Le Conseil national palestinien (CNP) s'est adressé aux associations parlementaires régionales et internationales, parmi lesquelles, l'Union interparlementaire (UIP), qui comprend 176 parlements membres, à l'occasion du 71e anniversaire de la Nakba (Catastrophe) de la Palestine, infligée au peuple palestinien en 1948 par les gangs sionistes, après des dizaines de massacres, causant le martyre de plus de 15000 Palestiniens, et l’expulsion de plus de la moitié de la population de leur terre natale.
Dans des lettres identiques, adressées par le président du Conseil, M. Saleem Al-Za’anoun, à plus de 11 associations et fédérations parlementaires arabes, islamiques, africaines, européennes, latines et internationales, il a confirmé que les conséquences catastrophiques de la Nakba étaient toujours en cours, accompagnées de tentatives visant à révoquer le droit à l'autodétermination de notre peuple, à nier le droit de retourner dans son pays et à priver le peuple palestinien d'un État indépendant avec Jérusalem pour capitale .
Le Conseil national Palestinien a expliqué que l'anniversaire de la Nakba, cette année coïncide également avec les fuites des plans et propositions de l'américain (Accord du siècle), qui va au-delà de toutes les résolutions pertinentes des Nations Unies, notamment la révocation du droit de retour des réfugiés palestiniens, conformément à la résolution 194. Outre l'abolition de l'agence de l'UNRWA - le témoin de la tragédie des réfugiés - établie par la résolution 302 de 1949.
Le Conseil national palestinien a souligné dans ses lettres, le respect des droits nationaux inaliénables des Palestiniens, au premier rang desquels figurent le droit de retour, la fin de l'occupation israélienne, la création d'un État palestinien avec Jérusalem pour capitale, conformément au droit international pertinentes, et l'inadmissibilité de transformer l'occupation en une situation normale, ainsi que de la justification de son agression, de son occupation et de ses procédures contraires aux principes, règles et dispositions du droit international et aux résolutions successives de légitimité internationale à cet égard.
Dans ses messages, le Conseil national a expliqué qu' Israël poursuivait ses crimes et l'occupation de notre peuple par le biais de la législation de la Knesset et qu'il se considérait toujours au-dessus du droit international et s’abstient d'appliquer les résolutions des Nations Unies sur les droits de notre peuple et pratique une politique d'imposition de faits, en particulier de colonies de peuplement, dans les territoires palestiniens occupés.
Le Conseil a appelé les chefs des associations parlementaires et leurs membres à unir leurs efforts pour surmonter les injustices imposées à notre peuple, soutenir leur lutte pour la liberté et le retour et forcer le parlement israélien (la Knesset) à cesser de légitimer l'occupation, ses crimes et de terroriser notre peuple.
À l'occasion du 71e anniversaire de la Nakba, le Conseil national palestinien a également appelé les gouvernements du monde, et en particulier les gouvernements européens, à soutenir le peuple palestinien et à l'aider concrètement à se débarrasser de l'occupation et à vivre dans la liberté et la dignité dans son État indépendant, avec Jérusalem comme capitale.
Le Conseil national a appelé les unions parlementaires à coopérer avec les Nations Unies et ses institutions pour contraindre l'occupation israélienne à mettre en œuvre les résolutions de légitimité internationale visant à instaurer la paix au Moyen-Orient en mettant fin à l'occupation du peuple palestinien, en permettant aux Palestiniens de se déterminer, et de retourner sur leur territoires, ainsi que d'établir son État indépendant conformément aux résolutions internationales légitimes à cet égard.
Le Conseil nationale a exhorté les Unions parlementaires à défendre l’UNRWA de son rôle envers les réfugiés palestiniens jusqu’à ce que leur problème soit réglé conformément à la résolution 194 des Nations Unies; et à rejeter toute tentative visant à saper sa mission consistant à fournir des services à environ six millions de réfugiés.
Le Conseil national a réaffirmé que nous étions les premiers propriétaires du pays, malgré le déplacement de plus de 800 000 personnes de notre pays et les empêchant d'y retourner, et malgré le crime de nettoyage ethnique au cours duquel les gangs sionistes ont commis plus de 70 massacres et détruit plus de 531 villages et villes dans leur intégralité.
Cependant, notre peuple est déterminé à rester sur son territoire, sachant que, fin 2018, le nombre total de Palestiniens dans le monde atteignait 13,1 millions, ce qui indique que le nombre de Palestiniens a été multiplié par neuf depuis la Nakba de 1948. Plus de la moitié d'entre eux (6,48 millions) vivent dans la Palestine historique et 1,57 million d'entre eux vivent dans les territoires occupés en 1948.
La Conseil national palestinien a averti que le danger à venir résidait dans l'idéologie sioniste, qui a contribué au nettoyage ethnique avant 1948. Elle est toujours vivante et continue et il semble que le temps travaille pour les partisans israéliens du transfert palestinien et de la récurrence de la Nakba (l'holocauste palestinien), par laquelle ils renforcent leur force en Israël jour après jour.
Nous, le Conseil national palestinien, saluons notre peuple de la patrie et de la diaspora, qui ont manifesté sur les places, les parcs et les capitales du monde pour exprimer son attachement à leur droit de retourner dans leur pays, la Palestine, c’est un droit qui ne tombe pas sous le coup de la prescription, c’est un droit individuel et collectif, garanti par les résolutions de la légitimité internationale et des instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme, et l' hommage à notre peuple pour leur détermination à rester sur leurs terres.
14 Mai, 2019