le Jammu et Cachemire.
 


CNCL/11-2009/RES.16
 
RESOLUTION N° 16-11-CNCL
SUR
LE CONFLIT ENTRE L'AZERBAIDJAN ET L'ARMENIE
CONCERNANT LA REGION DE NAGORNY KARABAKH
 
Le Conseil de l'UPCI réuni en sa 11ème session tenue à Niamey, République du Niger les 22 et 23 Safar 1430H ( 18-19 février 2009),
 
Se fondant sur les objectifs définis dans la charte de l'Organisation de la Conférence islamique,
 
Profondément préoccupé par l'agression de la République d'Arménie contre l'Azerbaïdjan et qui s'est traduite par l'occupation de plus de 20% du territoire Azerbaïdjanais,
 
Exprimant son profond regret de ce que le conflit entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan n'est pas jusqu'ici résolu,
 
Profondément touché par la souffrance endurée par plus d'un million d'Azerbaïdjanais déplacés et réfugiés suite à l'agression arménienne ainsi que par la gravité et la cruauté des problèmes humanitaires,
 
Rappelant que toutes les résolutions adoptées par le Conseil de sécurité des Nations Unies exigent le retrait inconditionnel des forces d'occupation de tous les territoires Azerbaïdjanais occupés,
 
Réaffirmant à nouveau toutes les résolutions pertinentes sur cette question,
 
Exhortant au respect scrupuleux des dispositions de la Charte des Nations Unies et à la mise en œuvre intégrale des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité,
 
Se félicitant des efforts diplomatiques et des autres efforts déployés pour le règlement de ce conflit,
 
Réaffirmant le respect par tous les Etats membres de la souveraineté, de l'unité, de l'intégrité territoriale et de l'indépendance politique de la République d'Azerbaïdjan,
 
Soulignant les effets néfastes de la politique d'agression par la République d'Arménie sur le processus de paix amorcé dans le cadre de l'organisation pour la sécurité et la coopération en Europe,
 
1.Condamne avec force l'agression de la République d'Arménie contre la République d'Azerbaïdjan.
 
2.Considère les actes commis contre les populations civils d'Azerbaïdjan dans les territoires de ce pays sont des crimes contre l'humanité.
 
3.Condamne fermement le pillage et la destruction des sites historiques, culturels et religieux dans les territoires azerbaïdjanais occupés.
 
 
4.Exige avec force la mise en œuvre intégrale des résolutions 822, 853, 874 et 884 du Conseil de Sécurité des Nations Unies ainsi que le retrait immédiat, sans condition et intégral des forces arméniennes de tous les territoires azerbaïdjanais occupés. Il exhorte au respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la République d'Azerbaïdjan.
 
5.Exprime toute son inquiétude face au non respect, par l'Arménie, des exigences contenues dans les résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies et exhorte ce pays à se conformer à toutes les résolutions et décisions des organisations internationales concernant ce conflit et à retirer ses forces militaires de tous les territoires azerbaïdjanais occupés.
 
6.Invite le Conseil de sécurité à reconnaître l'existence d'une agression contre la République d'Azerbaïdjan et à prendre les mesures nécessaires en vertu du chapitre 7 de la Charte des Nations Unies pour amener la République d'Arménie à se conformer aux résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies et pour condamner et mettre fin à l'agression contre la souveraineté et l'intégrité territoriale de la République d'Azerbaïdjan. Il invite les Etats membres à coordonner leurs actions en vue de réaliser cet objectif au niveau des Nations Unies.
 
7.Exhorte tous les Etats membres à s'abstenir de fournir à l'Arménie les armes et équipements militaires pouvant l'encourager à aggraver le conflit et à poursuivre l'occupation des territoires azerbaïdjanais. De même, il ne doit pas être permis que les territoires des Etats membres soient utilisés pour le transit de tels apprivoisements.
 
8.Demande aux Etats membres et à tous les membres de la Communauté Internationale à recourir à des mesures politiques et économiques efficaces pour mettre fin à l'agression arménienne et à l'occupation des territoires azerbaïdjanais.
 
9.Invite tous les Etats membres de l'UPCI à contribuer efficacement au règlement pacifique du conflit dans le meilleur délai et à rompre toutes les relations avec l'Arménie.
 
10.Exhorte la communauté internationale à ne pas rester les bras croisés face aux conditions de vie déplorables des réfugiés et déplacés azerbaïdjanais.
 
11.Invite au règlement juste et pacifique du conflit entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan sur la base du respect des principes de l'unité et de l'intégrité territoriale et dans l'intangibilité des frontières internationalement reconnues.
 
 
12.Exprime son soutien total aux trois principes définis pour le règlement du conflit armé entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan tels que contenus dans la déclaration du Président de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe adoptée par le Sommet de cette organisation réuni en 1996 à Lisbonne, à savoir, l'unité et l'intégrité territoriale des Républiques d'Arménie et d'Azerbaïdjan, l'instauration d'un plus haut niveau d'autonomie interne dans la région de Nagorny Karabakh situé à l'intérieur d'Azerbaïdjan et la garantie de la sécurité de la région de Nagorny Karabakh et toutes ses populations.
 
 
 
 
13.Examine la proposition faite par le Président de la Conférence de l'organisation pour la sécurité et la coopération à Minsk pour le règlement progressif du conflit armé entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan en tant que base de négociation dans le cadre du groupe de Minsk relevant de l'organisation pour la sécurité et la coopération en Europe. Il exprime sa conviction du fait que cette approche est de nature à assurer l'élimination de tous les méfaits dangereux de l'agression contre la République d'Azerbaïdjan.
 
14.Demande aux organisations internationales ainsi qu'aux parlements et aux gouvernements à travers le monde de redoubler leurs efforts en vue de faciliter la conclusion d'un accord de paix équitable entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan sur la base des us et principes du droit international.
 
15.Réaffirme sa solidarité et son soutien entiers aux efforts déployés par le gouvernement et le peuple d'Azerbaïdjan pour leur territoire et appelle à assurer le retour des déplacés et de réfugiés dans leurs foyers en toute sécurité, honneur et dignité.
 
16.Exprime son appréciation à tous les Etats membres qui ont apportés une assistance humanitaire aux réfugiés et personnes déplacées et exhorte les autres Etats à accroître leur assistance.


CNCL/11-2009/RES.17
 
RESOLUTION N° 17/11-CNCL
SUR
LE REJET DE TOUTES LES SANCTIONS IMPOSEES
A DES ETATS ISLAMIQUES
 
Le Conseil de l'UPCI réuni en sa 11ème session tenue à Niamey, République du Niger, les 22 et 23 Safar 1430H ( 18-19 février 2009),
 
Rappelant les principes et buts de la Charte des Nations Unies,
 
Rappelant également les objectifs et principes de la Charte de l'OCI, en particulier, ceux appelant à consolider la solidarité entre les Etats islamiques et à renforcer leur capacité à protéger leur sécurité, solidarité, indépendance et droits nationaux,
 
Se référant aux résolutions N°51/22 et N°51/17 de l'Assemblée générale des Nations Unies sur les sanctions économiques que des Etats membres des Nations Unies imposent unilatéralement à d'autres Etats membres,
 
Ayant pris connaissance des communiqués, déclarations et résolutions adoptés au niveau des diverses intenses gouvernementales, internationales et non gouvernementales et qui stipulent le rejet par la communauté internationale de tout acte consistant, pour un Etat, de privilégier sa législation nationale par rapport aux règles du droit international en vue de porter atteinte à la souveraineté et aux intérêts des Etats et leurs peuples,
 
1.Rejette avec force le principe d'imposition de toutes sortes de sanctions – quelles soient unilatérales ou multilatérales – à un quelconque des Etats islamiques.
 
2. Condamne la persistance des sanctions contre les Etats islamiques et exige leur levée immédiate ; réaffirme la nécessité de respecter la souveraineté des Etats et de ne pas s'ingérer dans leurs affaires intérieures.


CNCL/11-2009/RES.18
 
RESOLUTION N° 18/11-CNCL
SUR LA NECESSITE D'INSTAURER LA CONCERTATION ET LA COORDINATION PREALABLES ENTRE LES PARLEMENTS ISLAMIQUES EN MARGE DES REUNIONS INTERNATIONALES
 
Le Conseil de l'UPCI réuni en sa 11ème session tenue à Niamey, République du Niger, les 22 et 23 Safar 1430H ( 18-19 février 2009),
 
S'inspirant des enseignements et principes islamiques sublimes qui, entre autres, ordonnent aux musulmans de se concerter, d'unir leurs rangs et de consolider leur unité,
 
Réaffirmant les objectifs de l'UPCI, en particulier, les dispositions du paragraphe 3 de l'article 1 de son Statut qui stipule clairement que "la création d'un cadre de coopération et de coordination globales et fructueuses entre les Etats membres de l'UPCI au niveau des instances et organisations internationales" fait partie des objectifs de l'Union,
 
Prenant note des résolutions pertinentes adoptées par la Conférence islamique des Ministres des affaires étrangères dont la résolution n°26/34 adoptée par la 34ème session tenue du 15 au 17 mai 2007 à Islamabad, République islamique du Pakistan qui affirme que la préservation des mécanismes de coordination et de consultation entre les Etats membres de l'OCI à tous les niveaux et sur toutes les questions d'intérêt commun ainsi que le renforcement et l'élargissement de ces mécanismes pour l'élimination de toutes les sources possibles de divergences et pour l'adoption par les Etats islamiques d'une position commune au niveau des instances internationales, sont autant d'éléments essentiels et indispensables pour le règlement des problèmes communs de l’Oummah islamique.
 
Rappelant la résolution N°14 adoptée par la 9ème session du Conseil de l'UPCI tenue les 15 et 16 février 2007 à Kuala Lumpur, Malaisie ainsi que la résolution N°17 adoptée par la 5ème session de la Conférence de l'UPCI tenue les 30 et 31 janvier 2008 au Caire sur la question de la création d'un mécanisme de concertation régulière entre les Etats membres en marge des organisations et instances parlementaires internationales en vue d'adopter une position commune sur les questions d'intérêt commun pour la Oummah islamique,
 
Préoccuper par les défis grandissants qui ternissent l'image de l'islam et portent atteinte aux intérêts communs du monde islamique de plus en plus compliqué et globalisé qui requiert le renforcement de la coopération et de la coordination entre les Etats membres de l'OCI et les parlements de ses Etats au niveau des instances internationales,
 
Considérant que les parlements membres de l'UPCI représentent 40% des voix de l'Union interparlementaire ce qui favorise dans une large mesure la défense de leurs objectifs communs au sein de l'Union interparlementaire, Préoccuper par les tentatives menées par certains cercles au sein de l'Union parlementaire pour détruire les principes et valeurs islamiques d'une manière ou d'une autre,
 
1.Réaffirme la nécessité impérieuse pour les parlements membres de l'UPCI de renforcer leur concertation et d'adopter une position commune sur les questions intéressant la Oummah islamique au niveau des instances parlementaires internationales.
 
2.Réaffirme la nécessité d'exhorter les parlements membres des Etats membres de l'OCI qui n'ont pas encore adhéré à l'UPCI de le faire sans tarder, de les exhorter à participer aux activités des autres unions et de prendre part à toutes les réunions en vue de renforcer le rôle du groupe parlementaire islamique au niveau des instances et organisations parlementaires internationales, en particulier, l'Union interparlementaire.
 
3.Réaffirme qu'en plus des autres causes de l’Oummah islamique, la cause de la Palestine et la question d'Al-Qods-Al-Charif, de la défense des valeurs et principes islamiques et de la lutte contre la diffamation de l'islam doivent ''être les questions essentielles sur lesquelles les parlements membres doivent adopter une position commune au niveau des instances internationales''.
 
4.Invite tous les parlements membres à participer efficacement aux réunions du groupe parlementaire islamique.


CNCL/11-2009/RES.19
 
RESOLUTION N° 19/11-CNCL
SUR
L'IMPACT DE LA MONDIALISATION SUR LES ECONOMIES DES PAYS EN DEVELOPPEMENT, EN PARTICULIER, LES ETATS ISLAMIQUES
 
Le Conseil de l'UPCI réuni en sa 11ème session tenue à Niamey, République du Niger , les 22 et 23 Safar 1430H ( 18-19 février 2009),
 
1.Réaffirme la nécessité de réaliser l'unité économique des Etats membres par la création d'un marché commun islamique contribuant à l'élaboration des projets économiques communs et à la partenariat des marchés financiers des Etats islamiques.
 
2.Met en garde contre les méfaits de la mondialisation comme la répartition inéquitable des fruits de la production intégrale et leur concentration entre les mains des grandes firmes qui se préoccupent plus de la réalisation de bénéfice que du progrès du monde en développement ou du monde islamique.
 
3.Met l'accent sur le rôle capital des parlements dans la définition des politiques économiques et sociales et de l'action économique commune pour acquérir la technologie et assurer la coordination et la coopération dans les domaines des technologies de l'information.
 
4.Réaffirme la nécessité de la volonté politique en tant que condition essentielle pour le succès des efforts d'intégration économique des Etats islamiques.
 
5.Exhorte les Etats membres à conclure des accords bilatéraux en vue de développer et de renforcer les échanges commerciaux communs.
 
6.Exhorte les gouvernements des Etats membres de l'OCI à créer un Conseil économique social et islamique ayant pour mission de développer les économies et de proposer des législations pouvant y conduire.
 
7.Propose la création d'un comité technique ad hoc chargé d'examiner les problèmes économiques dans les Etats membres et de collecter les rapports des Etats membres pour entreprendre une étude minutieuse de ces problèmes et de le soumettre à la prochaine réunion.
 


CNCL/11-2009/RES.20
 
 
RESOLUTION N° 20/11-CNCL
SUR
CONTRIBUTIONS VOLONTAIRES AU FONDS DE SOLIDARITE ISLAMIQUE POUR FINANCER LES ACTIONS D'ENTRAIDE ET DE SOLIDARITE ENTRE LES ETATS ISLAMIQUES EN CAS DE CATASTROPHES
 
 
Le Conseil de l'UPCI réuni en sa 11ème session tenue à Niamey, République du Niger, les 22 et 23 Safar 1430H ( 18-19 février 2009),
 
1. Demande aux Etats islamiques de respecter leur engagement en accordant des contributions volontaires au Fonds de solidarité islamique mentionné dans le communiqué adopté par la 3ème session de la Conférence tenue en mars 2004 à Dakar, Sénégal et ce :
 
a)En demandant au Comité Exécutif de l'UPCI de mettre en place un organe chargé d'organiser et d'administrer le Fonds.
b)En instaurant la coordination entre les Etats islamiques au niveau gouvernemental et populaire, en particulier, entre les organisations de la société civile.
c)En assurant l'échange d'information sur "la prévision préalable des catastrophes" et la lutte à mener immédiatement contre ces catastrophes et en mobilisant les ressources financières et humaines nécessaires à cet effet.
d)En demandant aux gouvernements et aux parlements des Etats islamiques d'élaborer des législations qui préviennent les catastrophes nuisibles à l'homme et à l'environnement et qui établissent la responsabilité des individus et des institutions qui provoquent de telles calamités, en particulier, à la lumière des conventions internationales portant sur ces questions comme la convention internationale du transport maritime des produits et déchets nucléaires.
 
2. Demande de soutenir les pays du centre et de l'est du continent africain (toute la Corne d'Afrique) qui souffrent de famine et de sécheresse et d'intégrer cela dans la catégorie des catastrophes que doit couvrir le Fonds de solidarité islamique lorsqu'ils surviennent.
 
3. Invite les Etats islamiques à diligenter l'acheminement des aides humanitaires d'urgence aux zones et pays frappés par la sécheresse et la famine.
 
4. Encourage les organisations de la société civile du monde islamique à contribuer aux opérations de secours, à faciliter cette mission et à les protéger face aux actions menées pour limiter ces secours sous divers prétextes comme le financement du terrorisme alors qu'ils n'ont rien à voir avec ce phénomène comme l'attestent les associations internationales indépendantes.
 
5. Invite à contribuer efficacement à la consolidation de la résistance du peuple palestinien confronté à un blocus injuste et ce, en apportant des contributions au Fonds de soutien à la Palestine placé sous la supervision de la Ligue des Etats Arabes ou en recourant à tout autre moyen disponible.


CNCL/11-2009/RES.21
 
RESOLUTION N° 21/11-CNCL
SUR
L'ANNULATION OU L’ALLEGEMENT DES DETTES CONTRACTEES PAR LES ETATS ISLAMIQUES EONOMIQUEMENT DEMUNIS
 
Le Conseil de l'UPCI réuni en sa 11ème session tenue à Niamey, République du Niger, les 22 et 23 Safar 1430H ( 18-19 février 2009),
 
Réaffirmant la résolution adoptée par la 4ème Session de la Conférence de l'UPCI tenue les 12 et 13 avril 2006 à Istanbul, Turquie et qui appelle à lancer un appel aux Etats nantis pour qu'ils annulent ou allègent les dettes contractées par les Etats islamiques qui traversent les conditions économiques difficiles,
 
Considérant la situation des pays islamiques pauvres et endettés qui s'est dégradée suite à la crise économique mondiale portant préjudice à leurs efforts de développement,
 
Réaffirmant le devoir de solidarité efficace entre le peuple islamique tel dicté par l'Islam et défini dans les textes fondamentaux de l'UPCI,
 
Reconnaissant l'impact positif de l'initiative appelé "les pays pauvres très endettés" sur les économies des Etats bénéficiant d'une telle disposition de la part des pays riches ou des institutions financières internationales,
 
1.Recommande aux Etats islamiques nantis d'envisager la suppression ou l’allègement des dettes au vue des difficultés que connaissent les Etats islamiques démunis, en particulier, en Afrique et ce, dans le cadre de la solidarité islamique que prône notre sublime religion.
 
2.Réaffirme la nécessité de créer des mécanismes pour financer les contributions et projets de développement dans les Etats nécessiteux selon des formules islamiques loin des prêts usuraires comme la mousharaka, la mourabaha, la moussana'a, la mouzara'a et les autres formules qui réalisent des objectifs escomptés loin des dettes directes.
 


CNCL/11-2009/RES.22
 
RESOLUTION N°22/11CNCL
SUR
LA POURSUITE DE L'ETUDE CONCERNANT LA CREATION
D'UN "FONDS MONETAIRE ISLAMIQUE"
 
Le Conseil de l'UPCI réuni en sa 11ème session tenue à Niamey, République du Niger, les 22 et 23 Safar 1430H ( 18-19 février 2009),
 
Reconnaissant la nécessité de réduire progressivement la dépendance des Etats islamiques des Fonds monétaires internationaux existant comme le Fonds monétaire international (FMI),
 
Faisant suite à la résolution adoptée lors de la Conférence de Caire et qui charge le Secrétaire général d'étudier la possibilité de créer le Fonds de Solidarité islamique, le Conseil réaffirme la nécessité pour le Secrétaire général de suivre cette question.
 
Conscient de la nécessité de déployer davantage d'efforts pour assurer le bien-être de tous,
 
1.Réaffirme le besoin de créer le Fonds monétaire islamique pour soutenir les institutions et organisations de financement existantes qui offrent de prestation aux acteurs commerciaux pauvres pour soutenir les économies des Etats islamiques et améliorer leur niveau de vie.
 
2.Réaffirme aussi l'importance de soutenir le Fonds en vue de libéraliser le commerce entre les Etats islamiques et de favoriser les échanges commerciaux multilatéraux.
 
3.Invite à mettre à profit l'expertise du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque Mondiale pour étudier le niveau de transparence des politiques économiques conformément aux normes internationales.


CNCL/11-2009/RES.23
 
RESOLUTION N° 23/11-CNCL
SUR
L'ADOPTION PAR LES NATIONS UNIES, D'UNE RESOLUTION SUR L'ELABORATION D'UNE LEGISLATION INTERNATIONALE SUR LA DIFFAMATION DES RELIGIONS DIVINES ET DE LEURS SYMBOLES
 
 
Le Conseil de l'UPCI, réuni en sa 11ème session tenue à Niamey, République du Niger les 22 et 23 Safar 1430H (18 – 19 février 2009),
 
Rappelant le contenu du communiqué final de la 11ème session de la Conférence Islamique au Sommet, tenue à Dakar, République du Sénégal les 13 et 14 mars 2008 qui demandait au Secrétaire général de l'OCI de mettre en place un groupe d'experts chargé d'élaborer "un instrument juridique international contraignant pour assurer le respect de toutes les religions et valeurs culturelles et pour empêcher la discrimination et l'incitation à l'islamophobie",
 
Réaffirmant l'attachement à la déclaration universelle des droits de l'homme qui pénalise toute action visant à inciter à la haine contre les religions et qui consacre l'égalité de tous les hommes, abstraction faite de leurs convictions religieuses ou politiques,
 
Appelant au respect total de toutes les religions divines et des symboles religieux ainsi qu'au respect de la coexistence pacifique entre les communautés, les religions et les croyances à l'ère de la mondialisation,
 
1-Invite les parlements islamiques à adopter une législation internationale appelant à garantir le respect total de toutes les religions divines et interdisant l'exploitation de la liberté d'expression pour porter atteinte à une quelconque religion et ce, pour empêcher la prolifération de la haine religieuse.
 
2-Condamne fermement la publication, à nouveau, des caricatures dans certains pays européens, par des auteurs qui visent à diffamer le prophète de l'islam, Mohammad (PSL), fustige le soutien apporté par certains pays européens à cet acte odieux et demande que soit mis fin à ces provocations.
 
3-Demande à ses homologues des parlements d'Europe, du Parlement européen et de l'Union interparlementaire à diligenter l'élaboration de législations empêchant la répétition de toute diffamation contre les prophètes et envoyés de Dieu ou contre les religions et croyances; sachant que de tels actes ne font que blesser les sentiments des croyants.
 
4-Réaffirme la nécessité de respecter la dignité de l'homme quelle que soit sa religion et demande de cesser les actes d'incitation à la haine, de diffamation et d'injustice.


CNCL/11-2009/RES.24
 
RESOLUTION N° 24/11-CNCL
SUR
LA DEMOCRATIE, LES DROITS DE L'HOMME ET LE DROIT
INTERNATIONAL HUMANITAIRE
 
 
Le Conseil de l'UPCI, réuni en sa 11ème Session tenue à Niamey, République du Niger, les 22 et 23 Safar 1430 H (18-19 Février 2009),
 
Rappelant toutes les résolutions pertinentes adoptées au niveau de la Conférence Islamique au Sommet et de la Conférence Islamique des Ministres des Affaires Etrangères, en particulier, la résolution N0. 40/19-P en vertu de laquelle la déclaration du Caire sur les droits de l'homme,
 
Conscient de l'universalité des valeurs islamiques et de leur nature indivisible concernant les droits de l'homme et de la place éminente que l'Islam réserve à l'Homme en sa qualité de représentant de Dieu sur terre, conscient aussi de l'importance que la pensée islamique accorde au renforcement et au respect des droits de l'homme;
 
Convaincu de la nécessité impérieuse de rechercher davantage de voies et de moyens pour consolider et protéger les droits de l'homme,
 
Préoccupé par les tentatives d'utilisation de la question des droits de l'homme pour faire douter des principes et fondements de la Shari'a islamique et pour s'ingérer dans les affaires intérieures des Etats islamiques, et condamnant la discrimination dans le traitement des questions relatives aux droits de l'homme,
 
Réaffirme l'importance particulière que revêtent les spécificités nationales, régionales, culturelles et religieuses pour la définition des règles et critères internationaux relatifs aux droits de l'homme,
 
Considérant que l'enseignement de la démocratie et des droits de l'homme conformément à la Shari'a islamique fait partie intégrante du droit à l'éducation et à l'enseignement en tant qu'instrument dont la société et l’Oumma peuvent se servir pour préparer l'homme afin d'en faire le bon dirigeant à l'avenir;
 
Réaffirmant que la connaissance, par l'homme de ses droits, fait partie de ses droits naturels consacrés par le droit à l'enseignement reconnu par les instruments internationaux, ce qui doit pousser les Etats à enseigner les droits de l'homme sur la base de la foi, de la culture et des besoins de l’Oumma de manière qui puisse mettre en cohérence le concept et l'objectif, le programme et les moyens de sa réalisation afin de mieux assurer le respect des droits de l'homme, la préservation de la liberté de la pensée et de l'opinion ainsi que la participation effective des citoyens à l'édification de la société,
 
A la lumière du principe de la séparation des pouvoirs, de la nécessité d'assurer l'indépendance de la magistrature et de la justice ainsi que de la nécessité de garantir le principe de l'application des lois sans aucune tutelle ou intervention,
 

DECIDE:
 
PREMIEREMENT : Derecommander concernant l'enseignement des valeurs de la démocratie, des droits de l'homme et du droit international humanitaire dans les programmes scolaires des Etats membres de l'UPCI à la lumière de la Shari'a islamique en mettant l'accent sur :
 
1.La protection de la culture des droits de l'homme et le respect de ses valeurs universelles tout en reconnaissant le droit de chaque être humain à préserver son identité culturelle.
2.Le respect des fondements sur lesquels repose la culture des droits de l'homme ainsi que le rejet de la domination d'un modèle culturel unique.
3.La participation des forces, des institutions et des organisations de la société civile et la prise en compte de leurs avis lorsqu'il s'agit d'élaborer les programmes et manuel scolaires.
 
 
DEUXIEMEMENT : De recommander à l'élaboration de législations et règlements nationaux et à la modification de ceux existants pour qu'ils soient en cohérence avec les méthodes démocratiques conformes à la Shari'a islamique du point de vue de la protection des libertés et droits, de la liberté de pensée et d'opinion, des lois relatives à la presse et à l'information ainsi qu'à la réglementation du travail des institutions de la société civile par la mise en place d'un cadre juridique et législatif pour une action démocratique conforme à la Shari'a islamique.
 


CNCL/11-2009/RES.25
 
 
RESOLUTION N° 25/11-CNCL
SUR
LA PROMOTION DU DIALOGUE ENTRE LES CIVILISATIONS AVEC UN ACCENT PARTICULIER SUR LA LUTTE CONTRE LES CAMPAGNES OCCIDENTALES DIRIGEES CONTRE LES VALEURS ISLAMIQUES
 
Le Conseil de l'UPCI, réuni en sa 11ème session tenue à Niamey, République du Niger, les 22 et 23 Safar 1430H (18 – 19 février 2009),
 
Se référant à la résolution N° 22/53 de l'Assemblée générale des Nations Unies qui a proclamée l'année 2001 " Année des Nations Unies pour le dialogue des civilisations" et qui a invité à prendre toutes les mesures nécessaires pour renforcer le concept du dialogue des civilisations,
 
Rappelant les dispositions du Programme d'Action Décennal de l'OCI adopté par la 3ème session extraordinaire de la Conférence islamique au Sommet qui invite l'OCI et ses organes subsidiaires et institutions spécialisées et affiliées à contribuer en tant que partenaire au dialogue des cultures et des religions ainsi qu'aux efforts déployés dans ce domaine,
 
Réaffirmant que la civilisation islamique a été et reste fermement attachée à la coexistence pacifique ainsi qu'à la compréhension et au dialogue constructif avec les autres civilisations,
 
1.Invite les Etats islamiques à coordonner leurs efforts pour créer des centres et instituts s'occupant du dialogue des cultures et des civilisations dans le but de favoriser la compréhension culturelle entre les peuples.
 
2.Appelle à la mise en place d'un groupe de contact de l'UPCI chargé du dialogue et ce, au sein des parlements des Etats islamiques afin de prendre les initiatives appropriées en coordination avec les gouvernements, et souligne la nécessité de développer la culture et l'esprit du dialogue.
 
3.Appelle à persévérer dans la conduite des dialogues interactifs de manière à renforcer le dialogue des cultures et des civilisations à travers la prise d'initiatives tangibles et l'organisation de symposiums appropriés et durables. Il invite les Etats membres, la Banque islamique de Développement et le Fonds de Solidarité islamique à apporter toute assistance financière et morale pouvant assurer le succès de ces dialogues.
 
4.Exprime son inquiétude face à la marginalisation et à la perte de vitesse de la langue arabe dans les Etats arabes et islamiques face aux langues étrangères, et invite à enseigner la langue arabe aux étudiants des pays islamiques non arabophones, ceci en considérant que la langue arabe est celle du Saint Coran et qu'elle constitue l'un des facteurs essentiels de l'unité de l’Oumma islamique.
 
5.Réaffirme l'importance de créer des chaînes de télévision nationales islamiques émettant dans les langues étrangères et s'adressant à l'Occident, ceci en considérant l'information comme un important moyen de communication et d'influence pouvant corriger l'image négative que l'Occident donne de l'Islam et présenter le véritable visage de l'Islam.


CNCL/11-2009/RES.26
 
RESOLUTION N° 26/11-CNCL
SUR LE RENFORCEMENT DU ROLE DE LA FEMME
 
Le Conseil de l'UPCI, réuni en sa 11ème session tenue à Niamey, République du NigerM les 22 et 23 Safar 1430H (18 – 19 février 2009),
 
Reconnaissant que le renforcement du rôle de la Femme contribue à la prospérité et au développement de plusieurs aspects de la vie de lOumma islamique,
 
Convaincu que le renforcement du rôle de la femme n'est pas en contradiction avec les principes islamiques,
 
Réaffirmant que l'examen des problèmes de la femme peut aider efficacement à résoudre les autres problèmes pertinents,
 
Œuvrant pour le renforcement du rôle de la femme musulmane dans la vie politique, sociale, économique et culturelle,
 
1.Exhorte les Etats Membres de l'UPCI à renforcer la position de la femme dans leurs pays et à demander à leurs gouvernements à s'intéresser à l'éducation de la femme pour qu'elle puisse jouer son rôle dans le développement social et à sensibiliser la femme sur son rôle et sur les droits que la Shari'a islamique lui garantit.
 
2.Demande aux organisations islamiques et aux institutions de la société civile dans les Etats membres à mettre en exergue les droits que l'Islam garantit à la femme en vue d'élaborer le document sur la femme musulmane et le document sur l'enfant musulman à soumettre aux commissions spéciales des Nations Unies pour qu'elles les examinent parmi les documents internationaux afin qu'ils servent de documents de référence pour les dispositions que les Etats islamiques pourront mettre en œuvre.
 
3.Appelle à la création d'un mécanisme pour examiner les problèmes de la femme musulmane à travers la mise en place d'un forum pour les femmes parlementaires musulmanes.
 
4.Accorde la priorité au développement des capacités de la femme ainsi qu'à sa qualification à travers des cours de formation, le renforcement de ses capacités et l'élaboration de législations qui confortent ses droits et ce, pour lui permettre de participer efficacement à l'édification de la société.
 
5.Appelle à adopter une vision islamique au sujet de la discrimination à l'égard de la femme et ce, à travers la tenue, par les parlements islamiques, d'une conférence scientifique pour examiner cette question.
 

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