Lors des Réunions de l’UIP à Québec, les Parlements membres ont abordé la question de visa canadien et le manque de la synchronisation des réunions avec les événements religieux

11 Novembre 2012 – Bureau de l’UPCI

Les Parlements membres de l’UPCI ont soulevé la question de la non-délivrance des visas pour certains Parlements membres de l’UIP. Ils ont exprimé leur protestation officielle contre les  mesures prises par les autorités canadiennes empêchant certains parlementaires de participer à la 127e  Assemblée de l’UIP. Dans leur réunion consultative, tenue en marge des travaux de l’UIP, les Parlements Membres de l'UPCI ont considéré l'action des autorités canadiennes comme un précédent qui prive les Parlements membres de l'UIP de leur droit d'assister à ces réunions parlementaires internationales.
Les Parlements membres de l'UPCI ont également insisté sur la nécessité d'éviter de tenir les Assemblées de l'UIP en même temps que les fêtes et occasions religieuses musulmanes.
En réponse à l'action du Groupe islamique vis-à-vis de la question susmentionnée, la 191e Session du Conseil Directeur de l'UIP a publié une déclaration dans laquelle elle a réaffirmé que les Assemblées de l'UIP ne peuvent être tenues que si tous les membres de l'UIP et les observateurs soient invités, et que leurs représentants soient certains que les visas nécessaires leurs seront  accordés pour participer aux réunions.
Dans son discours lors de la cérémonie inaugurale de la 127e Assemblée, le Président de l'UIP Son Excellence M. Abdul Wahid Radi a exprimé ses profonds regrets du fait que tous les Parlementaires qui se sont inscrits pour participer à l’Assemblée à Québec, n’aient pas tous obtenu des visas d’entrée au Canada, contrairement aux termes de l’accord conclu. Il a dit qu'il voulait rappeler avec fermeté, une fois de plus, le principe fondamental qui guide l'UIP, à savoir que les Assemblées de l’Organisation sont un espace où tous les Parlements membres et tous leurs délégués dument désignés, sans exception, peuvent se rencontrer et dialoguer, ce qui vient de se passer constitue un fâcheux et regrettable accident de parcours, grave, sans précédent dans la vie de l’Organisation depuis 123 ans. Il ne saurait, en aucun cas, être invoqué comme un précédent dans l’avenir sans que l’UIP perde son âme.
Le Secrétaire général de l'UPCI Prof Mahmud Erol KILIC a envoyé une lettre à S.E. le Secrétaire général de l'UIP, M. Andres B. Johnsson dans laquelle il lui a  fait part des décisions de la réunion consultative des Parlements membres de l'UPCI concernant la question des visas. M. Johnsson a envoyé un message en réponse, daté le 11/05/2012 expliquant la position de l'UIP concernant l'action des autorités canadiennes qui enfreint les termes de l'accord conclu entre l'UIP et les autorités parlementaires canadiennes.

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